Contribution n°154 (Web)
Déposée le 7 octobre 2025 à 09h16
Je pratique la spéléologie depuis 58 ans et j'ai lors de ces nombreuses années constaté que les meilleurs protecteurs des grottes sont les spéléologues eux-mêmes.
Leur fermer des cavités est un contresens, une erreur manifeste. Or, c'est en substance ce que propose ce projet de PNR. Même s'il nous est affirmé le contraire. Prétendre que le projet actuel est construit en concertation et avec l'assentiment des spéléologues est faux. Ils ont exprimé à maintes reprises leur avis sur le projet, mais cet avis n'a pas été pris en compte.
Bien sur, je suis pour le respect du vivant, et des grottes évidemment. Nous spéléologues sommes les principaux acteurs de la protection des cavernes, déjà débutant adolescent je participais à des nettoyages de gouffres lotois encombrés de carcasses d'animaux par exemple. Nous sommes les acteurs de leur découverte, sans nous, nombre de merveilleuses grottes archéologiques et préhistoriques seraient encore inconnues. Nous sommes les guides qui accompagnons les scientifiques au plus profond des cavités pour l'étude du vivant souterrain, et des gisements archéologiques et préhistoriques. Personnellement, par exemple, dans le réseau profond de la rivière de Padirac sur le très riche gisement d'ossements et de silex taillés de l'affluent De Joly avec paléontologues et préhistoriens, et avec spécialistes du Muséum d'Histoire naturelle de Paris pour l'étude de la faune endémique locale.
La liste des cavités proposées pour une protection n'est pas cohérente. Pour le comprendre, lisez les contributions publiques argumentées déposées par les scientifiques très connaisseurs du milieu souterrain dans cette enquête. Il est de fait que les visites des spéléologues ne nuisent en rien à la faune souterraine. Lorsque une grotte est atteinte par de la pollution, c'est par infiltration d'eau de surface chargée de pollution humaine. Si une action est nécessaire pour la protection de la nature, et des grottes, elle doit commencer par la diminution drastique de l'utilisation de la chimie industrielle à la surface du sol. L'efficacité de cette action serait garantie à l'évidence.
Je suis donc formellement défavorable à ce projet de PNR sous sa forme actuelle. Et ce projet me semble indigne de l'Ariège.
Robert Bob Ascargorta, 73 ans, ingénieur et spéléologue
Contribution n°153 (Web)
Déposée le 7 octobre 2025 à 08h13
Contribution n°152 (Web)
Déposée le 6 octobre 2025 à 23h07
Je suis spécialiste du troglodytisme médiéval en Ariège et j'y effectue de nombreuses recherches et découvertes, je suis spéléo d'exploration, idem. Je connais très bien le projet que j'ai relu entièrement pour l'occasion. Je vis en Ariège.
En fait, on est tous d'accord sur un point : une réserve souterraine en 09, ce serait très chouette.
Mais il faut qu'elle soit efficace, qu'elle protège des milieux menacés, qu'elle ne classe pas par hasard en choisissant des parcelles en plus, qu'elle respecte les spéléos grâce à qui elle est possible, car ce sont des experts du milieu souterrain et c'est grâce à leur travail, leurs topos et leurs explos que ce projet est possible. Sans eux, le projet n'aurait même pas vu le jour. Et puis un tel programme sans acceptation est voué à l'échec, on le sait tous.
Restent donc de substantiels problèmes à régler.
À commencer par le fait que les avis du Conseil National de la Protection de la Nature ont été enterrés, alors que c'est la seule expertise indépendante qui ait eu lieu. Je trouve ça grave que ceux qui veulent toucher les subventions de fonctionnement et de missions affectées aux classements soient ceux qui donnent leur avis sur ce que les projets doivent être... et que ça ne gêne personne qu'une expertise indépendante de la qualité de celle du CNPN passe par-dessus bord. Le lobbying très répandu de beaucoup des acteurs dans ce type de dossier, l'absence de l'usage d'experts indépendants, est un bon sujet pour Médiapart. Le naturalisme ce n'est pas juste la poule aux oeufs d'or.
Les parcelles proposées au classement n'ont strictement aucune assise juridique, rien qui prouve qu'elles soient les bonnes dans le dossier, et je peux vous dire qu'il y en a à côté de la plaque. C'était facile de lever des scanners lidars dans ce type de cavités pourtant. Mais le projet utilise des topos totalement imprécises faites avec un fil extensible sur une bobine ... en réalité de simples croquis. D'ailleurs le projet n'indique pas les plans des cavités, malgré le fait que c'était demandé par le CNPN. Du point de vue du code de la Propriété, ce n’est pas légal du tout, il aurait fallu les données légales.
Le projet prévoit aussi une discrimination entre les professionnels de la spéléo, type entente non concurrentielle.... pas légal en France. Les pros vous l'expliqueront.
Pire, lisez bien le dossier avant de donner votre avis : où sont les projets vertueux ? Qu'est-ce qui va être fait pour que les insectes soient plus nombreux et que les chauves-souris trouvent à manger ? Qu'est-ce qui va être fait pour limiter les pollutions chimiques sur les karsts ? Qu'est qu'on fait pour les microplastiques tout autant nombreux en haute Ariège qu'à Paris ou Shanghaï. RIEN.
On classe, on met sous cloche, on compte les chauves-souris (génial !) et comme ça on reçoit plein de subventions en faisant semblant de faire de l'écologie. Pendant ce temps-là, les supermarchés se multiplient comme des petits pains, l'artificialisation progresse à fond en montagne et la route d'Andorre est devenue le boulevard de l'évasion fiscale et de la pollution en montagne.
Mais c'est bien plus simple d'empêcher de vivre quelques spéléos et surtout les chercheurs...
Car le projet de décret entrave beaucoup plus les chercheurs que le loisir, la chasse, il n'y a que les pros qui soient plus maltraités. ça aussi c'est contraire à l'avis CNPN. Nos recherches, c'est fini sur la réserve (PJ). Pourtant le dossier se réfère sans arrêt à nos travaux, en citant moult publications ... Vous avez raison les chercheurs ne servent pas à grand-chose, surtout les archéologues. C'est ça l'écologie ? Assurément, ça ressemble beaucoup au trumpisme à ses débuts. Je vous promets que c'est ainsi que ça a commencé là-bas et ce type de décret entravant la recherche s'inscrit totalement dans la politique menée actuellement aux USA. Il aurait été simple de faire simple :-) et il y avait des solutions.... qui ont été demandées (PJ). Mais pas prises en compte du tout.
Et puis, il y a de l'argent derrière le projet : donc on dit qu'on est favorable ;-( J'ai regardé les avis favorables qui n'ont aucun argumentaire, et j'ai compris. J'ai testé les 15 premiers (je poursuivrai) : 12 sont de la LPO AURA... ; ils ne connaissent pas le dossier, mais ils bourrent les contributions.... c'est du pur lobbying et c'est pour ça qu'ils ne sont pas capables d'argumenter. CQFD.
Le projet présenté en enquête n'est pas la réserve qu'il faut. Il en faut une, c'est certain, et j'en rêve, mais pas celle-là. Parce qu'il sera pire d'en avoir une mauvaise : on ne pourra pas l'améliorer, et l'État y perdra son argent, on se donnera juste bonne conscience et l'écologie sera la grande perdante de cette duperie. Alors qu'on peut encore changer les choses. Il le faut absolument pour que le projet réussisse.
Vous noterez que je ne suis pas la première chercheuse à être défavorable, et j'en suis sûre pas la dernière, sauf si vous êtes trumpiste, ça devrait au moins vous faire réfléchir.
Je suis extrêmement défavorable au projet présenté, explications complètes en PJ.
Bien cordialement à tous
Document joint
Contribution n°151 (Web)
Déposée le 6 octobre 2025 à 22h51
Je suis spécialiste du troglodytisme médiéval en Ariège et j'y effectue de nombreuses recherches et découvertes ; je suis spéléo d'exploration, idem.
Je connais très bien le projet que j'ai relu entièrement pour l'occasion.
Je vis en Ariège.
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En fait, on est tous d'accord sur un point : une réserve souterraine en 09, ce serait très chouette.
Mais il faut qu'elle soit efficace, qu'elle protège des milieux menacés, qu'elle ne classe pas par hasard en choisissant des parcelles en plus, qu'elle respecte les spéléos grâce à qui elle est possible, car ce sont les seuls experts du milieu souterrain et c'est grâce à leur travail, leurs topos et leurs explos que ce projet est possible. Sans eux, le projet n'aurait même pas vu le jour. Et puis un tel programme sans acceptation est voué à l'échec, on le sait tous.
Restent de substantiels problèmes à régler.
A commencer par le fait que les avis du Conseil National de la Protection de la Nature ont été enterrés, alors que c'est la seule expertise indépendante qui ait eu lieu. Je trouve ça grave que ceux qui veulent toucher les subventions de fonctionnement et de missions affectées aux classements soient ceux qui donnent leur avis sur ce que les projets doivent être... et que ça ne gêne personne qu'une expertise indépendante de la qualité de celle du CNPN passe par-dessus bord. Le lobbying très répandu de beaucoup des acteurs dans ce type de dossier est un bon sujet pour Médiapart. Il faut tenir compte des expertises indépendantes, on est en démocratie et le naturalisme ce n'est pas juste la poule aux oeufs d'or.
Les parcelles proposées au classement n'ont strictement aucune assise juridique, rien qui prouve qu'elles soient les bonnes dans le dossier, et je peux vous dire qu'il y en a à côté de la plaque. C'était facile de lever des scanners lidars pourtant. Même avec un téléphone on peut. Mais le projet utilise des topos pourries faites avec un fil extensible sur une bobine ... D'ailleurs le projet n'indique pas les plans des cavités, malgré le fait que c'était demandé par le CNPN. Parce que montrer les topographies dénoncerait l'erreur... Du point de vue du code de la Propriété, ce n’est pas légal du tout, il aurait fallu les données légales.
Le projet prévoit aussi une discrimination entre les professionnels de la spéléo, type entente non concurrentielle.... pas légal en France. Les pros vous l'expliqueront.
Pire, lisez bien le dossier avant de donner votre avis : où sont les projets vertueux ? Qu'est-ce qui va être fait pour que les insectes soient plus nombreux et que les chauves-souris trouvent à manger ? Qu'est-ce qui va être fait pour limiter les pollutions chimiques sur les karsts ? Qu'est qu'on fait pour les microplastiques tout autant nombreux en haute Ariège qu'à Paris ou Shanghaï. RIEN.
On classe, on met sous cloche, on compte les chauves-souris (génial) et comme ça on reçoit plein de subventions en faisant semblant de faire de l'écologie. Pendant ce temps-là, les supermarchés se multiplient comme des petits pains, l'artificialisation progresse même en montagne et la route d'Andorre est devenue le boulevard de l'évasion fiscale et de la pollution en montagne.
Mais c'est bien plus simple d'emmerder quelques spéléos et surtout les chercheurs...
Car le projet de décret emmerde beaucoup plus les chercheurs que le loisir, la chasse, etc. Lisez au moins avant de donner votre avis. ça aussi c'est contraire à l'avis CNPN. Nos recherches c'est fini sur la réserve (PJ). Pourtant le dossier se réfère sans arrêt à nos travaux, en citant moult publications ... Je vous remercie de m'empêcher de poursuivre : vous avez raison les chercheurs ne servent pas à grand-chose, surtout les archéologues. Autant les emmerder : c'est ça l'écologie ? Assurément, ça ressemble beaucoup au trumpisme à ses débuts. Je vous promets que c'est comme ça que ça a commencé là bas et ce type de décret emmerdant les chercheurs s'inscrit totalement dans la politique menée actuellement aux USA. Il aurait été pourtant de faire simple et il y avait des solutions.... qui ont été demandées (PJ). Donc c'est bien délibéré.
Et puis, il y a du fric derrière le projet : donc on dit que c'est chouette ;-( J'ai regardé les avis favorables qui n'ont aucun argumentaire, et j'ai compris. J'ai testé les 15 premiers (je poursuivrai) : 12 sont de la LPO AURA... ; ils ne connaissent pas le dossier, mais ils bourrent les contributions.... c'est du pur lobbying et c'est pour ça qu'ils disent uniquement : favorable. CQFD.
Le projet présenté en enquête n'est pas la réserve qu'il faut. Il en faut une, c'est certain, et j'en rêve, mais pas celle-là. Parce qu'il sera pire d'en avoir une mauvaise : on ne pourra pas l'améliorer, et l'État y perdra son argent, on se donnera juste bonne conscience et l'écologie sera la grande perdante de cette duperie. Alors qu'on peut encore changer les choses. Il le faut absolument pour que le projet réussisse.
Vous noterez que je ne suis pas la première chercheuse à être défavorable, et j'en suis sûre pas la dernière, sauf si vous êtes trumpiste, ça devrait au moins vous faire réfléchir.
Je suis extrêmement défavorable au projet présenté, explications complètes en PJ.
Bien cordialement à tous
Document joint
Contribution n°150 (Web)
Déposée le 6 octobre 2025 à 19h55
En tant que spéléologue passionnée, investie pour améliorer la connaissance la faune cavernicole, je trouve que ce projet de réserve, sur le papier, prend bien en compte les différentes richesses du milieu souterrain (faunistiques, géologiques, archéologiques et culturelles). Il faudra s’assurer que ce soit bien repris dans les plans de gestion (comme cela est indiqué page 70, partie 2 : 3 du chapitre Règlementation et orientations générales de gestion)
Les spéléologues ont le privilège d’évoluer et d’étudier ce monde mystérieux et fascinant. Il est nécessaire qu’ils soient fortement associés à la gestion de cette réserve, d’une part pour leur expertise technique du milieu souterrain (Délégation ministère des sports pour le cadre technique de prévention et de sécurité applicable à tout public et agrément du Ministère de l’Intérieur pour les secours en milieu souterrain) mais également pour leur expertise scientifique et leur volonté depuis toujours de préserver les milieu souterrain (agrément au titre de la protection de l’environnement par le Ministère de la transition écologique depuis 1978).
Contrairement à ce qui est écrit page 87 du dossier : « le milieu souterrain est un des rares milieux protégés de perturbations extérieures. », le milieu souterrain est soumis aux perturbations extérieures : pollution des sols, pompages dans les nappes d’eau souterraines, changements climatiques avec une modification des apports en eau (accentuation des périodes de sécheresses ou de fortes précipitations entrainant une modification du fonctionnement hydrologique du karst). Tout cela, les spéléos l’observent en direct et se positionnent depuis longtemps en tant que sentinelles pour le milieu souterrain.
Concernant la faune souterraine, il faut bien prendre en compte tous les groupes présents sous terre. Des états des lieux ont été fait pour certains groupes importants dans le dossier scientifique, mais il y en a bien d’autres, encore plus méconnus. Chacun a son rôle dans l’écosystème souterrain, en commençant pas les bactéries encore moins documentées et ayant pourtant de multiples rôles.
Pour avoir une réelle connaissance des animaux cavernicoles, du fait de leur endémismes ou micro-endémismes, comme cela est bien expliqué dans le dossier scientifique, il est important de mener des inventaires systématiques sur chaque cavité. Pour cela, il est très souvent nécessaire de collecter les individus pour permettre une identification (taxonomique ou génétique) et il faut faire attention à ce que des démarches administratives ne viennent pas freiner ces études, comme c’est le cas pour certains coléoptères troglobies dans d’autres régions. Ces actions doivent absolument être prévues dans les plans de gestion comme cela se fait déjà pour d’autres sites protégés.
Sous réserve que ces éléments de vigilance soient bien pris en compte, je trouve que cette création de réserve peut être un exemple de synergie entre les différents acteurs (Elus, spéléologues, conservatoires d’espaces naturels, autres associations de protections de l’environnement).
A la lecture du texte j’émets donc un avis favorable à ce projet de Réserve Naturelle Nationale Souterraine d'Ariège.
Contribution n°149 (Web)
Déposée le 6 octobre 2025 à 19h26
Contribution n°148 (Web)
Déposée le 6 octobre 2025 à 19h18
Moi je voudrais savoir pourquoi les avis favorables sont émis à 95% sans aucune justification scientifique précise ! On dirait un mouvement concerté de personnes qui valident de fait cette RNN sans aucune idée de ce qu'elle représente réellement. SVP c'est trop facile de dire : "je suis pour la conservation du patrimoine et vive la biodiversité !" Réfléchissez plus loin et lisez les avis défavorables : ils sont hyper documentés, notamment ceux des experts : entomologistes, spéléologues membres du SKAB. Ce n'est pas en étant campé tel un monolithe dans ses convictions premières que l'on peut évoluer et percevoir la voix des autres. Ils ne sont pas tous dans le faux ces scientifiques, lisez leurs discours. Vous n'êtes pas non plus dans le vrai ! Renseignez-vous avant d'écrire.
Je suis bien entendu défavorable à ce projet politique, non scientifique et réducteur qui s'attaque à des faux problèmes et ne résoudra aucun problème de protection sans le concours des spéléos, vrais garants de la protection souterraine. Sans eux, rien de bon ne se fera.
Mesdames et Messieurs les enquêteurs, j'espère que vous proposerez une révision de ce projet avec l'intégration et l'écoute des experts du monde souterrain. Ceux qui viendront vous chercher en cas d'accident sous-terre, ceux qui font les topographies, ceux qui explorent et enrichissent la connaissance de notre Terre.
P Jarlan - Instructeur de spéléologie, CA CDS09 et Membre du SKAB
Je suis le projet en tant que bénévole depuis ses débuts.
Contribution n°147 (Web)
Déposée le 6 octobre 2025 à 19h11
Contribution n°146 (Web)
Déposée le 6 octobre 2025 à 18h47
Je ne suis donc pas favorable au projet en l´état, car il va de facto entraîner des contraintes injustifiées sur les accès aux sites, comme indiqué dans la liste d´interdits du projet de décret. Je suis en revanche favorable à un projet axé sur le milieu souterrain qui promouvrait l´exploration et les inventaires faunistiques systématiques des grottes. Un seul site mérite une attention particulière en termes de conservation: les cavités de la zone d´Anglade, au pied du Mont Valier. Un projet minier visait à exploiter le gisement d´or côté espagnol et de tungstène côté français, le tout dans une zone à très fort endémisme. Un tel projet serait catastrophique pour la biodiversité endémique du Mont Valier, si aucun garde-fou n´est mis en place. J´ajoute que bien que la faune souterraine du Mont Valier reste méconnue tant du côté français que espagnol, les espèces qu'on connaît déjà sont remarquables et extrêmement localisées.
Contribution n°145 (Web)
Déposée le 6 octobre 2025 à 18h21
La prise en compte de cette faune au sein du projet de cette réserve, notamment pour le volet des myriapodes dont les degrés de menace ont été en partie récemment mis en lumière, est particulièrement remarquable et mérite d'être souligné.
La responsabilité de ce type de site pour ces invertébrés ultraspécialisés est indéniables et cette mesure de protection adéquat est essentiel pour optimiser les chances de ne pas voir ces espèces disparaitre. Moins impressionnant que les grands mammifères ou que les oiseaux, les invertébrés méritent tout autant le droit de survivre et disposent de capacité de recolonisation bien moindre voir inexistante dans le cas des espèces cavernicoles qui seront préservées ici.