Contribution n°17 (Web)
Déposée le 28 juin 2025 à 19h49
Durant des années, elle a été très gravement impactée par les envols de poussières émanant du QPO. Il y a une petite amélioration depuis le départ de Seabulk mais cela semble bien fragile.
Desservie par une A16 déjà saturée, en particulier de camions : Elle est l'autoroute la plus accidentogène de France.
A deux pas du GPMD (grand port Maritime de Dunkerque) qui continue de s'étendre.
Cette usine est à 400m des habitations les plus proches, pour la plupart neuves ou en construction.
Le déchargement et le stockage des matières première se fait en extérieur sur 12 540m², représentant 30 000M3 (ce qui génèrera encore des poussières).
Les 4 cheminées culmineront à 75.5m de hauteur, dans le paysage. C’est la hauteur d’un immeuble de 20 étages.
L'usine comportera plusieurs broyeurs ( ce qui génèrera des poussières et du bruit)
L’autorité environnementale explique que “usuellement et en moyenne, une tonne de chaux produite émet une tonne de CO2”. Cette usine produira 960 000 tonnes de chaux par an.
Le projet spécifie qu’il faudra assécher 26 646m² de zone humique pour construire l’usine.
La capacité de co-incinération des déchets sera d’environ 700 t/j au maximum. Le Bilan carbone sera énorme.
Contribution n°16 (Web)
Déposée le 28 juin 2025 à 18h54
Pour ceux qui n’auront pas le temps de tout lire, les grandes lignes sont les suivantes :
- cette usine est à 250m des habitations les plus proches, pour la plupart neuve et en construction
- le déchargement et stockage des matières première se fait en extérieur sur 12 540m², représentant 30 000M3 (poussière)
- les 4 cheminées culminent à 75.5m de hauteur, dans notre paysage. C’est la hauteur d’un immeuble de 20 étages.
- l’usine comporte plusieurs broyeurs (poussière et bruit)
- L’autorité environnementale explique que “usuellement et en moyenne, une tonne de chaux produite émet une tonne de CO2”. Cette usine produira 960 000 tonnes de chaux par an.
- Le projet spécifie qu’il faudra assécher 26 646m² de zone humique pour construire l’usine.
- La capacité de co-incinération des déchets sera d’environ 700 t/j au maximum
Avant de développer, je commencerai toutefois par dire mon ressenti sur la démarche. Bien qu’il soit positif de soumettre le projet à enquête public, le projet est à une étape extrêmement avancée et déjà soutenu par toutes les entités impliquées (hors citoyen), maire de Gravelines, préfet de Dunkerque, port de Dunkerque etc… La mise en œuvre des fours étant prévue pour 2026, donc l’année prochaine, il est tout à fait décourageant d’effectuer ces revendications chronophages, qui donne l’impression de ne plus pouvoir avoir d’impact de recul.
De plus, la communication autour de ce projet, bien que légalement encadrée, laisse à désirer. Le 27 juin 2025 au matin, je me suis rendue en Mairie avec des interrogations sur le sujet GreenLime, et la personne à l’accueil n’a même pas été en mesure de me dire qu’il y avait ce matin même un commissaire d’enquête présent spécifiquement pour échanger avec les citoyens. Pas étonnant donc, que très peu de Gravelinois s’impliquent, si même le personnel de mairie n’est pas averti des dispositifs mis en place pour nous aider à nous informer et revendiquer nos points de vue sur cette industrialisation de masse.
Eléments du dossiers GreenLime justifiant un rejet, ou une implantation plus loin des habitations:
> situation géographique : Bien que le terrain soit immense, cette usine vient s’implanter en toute limite de terrain, extrêmement proche du quartier des Huttes. Alors que les nouveaux riverains de la rue des Dunes se plaignent de la proximité d’Aluminium Dunkerque et des nuisances sonores lors de vent d’Est (plus souvent fréquents ces dernières années), l’usine de Green Lime vient s’implanter bien plus proche encore, à 250m à vol d’oiseau des habitations les plus proches (22 et 24 rue des Dunes dans ce cas).
J’en profite, pour les anciens Gravelinois, pour mentionner que le 12 rue des Dunes, connu sous le nom de la ferme du grand colombier, est la plus ancienne habitation de la commune et fait l’objet d’une restauration remarquable et qui mérite d’être préservée.
> Incohérence d'urbanisation : Ce point géographique me fait rebondir sur le fait que de nombreuses familles se sont vue accepter des permis de construire sur la rue des Dunes ces dernières années et que le quartier est en train de monter à toute vitesse. Avec des habitations neuves, et donc pérennes, dans lesquelles les nouveaux habitants s’imaginent passer leur vie, et dont les fonds et l’énergie investis ont été investis sans connaissance de cause qu’une énorme usine polluantes aux cheminées culminant à près de 76m s’installerait juste derrière. Je trouve personnellement que nos terrains n’auraient pas dû être transformés en zones habitables il y a quelques années si le projet était celui-ci.
> Bruit de l’usine : bruits et vibrations de déchargement, criblage et broyage bruyant, je rappelle que le projet s’implante au plus proche possible des nouvelles habitations. L’usine en projet compte 3 broyeurs. Les vents d’Est étant de plus en plus fréquents à Gravelines, je dirais la moitié du temps, ils feront voyager vers le quartier des Huttes tous les bruits de l’usine, probablement jour et nuit.
Pour les intéressés et concernés, je signale qu’une pétition circule dans ce quartier car les habitants sont éreintés par les bruits des usines qui nous parviennent, en l'occurrence d’ Aluminium Dunkerque, et que Aluminium Dunkerque s’est engagé à investir 1 million d’euros pour réduire ces nuisances. Il est fort vraisemblable que les fours à chaux devraient en rajouter à l’ensemble, amenant la pollution sonore aux Huttes à augmenter encore (mesure de 55 décibels prise en extérieur la semaine dernière).
> Bruit Trafic ferroviaire : Le trafic ferroviaire va énormément s’intensifier pour acheminer 80% de la matière première sur le site. Il serait intéressant de savoir si ces trajets seront également nocturnes comme ils l’étaient à l’époque du minerai, si bruyant pour les habitations à moins de 500m
> Poussière : Même descriptif que pour les bruits de l’usine ci-dessus, déchargement poussiéreux, stockage en extérieur des matières premières, et broyage avant cuisson. Il est impossible de croire que cette usine n’apportera pas de la poussière, malgré l’arrosage. (La région dunkerquoise est passée par là et se souvient de l’arrosage du minerai qui ne fonctionnait pas !) En effet, les citoyens étaient si heureux de s’être enfin débarassé il y a quelques années de la poussière de minerai noir.
Concernant le stockage, la matière première représentant 30 000m3 est entassée en extérieur sur 12 540m². Comment éviter la poussière? Il s’agit de stock colossal.
> environnement : Le mieux est de lire le rapport de l’AE (autorité environnementale) qui est disponible et qui notifie que bien que complet, le projet présente quelques lacunes qui ont besoin d’être approfondies. Je cite un résumé de leur critique :
“Malgré l’objet du projet, le bilan des émissions de gaz à effet de serre (GES) pèche par plusieurs erreurs méthodologiques ; il omet, par exemple, les émissions de GES liées à la phase de construction. L’étude de dangers reste ciblée sur la phase 1, est incomplète sur la phase 2 et présente peu d’hypothèses sur la phase 3, ce qui ne permet pas d’avoir une vue d’ensemble des dangers générés, à terme, par AMeLi, pourtant installée dans un environnement où les risques industriels sont très présents.”
“Les principaux enjeux environnementaux identifiés par l’Ae sont la pollution atmosphérique et la santé, les émissions de gaz carbonique et l’atténuation du changement climatique ainsi que les risques accidentels (incendie, explosion). “
J’ajoute que le projet greenlife fait l’objet de dérogations environnementales :
- une autorisation pour l’émission de gaz à effet de serre
-une dérogation « espèces et habitats protégés »
L’autorité environnementale explique que “usuellement et en moyenne, une tonne de chaux produite émet une tonne de CO2”. Cette usine produira 960 000 tonnes de chaux par an. J’estime que la hauteur de 75.5m de chaque cheminée n’est pas un hasard, et qu’il est nécessaire d’évacuer au plus haut possible les composantes toxiques.
Le projet spécifie qu’il faudra assécher 26 646m² de zone humique pour construire l’usine.
La partie incinération du projet mentionne “ Coincinération de déchets de bois BR2 d’une capacité de 25,6 t/h.” “La capacité de co-incinération des déchets sera d’environ 700 t/j au maximum”La pollution associée à l’incinération de déchets à à peine plus de 250m des habitations doit être colossale.
En conclusion, je comprends parfaitement l’utilité pour Mittal de construire cette usine, la chaux étant nécessaire dans leur procédé de fabrication. L’implantation du site fait également sens, utilisant les voies ferroviaires déjà disponibles et la proximité du port pour importer 20% de leur matière première et exporter 40% de leur matière finie.
Malgré tout, la région Dunkerquoise se veut trop gourmande en acceptant tous ces projets.
Il faut tout de même admettre que la fabrication de la chaux n’est pas du tout à faible impact carbone et qu’elle devrait autant que possible s’éloigner des zones urbaines. Des cas déjà existants et témoignages sur internet nous apprennent qu’il est une erreur d’implanter cimenteries et fours à chaux près d’habitations.
Les Gravelinois avec lesquels j’ai échangé sur le sujet ont comme moi peur.
Il y a une différence importante entre accepter des projets tels que VERKOR et accepter le projet de Ameli Green Lime qui génère poussière, bruit et CO2, au fond de nos jardins.
De plus, Gravelines est une jolie ville, implanter des cheminées culminant à 75.53m, ce qui correspond à la hauteur d’un immeuble de 20 étages, est une honte.
De nos fenêtres, rue des Dunes, nous observons la cime de jolis arbres, bien que décorés de pylônes électriques et de lignes 225 et 400 000V. J’angoisse réellement à l’idée d’y voir en plus culminer 4 énormes cheminées rejetant des polluants.
La pollution sonore est déjà vraiment gênante dans mon quotidien, et nous nous débrouillons tout seul avec Aluminium Dunkerque, sans l’aide de la commune, pour trouver des solutions.
J’aimerais sincèrement que le Maire et son conseil municipal prennent le pouls dans notre quartier pour comprendre à quel point bruit (jours et nuits) + paysages industriels sont usants, et qu’une usine de style cimenterie et sa poussière seraient la goutte de trop. Nous sommes nombreux à être effarés que ce projet soit quasiment acté.
Contribution n°15 (Web)
Déposée le 28 juin 2025 à 16h10
Contribution n°14 (Web)
Déposée le 28 juin 2025 à 15h29
Contribution n°13 (Web)
Déposée le 28 juin 2025 à 11h13
Contribution n°12 (Web)
Déposée le 28 juin 2025 à 11h07
Contribution n°11 (Web)
Déposée le 28 juin 2025 à 10h51
Je m’interroge sérieusement sur la construction de ces fours à chaux à Gravelines.
Impact environnemental, impact pollution, impact sonore.
Cette usine sera située à 250m des habitations d’après le rapport de l’autorité environnementale.
Nous subissons déjà aux huttes des nuisances importantes des activités autour du port (bruit permanent, lumière, pollution) nuisances qui devraient entraîner des actions concrètes. Maintenant on va y ajouter des fours à chaux dont même ce rapport de l’autorité environnementale souligne ne pas connaître les dangers.
Autoriser cette construction en l’état est complètement irresponsable.
Cordialement
Xavier Meersseman
Contribution n°10 (Web)
Déposée le 27 juin 2025 à 14h33
..) sont des villes à fuir.
Encore une usine néfaste pour la santé des habitants, je suis contre.
Contribution n°9 (Web)
Déposée le 27 juin 2025 à 12h44
Contribution n°8 (Web)
Déposée le 27 juin 2025 à 08h52