Contribution n°25 (Web)
Déposée le 29 juillet 2025 à 16h25
Si la MRAE avait pu disposer des moyens nécessaires pour analyser ce dossier, elle aurait sans aucun doute, attirer l’attention sur la saturation visuelle et l’encerclement que vont subir bon nombre d’habitants de la Chapelle Bâton et des hameaux environnants. Parallèlement au législateur qui a proscrit dans la loi du 10 mars 2023 la saturation et l’encerclement, la jurisprudence administrative a retenu depuis plusieurs années des critères objectifs de mesure de ces phénomènes.
La DREAL des Hauts de France a mis en place une méthodologie ( que manifestement certains promoteurs éoliens préfèrent ignorer) qui s’appuie sur trois indices ; le premier est l’indice d’occupation de l’horizon avec un seuil d’alerte qui est atteint à partir de 120° ; le second indice appelé indice de densité sur les horizons avec un seuil d’alerte atteint à partir de 0,25 et de 80 éoliennes dans un rayon de 10 kilomètres ; le troisième et dernier indice dit d’espace de respiration ( le seul indice auquel se réfère notre promoteur éolien ici) prévoit le dépassement du seuil d’alerte lorsque l’espace de respiration est inférieur à 160°. Ces trois éléments ont été réaffirmés dans un arrêt de la Cour Administrative d’appel de Nancy le 3 avril 2025 (20NC00801) et CAA Bordeaux du 12 juin 2025 (23BX02072) .Et l’on constate que 12 villages ou hameaux sont déjà lourdement impactés si on met en application ces trois indices. Et le promoteur éolien utilise ici une évaluation variant de faible à fort en passant par modéré pour qualifier les impacts attendus pour ces 12 villages et hameaux ; si on veut décoder la graduation honteuse qu’il propose, il considère que ceux qui subissent déjà un phénomène de saturation, Saint Romain -150°-, Chapelle Bâton -67°-, Pouillac-115°-, Rabois-85-, le Carlet-85°- , chez Bouton-121°-, l’Heraudière-121°-, chez Sapin-121°- ne seront pas impactés davantage même si en réalité ils sont déjà bien en dessous du plancher de 160°.
Alors si la MRAE avait pu étudier ce dossier, elle aurait sans aucun doute dénoncer cette saturation minimisée résultant des 130 éoliennes installées ou autorisées dans un rayon de 15 kilomètres. La seule conclusion possible, même si la commune soutient pour des raisons financières hypothétiques ce projet, est le rejet de cette colonisation eolienne dont les nuisances cumulées deviennent insupportables pour les habitants.
Contribution n°24 (Web)
Déposée le 29 juillet 2025 à 15h49
Veut-on compromettre notre ressource en eau potable en développant une énergie renouvelable intermittente, aléatoire et non pilotable ? La Vienne serait-elle à ce point dépourvue d’électricité qu’il faille absolument prendre le risque de polluer notre ressource en eau potable ?
Il s’agit là de deux questions essentielles posées par ce projet.
Tout d’abord, l’avis défavorable émis par l’Agence Régionale de Santé est sans équivoque qui mentionne « le risque de pollution du captage d’eau potable de la Renardière » , ce projet étant situé dans le périmètre de protection éloignée de ce captage. Les habitants de la Vienne apprennent à l’occasion de cet avis qu’il existe « des précédents de pollution observés à la suite d’implantations d’éoliennes dans le périmètre de protection ». Le SAGE du Clain émet également un avis défavorable unanime en raison de l’enjeu majeur de l’alimentation en eau potable et compte tenu du fait que ce « captage est prioritaire au titre du SDAGE Loire-Bretagne».
Enfin si l’on examine avec un minimum d’honnêteté intellectuelle les objectifs fixés par département pour le développement des énergies renouvelables, on constate que la Vienne a déjà dépassé ceux qui lui étaient assignés à l’horizon 2030.
Je vous remercie de bien vouloir retenir dans vos conclusions ces éléments objectifs qui ne sauraient être passés sous silence.
Contribution n°23 (Web)
Déposée le 29 juillet 2025 à 10h30
Contribution n°22 (Web)
Déposée le 25 juillet 2025 à 10h51
- Solveo marque le territoire par sa présence humaine auprès de la commune des des acteurs associatifs dont je suis. L'entreprise accompagne les acteurs locaux dans le bonne réalisation des projets qui donnent vie à la commune.
- Solveo fait preuve d'une bonne transparence auprès des citoyen par les réunions et présentations didactiques proposées où tout un chacun est libre de prendre la parole et de s'exprimer. Il est ainsi possible de mettre des visages, qui deviennent familiers, sur ce projet.
- L'entreprise intègre la commune et la population au projet depuis le début et dans une démarche de démocratie participative.
- Les retombées économiques prévues sont nécessaires pour la population des petites communes comme La Chapelle-Bâton dont les besoins sont croissants et dont les dotations sont en baisse.
Ce projet est tout à fait valable car différent des autres et son intégration est faite en toute intelligence avec la population.
Contribution n°21 (Web)
Déposée le 25 juillet 2025 à 09h00
La participation de la commune permet aux habitants de bénéficier à la fois des retombées financières grâce au faible cout du kWh produit et par les retombées financières liées à l'investissement.
Les élus municipaux sont impliqués dans la définition du projet et il n'est pas identifié d'impacts significatifs sur les caractéristiques environnementales locales. Je suis favorable à ce projet.
Contribution n°20 (Web)
Déposée le 22 juillet 2025 à 05h14
Dans le contexte actuel des enjeux climatiques et énergétiques, le développement des énergies renouvelables est une nécessité impérieuse. Le parc éolien de la Pierre Folle s'inscrit pleinement dans cette démarche, contribuant activement à la transition énergétique de notre région et à la réduction de notre empreinte carbone. Il s'agit d'un pas concret vers un avenir plus durable et respectueux de l'environnement pour les générations futures.
Par ailleurs, l'association de la commune de La Chapelle-Bâton avec la société SOLVEO, acteur reconnu dans le domaine des énergies renouvelables, est un gage de sérieux et de professionnalisme. Ce partenariat public-privé est, à mon humble avis, un atout considérable qui ne pourra qu'être financièrement bénéfique pour les habitants de la commune. Les retombées économiques potentielles, qu'il s'agisse de fiscalité locale, de créations d'emplois directs ou indirects, ou d'autres formes de participation financière, sont des éléments cruciaux qui renforceront l'attractivité et la vitalité de notre territoire.
Je suis convaincue que ce projet, au-delà de son impact environnemental positif, générera des avantages économiques et sociaux significatifs pour notre communauté. Il démontre une vision proactive et engagée de la part de notre commune en faveur d'un développement local durable et innovant.
En conclusion, je soutiens fermement la réalisation du parc éolien de la Pierre Folle et encourage les autorités compétentes à prendre en considération l'ensemble des bénéfices que ce projet apportera à notre commune et à ses habitants.
Je vous remercie de l'attention que vous porterez à mon avis.
Contribution n°19 (Web)
Déposée le 16 juillet 2025 à 17h29
Les revêtements de surface des pales d’éoliennes se dégradent en s’érodant compte tenu des intempéries subies (soleil, pluies, poussières contenues dans le vent, grêles, orages violents, foudre…). Ces particules tombées au sol et non dégradées par le temps contaminent à moyen terme les nappes phréatiques mais aussi dans l’immédiat les champs en culture .
Au terme de cette occupation, à la fin de vie mécanique des éoliennes, ces hectares de bonnes terres agricoles seront pollués définitivement par ces poussières.
Cette pollution qui s’inscrit dans la durée du projet est de plus accentuée lors des phases d’entretien divers (ponçage des mats, lutte contre la corrosion, fuite de lubrifiant, colmatages des pales usées, …). Ainsi ce sont plusieurs kilos de particules qui viennent souiller les produits agricoles, à mettre en rapport avec les objectifs européens de pollution des nappes phréatiques (adoption en cours de la norme européenne de 0,1 µg/L pour les PFAS dans les eaux de distribution (Directive européenne 2020/2184)).
Face aux risques sanitaires et environnementaux associés aux substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées (PFAS), la loi n° 2025-188 du 27 février 2025 instaure de nouvelles mesures de protection. Cette réglementation prévoit l’interdiction progressive de certains produits contenant des PFAS dès le 1ᵉʳ janvier 2026.
Le dossier ne nous garantit pas l’absence totale de ces matériaux dans le projet.
Pour cette raison, le projet présenté mérite de recevoir un avis défavorable."
Contribution n°18 (Web)
Déposée le 16 juillet 2025 à 15h26
Contribution n°17 (Web)
Déposée le 16 juillet 2025 à 07h53
1-1 = 0 !
Contribution n°16 (Web)
Déposée le 13 juillet 2025 à 23h16