Contribution n°1047 (Web)
Déposée le 22 avril 2025 à 13h01
Document joint
Contribution n°1046 (Web)
Déposée le 22 avril 2025 à 12h17
Notre ville s'étale de plus en plus, malgré une faible croissance démographique. Toujours plus de constructions à la périphérie de la ville, de parking, de rocades, de centres commerciaux, etc. Toute la zone du Froutven s'est artificialisée à grande vitesse ces dernières décennies, et ce stade viendrait écraser la dernière zone verte dans ce quartier. Il a bien sûr l'air très joli et entouré d'arbres sur les visuels qui sont présentés (ils sont toujours jolis ces visuels !), mais il ressemblera in fine à tous les projets de ce type : un gros bloc de béton entouré d'un immense parking bitumé.
Il sera vide 13 jours sur 14 (et encore, pendant la saison de Ligue 1). Un grand bloc de bitume et de béton complètement vide près de 95% du temps, où des hectares de nature et de terres agricoles sont situés aujourd'hui. On voudrait fabriquer un exemple de ce qui se fait de pire en termes d'étalement urbain et d'artificialisation des sols qu'on ne s'y prendrait par autrement.
Le stade Francis le Blé est vieux évidemment, mais rénovons-le ! et si ça coûte aussi cher que de construire un nouveau ce n'est pas un problème pour moi : ça permet de préserver le terrain visé par ce projet, ça permet de rénover du bâti en ville, là où on a déjà construit. Notre ville a plus besoin de rénovation du bâti existant en ville que d'étalement urbain. C'est sûr c'est moins sexy que de bâtir un nouveau stade sur un terrain vierge (c'est quoi ce besoin d'aller marquer son territoire d'ailleurs ?) mais c'est nettement plus sensé !
Enfin un stade en centre-ville, c'est une ambiance. Les spectateurs qui affluent nombreux au stade à pied par toutes les rues alentours, comme une marmite qui se remplit de pleins de ruisseaux. C'est des bars pleins aux alentours avant et après le match. C'est entendre la clameur venant du stade se répandre dans tout le haut de la ville à chaque action. C'est un peu de bordel pour se garer et circuler les heures autour et pendant le match d'accord, mais ce n'est que quelques heures toutes les deux semaines. C'est une ville qui vit. Un stade au bord de la rocade, où quasiment tout le monde ira et repartira en voiture... quel dommage.
Pour toutes ces raisons, je suis opposé à la construction du stade, même s'il était entièrement financé par de l'argent privé. Mais apprendre que 30M€ d'argent public y sera investi est tout simplement inacceptable.
Elus, opposez-vous à ce financement public ! opposez-vous à ce projet de stade. Merci.
Contribution n°1045 (Web)
Déposée le 22 avril 2025 à 11h05
Contribution n°1044 (Web)
Déposée le 22 avril 2025 à 10h56
Nous allons mettre des millions d'euros d'argent public de mes impôts, de mon salaire, de mes économies, pour que des familles, des commerçants, des riverains subissent la violence physique et matérielle des ultras haineux footeux ?
pour qu'ils cassent tout gratuitement et sans jamais se faire inquiéter
sachant que la Police est en large déficit de policiers et ne peut pas assurer la sécurité à Brest.
REFUS TOTAL DE CONSTRUCTION D UN STADE POUR UN SPORT QUI HATISE LA HAINE ET LA VIOKENCE ET LE MEPRIS -
Contribution n°1043 (Web)
Déposée le 22 avril 2025 à 10h12
• Ce projet nie la catastrophe environnementale qui touchera les joueurs et les supporters, déni illustré par l’absence de réflexion sur le sujet, relevée par la MRAE : « la réflexion relative à la prise en compte des enjeux climatiques et énergétiques et de préservation des ressources naturelles est quasiment absente de l’étude d’impact au-delà de la pose des panneaux photovoltaïques. Les incidences du projet sur ces thématiques ne sont pas quantifiées et l’étude d’impact doit être complétée ». Et plus loin « l’artificialisation d’une telle superficie de sols n’apparaît pas suffisamment justifiée dans le dossier au regard des possibilités de rénovation du stade existant ». Rénovation dont l’étude, financée par de l’agent public, n’a toujours pas été rendue publique malgré un avis rendu par la CADA sur l’absence d’opposition à sa diffusion au public. Dans ce projet, la métropole est-elle au-dessus des lois ?
• Plus précisément sur la mobilité des supporters, qui représente, d’après le mémoire, 82% des émissions de CO2 : « le site du Froutven offre la capacité […] à permettre un report modal important pour les supporters habitant Brest, par la présence du tramway. Et plus loin « Enfin, les déplacements des spectateurs étant le levier prioritaire sur lequel agir, l’emplacement de l’ARKEA PARK permet de réduire les émissions (fluidité des parcours) et permet de mobiliser des leviers de réduction plus importants (offre de stationnement disponible permettant d’inciter à plus de covoiturage ; transport en commun lourd et renforcé les jours d’évènements) ». L’argumentation pourrait faire sourire si elle n’était pas aussi absurde : créer des places de stationnement favorise le covoiturage ? Une demi ligne de tram (le trafic arrivant au Froutven ne représente que la moitié du trafic de la ligne A) serait plus efficace que 5 lignes de bus et une ligne de tram « entière » place de Strasbourg ? Avec une capacité de 300 places dans une rame de la ligne A, à supposer que la rame soit privatisée pour les supporters, et à raison d’une rame toutes les 5 minutes dans le meilleur des cas (du jamais vu sur la ligne A), ça fait au mieux 3600 supporters en une heure, sans aucun trafic vers Gouesnou pendant ce délai. Irréaliste. La conclusion est donc qu’il y aura environ deux fois plus de supporters à venir en voiture qu’aujourd’hui : dans ce futur des porteurs de projet, moins de transports en commun, plus de parkings.
• Sur les aménagements prévus : 110 places vélos vs 1314 voitures et 33 motos. Les places vélo ne sont pas matérialisées sur le plan de masse « stationnement match » ce qui laisse peu de doute sur l’importance qui leur est accordée. Le nombre est également largement sous-dimensionné : dans une zone commerciale où piétons et cyclistes sont aussi bien accueillis que les hérissons sur les autoroutes, il serait appréciable que l’emprise du stade propose un stationnement vélo adapté : 4% de part modale sur 15 000 places, ça fait 600 places pour vélo, qu’on peut réduire à 300 arceaux pour le minimum syndical.
• Sur la localisation : l’argument du manque de stationnement autour de Francis le Blé et des nuisances induites pour les riverains, est à plusieurs reprises mis en avant. L’absence de traitement, aujourd’hui, de ces nuisances, revient aux manquements d’un des porteurs de projet, maire de Brest, quant à son devoir de police les soirs de match, pour lutter contre le stationnement gênant : si les navettes mises en place par le Stade Brestois aujourd’hui sont si peu utilisées, c’est parce qu’il est de notoriété publique qu’on ne craint rien à aller se garer au plus près, sur les trottoirs, places PMR, passages piétons etc. Dire que le Froutven, du fait de ses nombreux parkings privés (appartenant à Ikea, Leroy Merlin, etc) est la solution, revient à afficher l’incapacité sur le long terme des porteurs de projet à réduire l’usage de la voiture individuelle dans la population des supporters. Ce qui rejoint le premier point.
• Sur le budget : quasiment la moitié du budget global en argent public, pour servir des intérêts lucratifs privés, et à ce tarif, la métropole ne s’engage sur aucun aménagement (la passerelle a disparu faute de budget) aux abords du futur stade, pour sécuriser les cheminements piétons et cyclistes. Il n’est pas pensable de piétonniser la rue de Quimper, mais il est acceptable de faire traverser le boulevard F. Mitterrand à 15000 piétons sur une route à forte circulation aux horaires de match ?
• Enfin, sur la nature du projet et le discours qui l’accompagne : on ne peut que s’interroger sur la nécessité d’un nouvel équipement à ce tarif et les modalités de son financement. En termes de foncier, la fonction « stade » représente évidemment la majeure partie de l’emprise présentée. En termes économiques en revanche, la billetterie est probablement négligeable par rapport au complexe commercial très lucratif qui accompagne la pelouse : salle de « e-sports » ? Salle de « sport adapté » certes mais privée ? Une « halle gourmande » ? La viabilité économique du projet semble donc reposer sur un centre commercial caché sous les gradins. Est-ce réellement d’utilité publique ? Veut-on réellement nous faire croire que ça contribuera à créer des emplois sans en détruire ailleurs ? Dans quel monde bétonner 18 hectares cultivables peut être décrété d’utilité publique sans considérer l’avis des métropolitains ? Une première enquête publique a eu lieu en 2022, elle a disparu de la plateforme « jeparticipe.brest.fr ». Il est navrant de constater que les avis exprimés dans cette enquête aient été censurés (même pas disponibles en archive, pourquoi ?), retrouvez-les en pièce jointe.
En conclusion, on ne peut que retenir l’anachronisme de ce projet dans un contexte de précarisation de nos conditions de vie : environnement de plus en plus dégradé avec impacts directs sur la santé de la population, finances publiques mises à mal, raréfaction des ressources naturelles, infrastructures insuffisantes pour les piétons, cyclistes et PMR… de fait, nous vendre ce projet comme quelque chose d’écologique, contribuant au rayonnement de la métropole, et qui va miraculeusement résoudre les nuisances accompagnant un événement de 15 000 personnes, est grotesque.
Etre la capitale bretonne du vélo contribue au rayonnement et crée des emplois, sans bétonner : ce qui s’est passé à Amsterdam, ville tout voiture, depuis les années 70, peut tout à fait avoir lieu à Brest, en 3x moins de temps. Stopper l’effritement des services publics, arrêter de fermer les EHPAD publics, mieux financer les crèches publiques, ça contribue au rayonnement et crée des emplois, sans bétonner. Lutter contre l’effondrement de la biodiversité, ça contribue au rayonnement et ça crée des emplois, sans bétonner. Aider à l’installation des jeunes en agriculture biologique pour alimenter la future SPL pour la restauration collective, ça contribue au rayonnement et ça crée des emplois, sans bétonner. Adapter la ville aux canicules en créant des ombrages et en améliorant le couvert végétal et les zones d’eau, ça contribue au rayonnement et ça crée des emplois, sans bétonner. Etc etc. Que de belles alternatives pour mieux dépenser l’argent public en améliorant le quotidien des 200 000 habitants de la métropole !
Document joint
Contribution n°1042 (Web)
Déposée le 22 avril 2025 à 08h41
D'après les renseignements glanés par des personnes qui y ont travaillé, il semble qu'il faudrait vraiment reculer l'échéance de l'enquête publique car il y a bien des carences.
En effet, nous attendons de vraies informations que les principaux acteurs ne nous ont pas encore données, au fil de leurs avancements .
Cette passerelle de sécurité, d'abord sur le projet, puis pas.... quid ?
En continuant sur la sécurité : la route vers le CHU coupée lors des matchs !! ceci est très grave.
Tous ces véhicules qui sortiront après les matchs ....les habitations autour....
Et après la sécurité, le fond : une contribution publique pour des intérêts privés , est-ce bien nécessaire et "d'utilité PUBLIQUE " ???
Utile à qui exactement ?
Si l'on comprend bien, Brest Métropole se porte garant du prêt bancaire contracté pour ce projet ...est ce bien raisonnable ?? Pourrait -t-on en discuter, nous, les contribuables ??
Ceci est une demande d'infos de la base.
Nous pensons y avoir droit.
Ainsi que la réflexion sur le sacrifice (encore un) de la parcelle verte pour où passe, accessoirement , l'eau pour Brest . Est ce écologique ??
Pour finir : il y a des projets de rénovation et transformations du stade Le Blé qui ont été faits.
Quitte à dépenser notre argent, Brest Métropole pourrait garder la main sur un stade PUBLIQUE , sans commerce, sans business autour . Encore faudrait il demander à la population ....?
Contribution n°1041 (Web)
Déposée le 22 avril 2025 à 01h14
Contribution n°1040 (Web)
Déposée le 21 avril 2025 à 23h10
Habitante de Brest, je m’inquiète de ce projet qui au départ ne devait pas nécessiter d’argent publique. Maintenant, en comptant les subventions pour le stade en lui même et pour les aménagements autour du tram, pour le parking, etc., cela coûtera au moins 45 millions d’euros au contribuable. Je ne compte pas ici le coût d’une passerelle pour traverser la D205 (nécessaire si on veut conserver un accès rapide à l’hôpital de la Cavale blanche pour les habitants de Plougastel, Loperhet, etc.), pas encore prévu dans le projet actuel, ni le prêt bancaire privé garantie en grande partie par la métropole.
Au vu des augmentations des couts tout au long des travaux pour ce genre de projet, il est probable qu’une participation plus élevée de la métropole soit nécessaire.
Le coût pour la métropole, le département et la région me semble démesuré alors même que le 14 avril dernier, la presse ( Finances publiques : Matignon va demander 4 fois plus d'efforts aux collectivités territoriales ) annonçait qu’une coupe budgétaire de 8 milliard d’euros était annoncée pour les collectivités, et que la conférence de presse de M. Bayrou le 15 avril confirme que le budget 2026 sera largement diminué. En cette période d’austérité, comment la métropole pourra financer tous les aménagements de voirie nécessaires ? En s’endettant davantage ? En augmentant la taxe foncière ? Cela retombera sur tous les contribuables, et des économies devront être faites sur d’autres postes de dépenses, qui me semblent plus essentiels (la rénovation d’écoles, les subventions aux associations d’utilité publique?)
Contribution n°1039 (Web)
Déposée le 21 avril 2025 à 23h04
Le foot reste le sport le plus populaire en France !
Contribution n°1038 (Web)
Déposée le 21 avril 2025 à 21h56
Les mesures compensatoires annoncées ne me semblent pas suffisantes pour préserver réellement la biodiversité, ni pour protéger les ressources en eau, notamment celle du Costour, qui joue un rôle essentiel dans l’alimentation en eau potable de la ville.
Par ailleurs, je ne comprends pas pourquoi des fonds publics devraient être engagés dans un projet qui va à l’encontre des enjeux environnementaux actuels. Il serait plus cohérent et plus responsable d’investir dans la rénovation du stade Francis-Le Blé, sans artificialiser davantage d’espaces naturels.
Je demande donc une réévaluation en profondeur de ce projet, avec une vraie prise en compte des impératifs écologiques et des priorités collectives.