Contribution n°12 (Web)
Anonyme
Déposée le 27 novembre 2025 à 15h06
Déposée le 27 novembre 2025 à 15h06
En tant que citoyen(ne) concerné(e) par les enjeux industriels et environnementaux de mon territoire, je souhaite apporter la contribution suivante dans le cadre de la consultation publique relative au projet d’extension de capacité de production proposé par FRAMATOME, visant à ajouter deux fours destinés à la fusion de matières premières pour la fabrication d’alliages ferreux et nickélifères.
Cette installation relève des rubriques 2545 et 2551.1 de la nomenclature ICPE et reste classée SEVESO seuil bas. Bien que le projet n’entraîne pas de changement de statut réglementaire, l’augmentation des capacités industrielles justifie une évaluation approfondie de ses impacts. À ce titre, les observations suivantes me semblent essentielles :
1. Qualité de l’air, émissions atmosphériques et maîtrise des rejets
La fusion des métaux ferreux et alliages peut générer différents polluants atmosphériques : particules métalliques, poussières fines, composés du nickel, oxydes d’azote, composés organiques volatils, fumées de combustion, etc.
Je demande donc :
que l’étude démontre clairement la conformité des futurs fours aux meilleures techniques disponibles (MTD/BAT) en matière de filtration, dépoussiérage et traitement des gaz ;
que les niveaux d’émissions prévisionnels soient comparés aux émissions actuelles pour mesurer l’impact réel de l’extension ;
qu’un suivi renforcé des polluants atmosphériques, notamment ceux classés cancérogènes (ex. nickel), soit mis en place avec publication annuelle des résultats ;
qu’un dispositif d’alerte soit prévu en cas de dépassements ou d’incidents de filtration.
Le projet doit faire l’objet de garanties solides sur la protection de la qualité de l’air, enjeu prioritaire pour la santé publique.
2. Impacts sanitaires pour les populations et surveillance environnementale
L’évaluation environnementale doit intégrer une appréciation claire des risques sanitaires associés aux nouvelles émissions, même en faible quantité.
Je suggère :
la réalisation d’un état initial précis des retombées atmosphériques, des métaux dans les sols et de la qualité de l’air autour du site, afin d’avoir des points de comparaison après mise en service ;
la mise en place d’un programme de surveillance régulière incluant air, sols, végétation et éventuellement eaux de ruissellement ;
l’explicitation des mesures de prévention des expositions professionnelles, compte tenu de la nature des métaux manipulés.
Ces éléments sont nécessaires pour garantir une vision transparente de l’évolution de l’environnement local.
3. Maîtrise des consommations d’énergie et de l’empreinte carbone
L’ajout de deux fours supplémentaires implique nécessairement une augmentation de la consommation énergétique. Dans un contexte national de transition écologique, il serait pertinent :
d’indiquer précisément la consommation énergétique prévisionnelle liée à ces nouveaux équipements ;
de préciser les mesures d’efficacité énergétique mises en place (isolation, récupération de chaleur, optimisation des cycles…) ;
de présenter une estimation de l’évolution de l’empreinte carbone de l’installation et son articulation avec les obligations réglementaires de réduction des émissions industrielles.
Une réflexion sur la compensation ou la réduction des émissions indirectes serait bienvenue.
4. Gestion des nuisances : bruit, vibrations, trafic et logistique
L’activité de fusion et les mouvements logistiques associés (approvisionnement matières, expédition des produits) peuvent générer des nuisances perceptibles pour les riverains :
bruit des ventilations, souffleries, systèmes d’extraction, manutention ;
augmentation éventuelle du trafic routier poids lourds.
Je demande que l’étude d’impact :
caractérise précisément les niveaux sonores avant et après projet ;
détaille les solutions techniques retenues pour réduire le bruit des installations ;
précise l’évolution du nombre de rotations de camions et les mesures d’optimisation logistique prévues (heures de circulation, limitation des nuisances nocturnes).
5. Gestion des déchets, sous-produits et risques accidentels
Les processus de fusion peuvent générer mâchefers, poussières, scories, filtres et résidus métalliques.
Je recommande que l’étude :
précise clairement la nature et les quantités de déchets supplémentaires attendus ;
décrive les filières de valorisation et d’élimination prévues ;
indique les mesures de confinement prenant en compte le classement SEVESO seuil bas du site, notamment en matière de prévention incendie, de risques thermiques ou de pollution accidentelle.
L’absence de modification du statut SEVESO ne dispense pas d’une analyse rigoureuse des risques additionnels.
6. Transparence, information continue et relations avec les riverains
Pour maintenir un climat de confiance, il serait utile :
de mettre en place un bilan annuel public des impacts environnementaux de l’installation ;
d’ouvrir un canal d’information ou un comité de suivi auquel les riverains pourraient accéder ;
d’assurer une communication claire en cas d’incident, même mineur.
Une démarche participative est essentielle pour accompagner un projet industriel de cette nature.
Conclusion
Sous réserve que ces points soient intégralement pris en compte, et que l’exploitant s’engage à une transparence exemplaire ainsi qu’à une maîtrise stricte des impacts environnementaux, je ne suis pas opposé(e) par principe au projet. Je resterai néanmoins attentif(ve) au suivi dans le temps et aux mesures concrètes mises en œuvre pour éviter toute dégradation de la qualité de l’environnement ou du cadre de vie local.
Cette installation relève des rubriques 2545 et 2551.1 de la nomenclature ICPE et reste classée SEVESO seuil bas. Bien que le projet n’entraîne pas de changement de statut réglementaire, l’augmentation des capacités industrielles justifie une évaluation approfondie de ses impacts. À ce titre, les observations suivantes me semblent essentielles :
1. Qualité de l’air, émissions atmosphériques et maîtrise des rejets
La fusion des métaux ferreux et alliages peut générer différents polluants atmosphériques : particules métalliques, poussières fines, composés du nickel, oxydes d’azote, composés organiques volatils, fumées de combustion, etc.
Je demande donc :
que l’étude démontre clairement la conformité des futurs fours aux meilleures techniques disponibles (MTD/BAT) en matière de filtration, dépoussiérage et traitement des gaz ;
que les niveaux d’émissions prévisionnels soient comparés aux émissions actuelles pour mesurer l’impact réel de l’extension ;
qu’un suivi renforcé des polluants atmosphériques, notamment ceux classés cancérogènes (ex. nickel), soit mis en place avec publication annuelle des résultats ;
qu’un dispositif d’alerte soit prévu en cas de dépassements ou d’incidents de filtration.
Le projet doit faire l’objet de garanties solides sur la protection de la qualité de l’air, enjeu prioritaire pour la santé publique.
2. Impacts sanitaires pour les populations et surveillance environnementale
L’évaluation environnementale doit intégrer une appréciation claire des risques sanitaires associés aux nouvelles émissions, même en faible quantité.
Je suggère :
la réalisation d’un état initial précis des retombées atmosphériques, des métaux dans les sols et de la qualité de l’air autour du site, afin d’avoir des points de comparaison après mise en service ;
la mise en place d’un programme de surveillance régulière incluant air, sols, végétation et éventuellement eaux de ruissellement ;
l’explicitation des mesures de prévention des expositions professionnelles, compte tenu de la nature des métaux manipulés.
Ces éléments sont nécessaires pour garantir une vision transparente de l’évolution de l’environnement local.
3. Maîtrise des consommations d’énergie et de l’empreinte carbone
L’ajout de deux fours supplémentaires implique nécessairement une augmentation de la consommation énergétique. Dans un contexte national de transition écologique, il serait pertinent :
d’indiquer précisément la consommation énergétique prévisionnelle liée à ces nouveaux équipements ;
de préciser les mesures d’efficacité énergétique mises en place (isolation, récupération de chaleur, optimisation des cycles…) ;
de présenter une estimation de l’évolution de l’empreinte carbone de l’installation et son articulation avec les obligations réglementaires de réduction des émissions industrielles.
Une réflexion sur la compensation ou la réduction des émissions indirectes serait bienvenue.
4. Gestion des nuisances : bruit, vibrations, trafic et logistique
L’activité de fusion et les mouvements logistiques associés (approvisionnement matières, expédition des produits) peuvent générer des nuisances perceptibles pour les riverains :
bruit des ventilations, souffleries, systèmes d’extraction, manutention ;
augmentation éventuelle du trafic routier poids lourds.
Je demande que l’étude d’impact :
caractérise précisément les niveaux sonores avant et après projet ;
détaille les solutions techniques retenues pour réduire le bruit des installations ;
précise l’évolution du nombre de rotations de camions et les mesures d’optimisation logistique prévues (heures de circulation, limitation des nuisances nocturnes).
5. Gestion des déchets, sous-produits et risques accidentels
Les processus de fusion peuvent générer mâchefers, poussières, scories, filtres et résidus métalliques.
Je recommande que l’étude :
précise clairement la nature et les quantités de déchets supplémentaires attendus ;
décrive les filières de valorisation et d’élimination prévues ;
indique les mesures de confinement prenant en compte le classement SEVESO seuil bas du site, notamment en matière de prévention incendie, de risques thermiques ou de pollution accidentelle.
L’absence de modification du statut SEVESO ne dispense pas d’une analyse rigoureuse des risques additionnels.
6. Transparence, information continue et relations avec les riverains
Pour maintenir un climat de confiance, il serait utile :
de mettre en place un bilan annuel public des impacts environnementaux de l’installation ;
d’ouvrir un canal d’information ou un comité de suivi auquel les riverains pourraient accéder ;
d’assurer une communication claire en cas d’incident, même mineur.
Une démarche participative est essentielle pour accompagner un projet industriel de cette nature.
Conclusion
Sous réserve que ces points soient intégralement pris en compte, et que l’exploitant s’engage à une transparence exemplaire ainsi qu’à une maîtrise stricte des impacts environnementaux, je ne suis pas opposé(e) par principe au projet. Je resterai néanmoins attentif(ve) au suivi dans le temps et aux mesures concrètes mises en œuvre pour éviter toute dégradation de la qualité de l’environnement ou du cadre de vie local.
Contribution n°11 (Réunion publique 1)
Anonyme
Déposée le 26 novembre 2025 à 11h15
Déposée le 26 novembre 2025 à 11h15
Il faut de l’eau pour refroidir les centrales. Je suis content d’avoir l’électricité mais comment ferons-nous s’il n’y a plus assez d’eau pour refroidir nos centrales ? Il faut espérer que les nouveaux EPR auront une solution plus adaptée.
Contribution n°10 (Réunion publique 1)
Anonyme
Déposée le 26 novembre 2025 à 11h14
Déposée le 26 novembre 2025 à 11h14
Le besoin d’eau peut-il poser problème pour votre activité en cas de sécheresse ?
Contribution n°9 (Réunion publique 1)
Anonyme
Déposée le 26 novembre 2025 à 11h14
Déposée le 26 novembre 2025 à 11h14
Le site Framatome a déjà été inondé une ou deux fois. Est-il classé zone inondable ? Est-ce pris en compte dans le permis de construire ?
Contribution n°8 (Réunion publique 1)
Anonyme
Déposée le 26 novembre 2025 à 11h13
Déposée le 26 novembre 2025 à 11h13
Comment la santé et la sécurité des personnes qui travailleront dans ce nouveau bâtiment sont-elles prises en compte ? Y a-t-il eu des échanges avec le personnel ? La création de ce nouveau bâtiment engendrera probablement de nouveaux risques potentiels pour la santé des travailleurs. Des protections collectives sont-elles prévues plutôt que des protections individuelles, notamment par rapport au bruit ?
Contribution n°7 (Réunion publique 1)
Anonyme
Déposée le 26 novembre 2025 à 11h10
Déposée le 26 novembre 2025 à 11h10
La future activité du site génèrera-t-elle de nouvelles nuisances sonores ? Le site est encaissé et le bruit monte, avez-vous prévu des protections dans le futur bâtiment afin de capter le bruit et éviter qu’il monte jusque chez les riverains ?
Cela n’ajoutera donc pas de bruit ?
Les mesures sont faites à des endroits où personne n’habite.
Pourquoi ne venez-vous pas nous voir ? Il faut aller voir les personnes concernées
Cela n’ajoutera donc pas de bruit ?
Les mesures sont faites à des endroits où personne n’habite.
Pourquoi ne venez-vous pas nous voir ? Il faut aller voir les personnes concernées
Contribution n°6 (Réunion publique 1)
Anonyme
Déposée le 26 novembre 2025 à 11h10
Déposée le 26 novembre 2025 à 11h10
Votre projet prévoit-il l’ajout d’une presse et d’une meuleuse dans le nouveau bâtiment ?
Contribution n°5 (Réunion publique 1)
Anonyme
Déposée le 26 novembre 2025 à 11h09
Déposée le 26 novembre 2025 à 11h09
La traversée d’Ugine est étroite, les camions ne peuvent pas se croiser aux Fontaines. Avez-vous calculé le nombre de camions supplémentaires qui traverseront Ugine pour amener les matières premières nécessaires à vos futures productions ?
Ces camions s’ajouteront donc à la circulation actuelle. Plus de déchets sortiront aussi du site.
Ces camions s’ajouteront donc à la circulation actuelle. Plus de déchets sortiront aussi du site.
Contribution n°4 (Réunion publique 1)
Anonyme
Déposée le 26 novembre 2025 à 11h08
Déposée le 26 novembre 2025 à 11h08
Le site Framatome Ugine est classé Seveso seuil bas. Le futur bâtiment sera construit à deux mètres de la route, aucun risque n’a été identifié ?
Contribution n°3 (Réunion publique 1)
Anonyme
Déposée le 26 novembre 2025 à 11h08
Déposée le 26 novembre 2025 à 11h08
Vous annoncez environ quarante embauches, je pensais que ce projet permettrait la création de davantage d’emplois.
Apportez votre contribution à cette consultation :
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