Les contributions

Contribution n°184 (Web)

Par Galy francis
Déposée le 9 octobre 2025 à 01h59
Je trouve que cela est très bien pour la protection de notre patrimoine souterain et ainsi le valoriser et surtout toutes nos réserves [...]
Je trouve que cela est très bien pour la protection de notre patrimoine souterain et ainsi le valoriser et surtout toutes nos réserves souterraines aquatiques et que cela continu

Contribution n°183 (Web)

Anonyme
Déposée le 8 octobre 2025 à 21h21
Bonjour,
Je donne ma vision de cette réserve.
Cela fait plusieurs années que ce projet est avancé par l’administration.
La réalité [...]
Bonjour,
Je donne ma vision de cette réserve.
Cela fait plusieurs années que ce projet est avancé par l’administration.
La réalité du projet n’a jamais été mise en évidence : c'est-à-dire l’utilité concrète et réelle de la « protection » de ces bouts de karst, et les mesures réellement efficaces qui pourraient s’appliquer.
Les mesures touchent presque exclusivement les grottes facilement accessibles (donc connues et fréquentées).
Le principal intrus visé est donc ici le spéléologue, ou l’humain cavernicole en général.
Ceci est totalement absurde car ces personnes passionnées sont à l’origine même des découvertes et des explorations. Bien loin de jouer un rôle néfaste, elles jouent un rôle important dans la protection de ces milieux qu’elles connaissent très bien et qu’elles affectionnent. Elles apportent des contributions scientifiques et des expertises d’usage.
Alors bien sûr qu’il faut protéger, personne n’irait contre l’idée de fond !
Mais bien sûr aussi que cette « réserve » est absolument dérisoire, inefficace, étriquée, morcelée, trompeuse dans sa nature même. C’est une vraie fausse bonne mesure de protection.
Il s’agit d’une vitrine de protection, faite des textes et de discours. La seule réalité c’est l’apparence.
La seule réalité tangible sera l’exploitation de ce système par les personnes qui travaillent dans la communication -sous couvert et alibi de protection-. Rien à voir avec une réelle protection !
Ces milieux karstiques se protègent tout seuls pour peu qu'on n'en fasse pas de publicité. Tous ces projets sont destinés d'abord à encadrer le milieu "nature" par des mesures de "gestion"... donc à anthropiser ce qui était encore "sauvage ou naturel".
A partir du moment où on décrète "réserve", la gestion est obligatoire alors les règlementations suivent, les pancartes suivent, des visiteurs supplémentaires et des nouvelles nuisances suivent (qui paradoxalement étaient minimes jusque-là).
Donc on vulgarise ce qui jusque-là était naturel et protégé car très peu fréquenté.
C’est totalement contre-productif, inutile et coûteux pour la collectivité ; éventuellement profitable pour les futurs gestionnaires, mais est-ce bien l’objectif recherché ?

Alors, qu’est-ce qui va être protégé ? Et par quoi ça va être « protégé » ?
Ce ne sont pas les quelques panneaux d’interdiction, les panneaux de signalisation, les panneaux de vulgarisation, les chemins et les circuits d’interprétation qui vont sauver le karst et les sous-sols des massifs ariègeois ! Je dirai même au contraire !
Ni les articles dans les médias, ni les inaugurations, ni les discours ! Ni les visites de médiation tant à la mode !
La réalité serait donc bien une mesure administrative qui ne protège pas le milieu mais qui par contre servirait les intérêts des gestionnaires, en quelque sorte exploitants par délégation de ces milieux.
Enfin je citerai pour preuve l’exemple du site karstique d’Anglade (commune de Couflens-Salau) qui avait été retiré des sites répertoriés de la réserve… Alors qu’en fait c’était le seul site réellement menacé en Ariège par le projet de réouverture des mines de tungstène.

Conclusion : ce projet est une pseudo mesure de protection, inefficace, inutile, et abusive.

Contribution n°182 (Web)

Par PARNOT GILLES
Déposée le 8 octobre 2025 à 15h07
La création de réserves naturelles souterraines est une action essentielle à l'heure ou le dérèglement climatique entraine une forte [...]
La création de réserves naturelles souterraines est une action essentielle à l'heure ou le dérèglement climatique entraine une forte détérioration de notre environnement. Cela concerne aussi le milieu souterrain même si les apparences peuvent laisser penser qu'il est plus épargné.

Je soutiens donc cette initiative et fait confiance aux acteurs impliqués dans le processus.

Contribution n°181 (Web)

Par jean-guillaume bordes
Déposée le 8 octobre 2025 à 14h10
Le sous sol est notre patrimoine, il faut tout faire pour le prélèvement au mieux, car nous activités de surface et ministre l'important [...]
Le sous sol est notre patrimoine, il faut tout faire pour le prélèvement au mieux, car nous activités de surface et ministre l'important sûrement et négativement. Il s'agit du réservoir des eaux potables. Je soutiens totalement cette initiative.

Contribution n°180 (Web)

Par Rubio Laurence
Déposée le 8 octobre 2025 à 13h56
Je soutiens la création de la Réserve Naturelle Nationale Souterraine d’Ariège

Contribution n°179 (Web)

Par Vanessa Kysel
Déposée le 8 octobre 2025 à 13h10
J'ai lu avec attention les commentaires ainsi que le projet de réserve.

Je suis professionnelle de la spéléologie. J'exerce en Ariège [...]
J'ai lu avec attention les commentaires ainsi que le projet de réserve.

Je suis professionnelle de la spéléologie. J'exerce en Ariège et en Haute-Garonne. Je suis aussi fortement impliquée au sein de la Fédération Française de Spéléologie, notamment sur la partie formation.

Page 7 : Les objectifs de la réserve.
On y lit comme objectif la préservation des espèces animales, notamment chauve-souris.
Les chauve-souris sont en danger (et encore, tout dépend l'espèce), mais pas à cause des spéléologues qui se promènent sous terre. Plutôt à cause de l'humanité qui fait répandre des pesticides dans les champs pour pouvoir se nourrir, ce qui tue les insectes (ben oui, c'est le but!), qui sont la nourriture des chauve-souris. Et aussi à cause de l'humanité qui roule en voiture la nuit et créée des accidents avec ces petites bêtes, qui traversent parfois sans regarder.
Pour parcourir depuis plus de 20 ans dans la France entière de nombreuses cavités à chauve-souris, j'observe régulièrement les mêmes colonies dans les mêmes cavités.
Si on préserve les grottes à chauve-souris il faut penser à faire la même chose pour les granges, greniers et volets à chauve-souris...

Page 9 : Procédure de création d'une réserve naturelle
On y lit une interdiction d'introduction d'espèces végétale ou animale. J'espère que tous les gens qui sont pour la réserve ont bien lu qu'ils ne pourront plus aller s'y promener avec leur chien.
Plus d'aménagement possible non plus : vu l'étendue du territoire ça fait quelques maires en souffrance...

Page 13 : Les milieux à protéger.
On y lit que les menaces principales concernant le patrimoine géologique et karstique sont les activités humaines. La grotte d'Anglade, qui était initialement sur la liste des sites protégés, en a été sortie pour pouvoir permettre à une mine de tungstène de s'agrandir. Est-ce cela la protection de l'environnement?
"Le patrimoine culturel souterrain ne se limite pas à sa dimension archéologique tant la
fréquentation humaine des cavités est un phénomène permanent et généralisé de l’histoire de l’humanité. " Et donc on créée une réserve où cette fréquentation humaine des cavités va être entravée. Logique.
Page 14 : Les milieux à protéger.
Est citée en exemple la réserve d'intérêt géologique du Lot. Pour y faire de la spéléologie depuis de nombreuses années, elle n'a eu aucun impact sur la pratique spéléo. Aucune fermeture de grotte dans la réserve.

Page 17 : Les avants-monts.
"La recherche en biologie et karstologie est une motivation importante pour les intégrer au projet de RNN Souterraine de l’Ariège". Qu'est ce qui empêche ces recherche si ces cavités ne sont pas en RNN? Rien. D'ailleurs personne (spéléologues, scientifiques) n'a attendu ce classement pour faire des études.

Page 21 : Le tarasconnais et le Vicdessos.
"On notera que cette fréquentation très importante de ces cavités ne paraît pas déranger les calotritons présents, puisqu’après plusieurs années de fréquentation, l’espèce s’y trouve toujours." Pourquoi vouloir mettre cette grotte sous cloche s'il n'y a pas de problème?
"Le projet de réserve relève alors un important potentiel de valorisation du patrimoine naturel souterrain, plutôt qu’une menace sur les espèces. En effet, les professionnels de la spéléologie pourraient devenir les messagers de la sensibilisation sur ces deux sites en particulier." Ce qu'ils font déjà depuis de nombreuses années... Là encore les acteurs des territoires n'ont pas attendu l’État pour valoriser leur environnement, ni pour le protéger.

Page 28 : Les usages.
Quelle est la différence entre "les visites accompagnées par des professionnels" et "la spéléologie à vocation de découverte et d'éducation au milieu souterrain"? C'est ce que font les professionnels. Peut-être qu'ensuite la réserve se réservera le droit de le faire aussi?? A travers l'emploi d'un professionnel bien sûr car un diplôme pro est nécessaire pour encadrer la spéléologie contre rémunération. Il est étalé sur 18 mois et coûte 10 000 €.
Page 29 : Les usages.
"une valorisation de la spéléologie par les actions de communication et d’éducation à l’environnement et au développement durable de la RNN souterraine de l’Ariège qui auront des répercussions positives directes (prestations d’accompagnement spéléologique) et indirectes (apport de nouveaux pratiquants, élargissement du cadre promotionnel) sur la pratique. " Je ne comprends pas bien. On veut limiter la fréquentation ou l'augmenter? La limiter pour les pros indépendants et l'augmenter pour les futurs agents de la RNN?
"Ces activités d’éducation à l’environnement par la découverte du milieu souterrain ont également pour objectif de réduire les comportements inadaptés, à risque pour l'environnement et pour la sécurité des visiteurs occasionnels." Ce que font déjà les professionnels de l'activité.

Page 29 : Définition du périmètre parcellaire.
"La définition du périmètre s’est appuyée sur la numérisation des topographies souterraines planes des sites." En sachant que les topographies ont plusieurs dizaines d'années (et donc une précision moins importante que ce qu'on peut faire actuellement), et qu'aucun report surface n'a été fait (projection du souterrain sur une carte en 2 D), on ne peut qu'imaginer la précision de ce périmètre!

Page 37 : Incidences sur les activités de surface.
"Toutefois, aucune étude n’a été réalisée dans le cadre de ce projet de réserve. " Alors d'où sortent ces conclusions? Autant dire qu'il n'y a aucun fondement.

Page 39 : Le pastoralisme.
"La « prévention de la pollution diffuse par les pesticides et des pollutions organiques » fait partie des propositions de modalités de protection et d’aménagement des habitats souterrains de la convention sur la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel d’Europe". Je connais une grotte, en Ariège, qui a été polluée pendant de nombreuses années car l'agriculteur de la parcelle du dessus a fait un énorme tas de fumier non épandu, qui s'est peu à peu infiltré sous terre. On pouvait voir dans la grottes des coulées noires (toujours actuellement), et une odeur nauséabonde se dégageait. Mais cette grotte n'est pas dans le périmètre de protection. Alors on s'en fiche. Tout ça pour dire que des dommages importants peuvent avoir lieu dans n'importe quelle cavité et qu'il est bien plus important de s'en occuper que de vouloir préserver un énorme territoire (avec une débauche de moyens très certainement) pour peu de résultats. Et qui a vu cette pollution, à part les spéléologues? Pas les gens qui essayent de créer cette réserve en tous cas...

Page 42 : La chasse et la pêche.
"La chasse et la pêche seront interdites dans le milieu souterrain de la réserve. " Je veux être payée pour écrire ça! La chasse est interdite en milieu souterrain...

Page 43 : Activités de pleine nature.
"Le camping et le bivouac sont interdits dans le milieu souterrain." Ce qui limitera les activités spéléologiques si des cavités d'envergure sont trouvées sur le périmètre de la réserve. Et donc les apports de connaissance à la réserve. Encore une fois on voit bien que les instigateurs du projet ne connaissent rien à la recherche en milieu souterrain.

Page 45 : Incidences sur la pratique de la spéléologie.
"Ainsi, après le classement, le projet de réserve impliquera fortement les spéléologues pour les dimensions scientifiques du futur plan de gestion: conception et conduite des campagnes exploratoires, réalisation des protocoles d’études, suivis souterrain et l’accompagnement et la formation du public." Si les spéléos locaux ne sont pas écoutés cela risque d'être compliqué voire impossible à mettre en place...
Page 46 : Incidences sur la pratique de la spéléologie.
"la RNN renforcera l’attractivité des sites ariégeois de pratique spéléologique pour les activités de la FFS mais aussi pour les autres fédérations proposant de la spéléologie (FFME et FFCAM)". Je croyais là encore que l'on voulait limiter la surfréquentation des grottes. Finalement c'est l'inverse?
"La pratique spéléologique licenciée et l’encadrement professionnel pourraient être envisagés comme une façon de limiter les fréquentations souterraines se faisant hors de tout cadre de formation et d’encadrement". Je suis curieuse de savoir de quelles manières les entrées des 29 cavités vont être surveillées pour éviter l'intrusion des 4 curieux annuels non fédérés et non professionnels...
"Elle (la FFS) ne créera pas de phénomène de surfréquentation et la hausse de la fréquentation peut être estimée entre 10 et 20% (avec sans doute un effet plus marqué les premières années de la réserve, effet de nouveauté oblige)." Je ne pense pas que le fait que les cavités se retrouvent dans une RNN ait une attractivité quelconque sur le choix de visite d'une cavité en particuliers. C'est même sûr. Le spéléo choisi en fonction de ce qu'il peut voir sous terre, de ce qu'il recherche, pas pour un logo... Et j'aimerais bien savoir d'où viennent ces 10 ou 20 %.

Page 47 : La pratique fédérée de la spéléologie.
Les spéléologues devront demander une autorisation pour faire de l'exploration, faire des exercices secours, changer du matériel de sécurité vieillissant (!) En gros pour tout. Comment peut on imaginer qu'ensuite ces même personnes abonderont à la réserve et lui donneront les données qu'elles ont récoltées lors de ces sorties pour lesquelles elles ont dû demander une autorisation à ladite réserve?

Page 48 : La recherche souterraine dans les milieux souterrains.
" L’impact de ces activités sur la biodiversité souterraine des sites concernés n’a pas été évalué, la faune souterraine et les populations ne semblent a priori pas touchées par ces activités." Encore une fois aucune évaluation de l'incidence mais on veut réglementer l'activité. Ça serait bien d'évaluer d'abord. Mais c'est sûr que c'est un travail de longue haleine, et couteux. C'est bien plus rapide de faire sur des "croyances", des "on dit". Mais beaucoup moins scientifique.

Page 48 : Initiation avec un professionnel.
"Il existe une vingtaine de professionnels en Ariège". Contente de la savoir. J'aimerais bien savoir qui sont tous ces collègues! Nombres de professionnels sur le groupe whatsapp pro du 09 : 10 personnes.
En plus ces 20 pros proposeraient en parallèle une activité canyonisme. On voit qu'aucune recherche n'a été faite là non plus. Pour au moins 2 des 10 ci-dessus, ça n'est pas le cas.
"Les revenus de ces professionnels restent relativement modestes et plusieurs d’entre eux approchent de l’âge de la retraite." Une étude sociologique a-t-elle été faite? En tous cas je n'ai pas été consultée. Ni mes collègues. D'où sortez-vous tout ça? Comment connaissez vous nos revenus? Nous sommes loin de ne travailler qu'en saison et heureusement pour nous! Encore une fois méconnaissance du terrain et surtout aucune étude pour avoir des bases fiables.
Page 49: Initiation avec un professionnel.
Le brevet d’État n'est plus délivré. On parle aujourd'hui de Diplôme d’État. Méconnaissance du sujet là encore.
"En période estivale, la fréquentation de Siech est importante bien que non quantifiée". Encore une fois aucun chiffre. Si vous le souhaitez vous pouvez vous adresser aux professionnels de la spéléologie qui eux, ont ces chiffres.
"Siech est aussi un site phare pour des stages de karstologie et de biologie, de formation d’initiateurs et de moniteurs ou pour des exercices de secours. " Totalement faux pour ce qui est des stages initiateur et moniteur de spéléologie. De mémoire le dernier stage initiateur qui s'est déroulé en Ariège l'a été en 2009, sur la commune d'Eycheil, de l'autre côté de l'Ariège. Aucun stage environnemental du moniteur n'a été organisé en Ariège depuis les calendes grecques. Donc là c'est même totalement du mensonge.
"La formation des professionnels à la protection de ces espèces pourrait être aussi prévue dans les actions spécifiques du gestionnaire." Les professionnels n'ont pas attendu la création de la réserve pour être acteurs de la protection de leur milieu.
"Les entreprises souhaitant s’installer après classement en réserve devront demander une autorisation préfectorale." Je pense que c'est contraire au principe de libre installation (à vérifier).
"La cavité de Siech, par exemple, pourra faire l’objet d’une valorisation particulière, véritable vitrine du monde souterrain et de sa biodiversité". Du coup on protège ou on sacrifie?

Page 50 : Fréquentation hors cadre.
"Les incidences du projet sur ces visites libres sont fortes : l’enjeu est de réduire les dégradations sur le patrimoine souterrain par de la sensibilisation et des sanctions réglementaires." Les spéléos fédérés et professionnels n'ont pas attendu la création de la réserve pour faire de la sensibilisation à ce type de public. Cela m'est quand même arrivé à 3 reprises en ... 20 ans!

Page 50 : Tourisme souterrain en grotte aménagée.
"Par ailleurs, il n’y a pas eu, pour l’heure, d’étude permettant d’avérer d’une sensibilité au niveau de la biodiversité cavernicole sur ce site". Encore une fois aucune étude...
"Des études menées sur d’autres sites, il ressort que si l’installation d’infrastructures touristiques (rampes d’accès, lumière artificielle) et les conséquences de la fréquentation des sites vitrines (altérations micro- climatiques, piétinement) paraissent impressionnantes, l’impact global sur les populations d’insectes cavernicoles est moindre dans la mesure où c’est une fraction infime des habitats disponibles qui est concernée par ces infrastructures"
Si les plateformes en béton et éclairages en bloc ne gênent pas les insectes, alors vous imaginez le passage des spéléos avec leurs lumières tamisées sur la tête.
"Par ailleurs, les chiroptères sont plus sensibles au dérangement anthropique que d’autres espèces animales". Surtout plus visibles! Qui voit l'aphaenops partir en courant quand les pieds du spéléo/scientifique/compteur de chauve-souris va lui marcher dessus?
Et quand il s'agit de besoin mercantile, l'environnement passe au second plan : bâtiment d'accueil de la grotte du Mas d'Azil et route qui passe dans la grotte sont tout simplement sortis du décret. Y compris en période d'hibernation des chauve-souris. Normal. Ça serait bien que tout le monde soit logé à la même enseigne non?

Page 52 : Les activités extractives.
"Les impacts potentiels de ces activités sur les sites du projet sont la destruction des milieux et des habitats souterrains, dans le cas où ils toucheraient un des sites de la RNN." Là encore, pour ne pas être embêté, le mieux est de sortir les sites sensibles de la réserve, comme cela a été fait avec la grotte d'Anglade, initialement dans la liste des sites, mais sortie pour que la mine de Salau puisse s'agrandir en détruisant de beaux paysages géologies... Argent quand tu nous tiens...

Page 55 : La réglementation.
Plus de pioche dans nos coffres, et ce sur la totalité de la réserve. Ça ça ne choque personne. (article 7)
Plus de feux d'artifices, plus de fêtes chez vous, habitants de la réserve (article 7).

Page 61 : Choix du gestionnaire de la réserve.
"A ce jour, la charte du Syndicat Mixte du Parc Naturel Régional (SMPNR) des Pyrénées ariégeoises reconnait le syndicat mixte comme un partenaire privilégié de l’Etat pour la création de la RNN souterraine de l’Ariège," Se reconnaitre soit même comme le plus important, c'est quand même pas mal!

Page 67 : Valorisation.
"Ainsi, certains sites pourront être identifiés comme pouvant bénéficier d’aménagements et d’installations d’infrastructures d’accueil"
"Les prestations d’accueil et d’animation qui seront dans l’idéal coconstruites avec les professionnels de la spéléologie devront être subordonnées à la démarche de conservation."
Je ne sais pas quelle est réellement l'idée derrière tout ça mais ça ne démontre pas trop une démarche ni de partage des ressources, ni de protection de l'environnement. C'est vrai qu'on voit bien un guichet d'entrée devant la grotte de Siech, facilement accessible, avec un ticket d'entrée et un guidage fait par des professionnels de la réserve afin de faire découvrir la biodiversité de la grotte...

Je m'arrête là car je n'ai pas besoin d'en lire plus pour m'apercevoir qu'effectivement, ce projet de création de réserve n'est qu'à but politique, et fondé sur beaucoup d'inconnues, voire de mensonges. Encore une fois l'argent et le pouvoir sont au-dessus de tout.

Il ne faut pas oublier que si toutes ces connaissances sur le milieu souterrain existent aujourd'hui c'est bien grâce aux spéléologues. Sans eux à vos côtés, la réserve ne sera rien. Alors certes, la FFS, au niveau national, a été consultée et n'est pas contre ce projet mais je la vois mal gérer ce dossier sans concertation avec le CDS 09 qui lui, est contre, et est l'organe local de représentation de la FFS.
Je pense qu'en restreignant les activités des spéléos, vous vous trompez clairement de cible.

Contribution n°178 (Web)

Par Molina Vila, Pablo
Déposée le 8 octobre 2025 à 13h02
Les réserves naturelles nationales ont pour mission de protéger le patrimoine naturel exceptionnel et d’en assurer une gestion durable. [...]
Les réserves naturelles nationales ont pour mission de protéger le patrimoine naturel exceptionnel et d’en assurer une gestion durable. Dans le cas de la RNNS d’Ariège, les objectifs sont multiples :
Préserver la biodiversité souterraine : protéger les espèces animales et végétales rares, endémiques ou menacées, et garantir la pérennité de leurs habitats.
Protéger la qualité des eaux : les réseaux karstiques jouent un rôle crucial de réservoirs et de filtres. Leur préservation bénéficie directement aux écosystèmes de surface et à la ressource en eau.
Accompagner la recherche scientifique : la Réserve deviendra un laboratoire naturel de renommée internationale en biospéologie, géologie, hydrologie et archéologie.
Préserver les patrimoines archéologiques et paléontologiques : garantir leur intégrité et permettre leur étude scientifique dans les meilleures conditions.
Sensibiliser et éduquer : associer les habitants, scolaires, spéléologues et visiteurs à la découverte de ce patrimoine et à l’importance de sa préservation.
Concilier protection et activités humaines : le projet prévoit explicitement le maintien des pratiques existantes et ayant permis le maintien de ce patrimoine exceptionnel : spéléologie encadrée, agriculture, pastoralisme, exploitation forestière. Charge au futur gestionnaire de se servir de la réserve comme un lieu exemplaire pour la promotion de la spéléologie, de la biospéléologie en s’appuyant sur l’expertise des spéléologues locaux.

En résumé, cette réserve n’est pas un projet de sanctuarisation coupé du territoire : elle est conçue comme un outil pour protéger, transmettre et partager, en intégrant les acteurs locaux et les usagers.

Contribution n°177 (Web)

Par Eve Sassier
Déposée le 8 octobre 2025 à 10h43
AVIS FAVORABLE concernant la réserve naturelle souterraine en Ariège. Ces zones souterraines contiennent un riche patrimoine en termes [...]
AVIS FAVORABLE concernant la réserve naturelle souterraine en Ariège. Ces zones souterraines contiennent un riche patrimoine en termes à la fois de biodiversité (espèces endémiques qui vivent dans les grottes par exemple) et de culture (peintures préhistoriques, etc). Ce patrimoine est actuellement menacé et il est important de le préserver.

Contribution n°176 (Web)

Par Rumpini Elisabeth
Déposée le 8 octobre 2025 à 09h51
Je suis originaire de l'Ariège et j'approuve cette initiative particulièrement intéressante, sur le plan écologique et pour le développement [...]
Je suis originaire de l'Ariège et j'approuve cette initiative particulièrement intéressante, sur le plan écologique et pour le développement économique et touristique de l'Ariège.
Excellente initiative !

Contribution n°175 (Web)

Par Rumpini Elisabeth
Déposée le 8 octobre 2025 à 09h43
Je suis originaire de l'Ariège et j'approuve cette initiative particulièrement intéressante, sur le plan écologique et pour le développement [...]
Je suis originaire de l'Ariège et j'approuve cette initiative particulièrement intéressante, sur le plan écologique et pour le développement économique et touristique de l'Ariège.
Excellente initiative !

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