Contribution n°272 (Web)
Déposée le 14 octobre 2025 à 19h43
Après avoir regardé les projections, les statistiques, les impactes ( environnementaux…)je peux conclure que:
1. Atteinte au paysage et au patrimoine naturel
Le site retenu se situe dans une zone à forte valeur paysagère, appréciée pour son caractère rural et préservé. L’implantation d’éoliennes de grande hauteur modifierait durablement la perception du paysage, en particulier depuis les points de vue et sites patrimoniaux environnants.
2. Impact sur la biodiversité
Le projet présente des risques avérés pour la faune locale, notamment pour les espèces d’oiseaux et de chauves-souris recensées dans le secteur. Les mesures compensatoires proposées apparaissent insuffisantes au regard des enjeux environnementaux identifiés.
3. Nuisances sonores et visuelles pour les riverains
La proximité de certaines habitations (moins de 700 mètres) pourrait engendrer des nuisances sonores et des effets d’ombres portées incompatibles avec la qualité de vie des habitants concernés.
4. Efficacité énergétique contestable
Le potentiel éolien du site n’est pas optimal selon les données fournies. Le rapport entre la production attendue et les impacts environnementaux et sociaux semble déséquilibré.
En conclusion je m’oppose fermement au projet éolien !!!! Je ne souhaite pas grandir dans un environnement pollué par l’installation des éoliennes et voir quotidiennement une forêt de métal qui gâcherait un paysage que j’aime tant !!!!! Alors NON
Contribution n°271 (Web)
Déposée le 14 octobre 2025 à 17h54
Plusieurs points motivent cette position :
1. Proximité excessive des habitations : les éoliennes prévues se situent à une distance trop faible des zones habitées, générant des risques importants de nuisances sonores, d’effets stroboscopiques et d’altération du cadre de vie des riverains.
2. Atteinte au paysage rural et patrimonial : notre commune est implantée sur un plateau ouvert et visible depuis de nombreux points alentours. L’installation de mâts de plus de 150 mètres modifierait durablement et de manière irréversible le paysage du Plateau Picard, marqué par ses horizons agricoles et forestiers.
3. Impact sur la biodiversité locale : la zone concernée abrite une faune variée (oiseaux migrateurs, chauves-souris, rapaces, chevreuils). Les études d’impact présentées semblent insuffisantes pour garantir la préservation de ces espèces, notamment dans les zones boisées et de haies bocagères.
4. Cohérence territoriale et saturation : notre secteur accueille déjà plusieurs parcs éoliens visibles depuis la commune. Ajouter de nouvelles machines accentuerait la densité visuelle et la saturation du paysage, sans bénéfice clair pour les habitants.
5. Absence de retombées locales significatives : les bénéfices économiques annoncés pour la commune sont limités par rapport aux nuisances subies et aux risques de dévalorisation immobilière pour les habitants proches du site.
6. Manque de concertation réelle : la population locale n’a pas été suffisamment associée en amont du projet. Les réunions publiques se sont tenues tardivement et sans présentation claire des enjeux techniques, financiers et environnementaux.
Pour l’ensemble de ces raisons, je considère que ce projet éolien n’est pas adapté au territoire de La Neuville-Roy et qu’il compromettrait son identité paysagère, son attractivité résidentielle et la qualité de vie de ses habitants.
Je demande donc que l’autorité environnementale et le commissaire enquêteur émettent un avis défavorable à ce projet.
Contribution n°270 (Web)
Déposée le 14 octobre 2025 à 16h13
Les énergies intermittentes ne sont pas viables puisque la production continue et stable d'électricité n'est pas assurée. Le déploiement de l'éolien est insuffisant au regard des besoins en énergie si l'on se réfère aux données liées à la transition écologique. Le coût des aides publiques à l'éolien est trop important.
De plus, si nous revenons dans un contexte plus local :
- Il y a une saturation de l'espace avec un nombre très important d'éoliennes dans le paysage environnant. Alors même que selon le schéma régional la zone serait défavorable au développement éolien.
- Il y a une covisibilité avec de nombreux monuments historiques, ce qui entraîne une dégradation de notre patrimoine.
- La Mission régionale d'autorité environnementale indique qu'il y a un impact important du projet sur l'environnement et relève la présence d'espèces protégées notamment de chauves-souris.
- La population que j'ai rencontré est globalement contre le projet.
Document joint
Contribution n°269 (Web)
Déposée le 14 octobre 2025 à 14h46
L’association Stalles de Picardie (association loi de 1901) œuvre depuis 1996 pour préserver, faire connaitre, étudier, valoriser, l’église abbatiale de Saint-Martin-aux-Bois et son riche mobilier.
Elle est très inquiète face au développement anarchique des parcs éoliens sur le Plateau picard. L’église, visible de très loin, impressionnante par sa hauteur et sa verticalité, est à nouveau menacée par douze éoliennes du parc « Moulin bois » sur les communes de Cressonsacq et La Neuville-Roy, visibles depuis le village de Saint-Martin-aux-Bois mais visibles également par les personnes qui approcheraient de Saint-Martin-aux-Bois, l’implantation du parc éolien se trouvant à moins de 10 kilomètres du village.
Classée monument historique sur la première liste, en 1840, l’église de Saint-Martin-aux-Bois, du XIIIe siècle, est un des rares témoignages en Picardie de l’architecture gothique rayonnante. Elle a bénéficié récemment d’une importante restauration de son chevet, grâce à l’aide conjointe de l’État (DRAC), du département et d’un important mécénat.
La présence d’éoliennes (de 200 mètres de haut !) nuira à la visibilité et à la compréhension de ce patrimoine, dont l’environnement sera défiguré : qu’en sera-t-il de l’effet de surprise du visiteur qui arrive vers le village et, de loin, découvre la silhouette de l’église qui domine le plateau picard ? L’implantation, à la fin du XIe siècle, de cette abbaye aux confins du diocèse de Beauvais (actuellement du département de l’Oise), n’est pas un hasard : elle est liée à la nécessité de christianiser une zone isolée, à l’écart des voies de déplacement et des centres peuplés. L’encerclement de l’église par des éoliennes visibles de tous côtés ne permettra plus de comprendre cet aspect de l’histoire de l’édifice.
Notre association donne donc un avis défavorable aux différents projets de parcs éoliens dans les environs de Saint-Martin-aux-Bois et particulièrement à celui de Cressonsacq-La Neuville-Roy.
Kristiane Lemé-Hébuterne
Présidente de Stalles de Picardie
14 octobre 2025
Contribution n°268 (Web)
Déposée le 14 octobre 2025 à 13h56
Contribution n°267 (Web)
Déposée le 14 octobre 2025 à 12h42
Contribution n°266 (Web)
Déposée le 14 octobre 2025 à 11h50
Contribution n°265 (Web)
Déposée le 14 octobre 2025 à 11h02
L’éolien est sans doute imparfait, et oui il y en a beaucoup dans notre region… mais ça me paraît être un mal nécessaire pour préparer l’avenir sans revenir à l’âge de pierre comme trop de détracteurs le prétendent
Je suis très fier que notre région soit un exemple dans ce domaine.
Pour, pour, pour et pour ces projets !
Contribution n°264 (Web)
Déposée le 14 octobre 2025 à 10h41
Les énergies renouvelables nous assurerons notre indépendance !
Contribution n°263 (Web)
Déposée le 14 octobre 2025 à 09h46
"Sous les silhouettes blanches et élégantes des éoliennes se cache un secret que l’industrie des énergies vertes préfère taire. Présentés comme une solution propre à nos besoins énergétiques, les parcs éoliens industriels tracent en réalité un sillage de destruction à travers les écosystèmes, sacrifiant la biodiversité et la santé des sols sur l’autel de l’alarmisme climatique. La vérité, souvent enfouie sous les couches de communication d’entreprise et de subventions publiques, révèle que cette prétendue énergie propre inflige à la nature une blessure profonde, peut-être irréversible. Il est temps de lever le rideau vert et d’exposer la chaîne dévastatrice qui commence dans la terre elle-même et s’élève jusqu’à nos oiseaux de proie et pollinisateurs les plus essentiels.
Points clés :
La construction des parcs éoliens provoque une érosion massive des sols et une perte de
nutriments, fragilisant les fondements des écosystèmes locaux.
L’humidité du sol chute à proximité des turbines, créant un effet de sécheresse qui affaiblit la végétation et provoque un effondrement de la biodiversité.
Les populations d’insectes s’effondrent à mesure que leurs sources de nourriture
disparaissent, brisant un maillon essentiel de la chaîne alimentaire naturelle.
Les oiseaux et les chauves-souris subissent des déclins catastrophiques à cause des collisions directes — les éoliennes étant devenues une menace majeure pour les espèces migratrices.
L’économie agricole est menacée par la disparition des chauves-souris, qui assurent des
milliards de dollars de services de pollinisation et de régulation des insectes nuisibles.
Le fléau invisible sous nos pieds
Alors que les immenses turbines dominent le paysage, les dommages les plus insidieux se
produisent sous la surface. Le simple fait de construire ces installations industrielles — avec
leurs énormes fondations en béton et leurs routes d’accès — déchire littéralement le territoire.
Et ce n’est que le début.
Des études montrent que pour chaque turbine, des centaines de tonnes de précieuse terre
arable sont perdues chaque année. Cette peau vitale de la planète, qui soutient toute la vie
végétale, est lessivée et emportée par le vent, laissant derrière elle un sol affaibli et stérilisé.
Ce qui subsiste n’est qu’un fantôme de sol fertile : la teneur en nutriments s’effondre (azote,
phosphore, carbone organique) et l’humidité diminue fortement. Une étude de 2022 publiée
dans Science of The Total Environment (Gang Wang et al.) a montré que l’exploitation des
turbines entraîne un assèchement du sol de 4,4 % en moyenne. Ce n’est pas une fluctuation
mineure, mais un bouleversement systémique qui plonge l’écosystème dans le déséquilibre.
La végétation ne pousse plus à sa hauteur ni à sa densité naturelles, phénomène visible dans des zones autrefois luxuriantes.
Une cascade de mort, du sol jusqu’au ciel
La dégradation du sol entraîne un effet domino dévastateur. Des plantes faibles et clairsemées ne nourrissent plus les insectes qui en dépendent. Une étude dans la steppe de Ningxia (Chine) montre que plus la densité d’éoliennes augmente, plus la diversité et le nombre d’insectes chutent.
Ce déclin se propage ensuite vers les oiseaux, les chauves-souris et les petits mammifères. Le lien est clair : sol abîmé → plantes malades → insectes disparus → silence mortel, où le chant des oiseaux est remplacé par le souffle monotone des pales.
Les éoliennes sont aussi des instruments de mort directe. Contrairement au discours des
promoteurs, des centaines de milliers de chauves-souris sont tuées chaque année en Amérique du Nord. Chez les espèces migratrices arboricoles, aucun autre facteur connu ne provoque une
telle mortalité.
Or ces chauves-souris jouent un rôle économique crucial : elles régulent les insectes
ravageurs, épargnant des milliards de pertes agricoles. Leur déclin, aggravé par le syndrome
du museau blanc, menace la sécurité alimentaire et l’économie rurale. Malgré les
avertissements du U.S. Fish and Wildlife Service demandant l’arrêt des turbines pendant les
périodes de migration, ces recommandations sont rarement suivies, les opérateurs privilégiant les crédits « verts ».
Une fausse solution qui sacrifie la nature.
Ironie tragique : ces ravages locaux ont un effet négligeable sur le climat global. Les atteintes
aux sols et à la biodiversité montrent qu’une grande partie des politiques climatiques actuelles se fait au détriment de la nature.
Un parc éolien peut, au mieux, « refroidir » la planète de quelques millionièmes de degré —
mais il détruit en revanche les écosystèmes de son environnement immédiat. Ce n’est pas de l’énergie propre : c’est une activité industrielle destructrice qui échange une crise
hypothétique contre une catastrophe écologique bien réelle.
La « révolution verte », telle qu’elle est menée aujourd’hui, repose sur une illusion. Elle
promet un avenir propre, mais laisse derrière elle un paysage ravagé, des forêts silencieuses et des sols morts.
Les parcs éoliens ne sauvent pas la planète : ils en sapent les fondations biologiques, pale
après pale. C’est un prix exorbitant pour un mensonge — et ce sont les écosystèmes qui en
paient le coût."