Contribution n°15 (Web)
Déposée le 4 août 2025 à 10h07
Les changements climatiques à l'oeuvre sont la plus grande menace qui pèse sur les humains, et il est urgent d'agir pour que nos vies soient moins carbonées. La politique de développement de l'éolien en est un moyen, le parc éolien des Baumes en est une incarnation.
Oui, cette zone est fréquentée par le Milan Royal et la Cigogne Noire, et la préfecture imposera dans son arrêté des prescriptions afin de préserver leur population tout en produisant de l'énergie.
Oui les éoliennes se voient dans le paysage, mais un paysage n'est pas une photo figée dans le temps, c'est une vision en constante évolution et sans politique ambitieuse de développement de l'éolien, c'est le réchauffement à 4°C qui modifiera le paysage, avec les désagréments qui l'accompagnent.
Le projet éolien des Baumes est dont utile et nécessaire pour notre génération et les générations futures.
Réponse apportée
Bonjour,
Un mémoire en réponse aux contributions n°1 à 15 a été réalisé et vient d'être ajouté au registre dématérialisé, vous pouvez le consulter dans l'onglet "documents de présentation"du registre.
Cordialement,
RWE Renouvelables France
Contribution n°14 (Web)
Déposée le 28 juillet 2025 à 18h30
L'éolien saccage notre environnement visuel et physique, la faune, en priorité l'avifaune.
De plus, il est inutile, puisque non pilotable et son énergie est non stockable.
Parlons également des tonnes de mètres cubes de béton nécessaires pour la fondation d'une éolienne, béton qui est laissé sur place une fois le parc démantelé ce qui engendre une pollution non négligeable.
A cause des éoliennes nous sommes de obligés de créer un 2ème réseau en parallèle du réseau existant depuis 1946 qui est efficace, que nous avons payé avec nos impôts et nos factures d'électricité et maintenant nous devrions financer un 2ème réseau ?
Soyons sérieux, arrêtons cet éolien qui ne sert à rien.
merci de stopper ce parc.
Réponse apportée
Bonjour,
Un mémoire en réponse aux contributions n°1 à 15 a été réalisé et vient d'être ajouté au registre dématérialisé, vous pouvez le consulter dans l'onglet "documents de présentation"du registre.
Cordialement,
RWE Renouvelables France
Contribution n°13 (Web)
Déposée le 28 juillet 2025 à 10h19
Document joint
Réponse apportée
Bonjour,
Un mémoire en réponse aux contributions n°1 à 15 a été réalisé et vient d'être ajouté au registre dématérialisé, vous pouvez le consulter dans l'onglet "documents de présentation"du registre.
Cordialement,
RWE Renouvelables France
Contribution n°12 (Web)
Déposée le 25 juillet 2025 à 12h21
Merci
Réponse apportée
Bonjour,
Un mémoire en réponse aux contributions n°1 à 15 a été réalisé et vient d'être ajouté au registre dématérialisé, vous pouvez le consulter dans l'onglet "documents de présentation"du registre.
Cordialement,
RWE Renouvelables France
Contribution n°11 (Web)
Déposée le 24 juillet 2025 à 22h58
Réponse apportée
Bonjour,
Un mémoire en réponse aux contributions n°1 à 15 a été réalisé et vient d'être ajouté au registre dématérialisé, vous pouvez le consulter dans l'onglet "documents de présentation"du registre.
Cordialement,
RWE Renouvelables France
Contribution n°10 (Web)
Déposée le 23 juillet 2025 à 16h05
L’implantation d’un parc éolien dans la plaine des Vosges constitue une aberration écologique, économique et démocratique. Ce projet, imposé d’en haut sous couvert de transition énergétique, relève en réalité d’une logique industrielle déconnectée du terrain, au mépris des habitants, des élus locaux et de l’environnement.
1. Un modèle énergétique trompeur
L’éolien terrestre est présenté comme une solution verte, mais la réalité technique est tout autre. Faible rendement dans une zone à vent modéré, production intermittente incapable d’assurer seule la stabilité du réseau, dépendance structurelle au gaz et au nucléaire pour pallier l’absence de stockage à grande échelle : l’éolien ne remplace rien, il s’ajoute. Et ce supplément, nous le payons doublement — sur nos factures et dans nos paysages.
2. Une défiguration irréversible du territoire
L’implantation d’aérogénérateurs de 200 mètres de hauteur en plein cœur de paysages ruraux intacts est une violence visuelle d’une ampleur inédite. C’est la négation même du droit des habitants à vivre dans un environnement préservé. C’est la transformation irréversible d’un espace de silence, de culture agricole et de patrimoine en zone industrielle à ciel ouvert. Une fois les machines installées, il n’y aura pas de retour en arrière.
3. Une dépossession locale, un profit privé
Ces projets sont portés par des groupes privés, souvent étrangers, qui spéculent sur la rente éolienne financée par des subventions publiques. Les retombées locales sont insignifiantes : quelques milliers d’euros pour les communes, en échange d’une nuisance de plusieurs décennies. Les populations, quant à elles, n’ont que les nuisances : bruit, perte de valeur immobilière, trouble de la santé, division sociale. C’est un modèle de prédation, pas de développement.
4. Une atteinte à la biodiversité et à l’intégrité des sols
L’impact écologique réel est systématiquement minimisé : artificialisation des sols, destruction de haies, perturbation de la faune volante, notamment les espèces protégées. Sous couvert d’écologie, on piétine des écosystèmes fragiles pour ériger des infrastructures industrielles qui, au mieux, produisent à 20 % de leur capacité.
5. Une démocratie territoriale piétinée
Partout en France, ces projets sont imposés sans véritable consultation. Le débat public est une formalité vidée de sa substance. Les populations ne veulent pas de ces machines, mais leurs avis sont ignorés, contournés, parfois méprisés. C’est une confiscation pure et simple de la décision démocratique.
Conclusion : nous ne sommes pas une zone à coloniser
La plaine des Vosges n’est pas un désert à rentabiliser, ni un territoire à sacrifier sur l’autel de l’idéologie verte ou des intérêts financiers. Elle est un espace habité, vivant, qui mérite mieux que ce traitement industriel. Refuser ce projet, ce n’est pas rejeter l’écologie, c’est au contraire en défendre le sens : un rapport respectueux à la terre, aux hommes et à la vérité technique.
Nous appelons à l’abandon pur et simple de tout projet éolien industriel dans la plaine des Vosges.
Conseiller municipale de la commune de Bainville aux Saules.
Réponse apportée
Bonjour,
Un mémoire en réponse aux contributions n°1 à 15 a été réalisé et vient d'être ajouté au registre dématérialisé, vous pouvez le consulter dans l'onglet "documents de présentation"du registre.
Cordialement,
RWE Renouvelables France
Contribution n°9 (Web)
Déposée le 22 juillet 2025 à 20h10
Bonjour,
Dans le cadre de l'enquête publique organisée pour le projet éolien "Les Baumes" de Remoncourt, Valfroicourt et Rancourt, je vous annonce que j'émets un avis défavorable à la validation de ce projet et de tout autre projet éolien sur ces communes.
Voici mon argumentaire :
L'énergie mécanique issue du vent est une ressource potentiellement intéressante pour produire de l'électricité. En revanche, le système éolien actuel, proposé et imposé par l'Etat, les bobos-écolos de canapé, les lobbys et les investisseurs, n'est que foutaise et constitue une véritable hérésie écologique. Seul le vent (= la ressource) est écologique et naturel. En revanche, tout le système qui tourne autour est biaisé et focalisé sur l'intérêt financier de premier ordre, laissant une maigre place à l'intérêt écologique qui devrait être le principal objectif. Cet intérêt, très utile pour les promoteurs, correspond à "l'apparat" indispensable pour faire accepter à tous le système souhaité et très lucratif et ainsi faire culpabiliser les personnes osant dénoncer cette mascarade politicienne et financière...
Le système éolien imposé actuellement n'a rien d'écologique sauf la dimension que l'on veut nous vendre à chaque bout de texte ou de reportages... Ce système présente d'énormes impacts sur nos écosystèmes existants et leurs fonctionnements naturels, sur les habitats, la faune, la flore et les interactions qui relient ces trois pans de l'écologie. Nous (= l'Etat français) ne devons pas imposer à la nature et aux habitants de toutes nos régions cette catastrophe écologique programmée.
Le projet éolien "Les Baumes" aura différents points d'impact néfastes :
LA RESSOURCE EN EAU :
L’eau est un élément vital de notre planète, indispensable à la survie de nos écosystèmes et des espèces vivantes dont l’Homme. Au vu des évolutions climatiques et l’usage de l’eau démultiplié par les activités et besoins humains au cours des dernières décennies, la problématique de l’eau est sans cesse sous le feu des projecteurs sociétaux et politiques. En France, les décisions préfectorales prises abondamment ces dernières années, aboutissant à des restrictions d’usage de l’eau notamment en période estivale, révèlent que la situation de l’eau est très préoccupante et qu’il s’agit d’une ressource de plus en plus rare. La répétition des années de sécheresse nous conduit à caractériser la ressource en eau en situation de crise. Il apparaît primordial d’agir, de ne plus amplifier les risques et de les réduire, notamment en préservant la qualité des ressources en eau existantes et en réduisant nos consommations d’eau.
Lors des phases de chantier, d’exploitation et de démantèlement d’un parc éolien, les risques sont prégnants vis-à-vis de la ressource en eau. En effet, ces derniers peuvent générer des pollutions issues des engins lors des travaux et de l’entretien des éoliennes en fonctionnement. Ils peuvent également créer des failles importantes dans le réseau aquifère et ainsi dévier et perturber les circulations souterraines hydriques originelles, qui permettent encore actuellement le captage et l’alimentation en eau potable historiques, indispensables et autonomes des communes concernées.
Pour argumenter ce point, courant mars 2017, la presse Voix du Jura (consulté sur Actu.fr) relate que des travaux pour la phase de construction du parc éolien de Sabine situé sur la commune de Chamole dans le Jura ont été effectués (creusement des fondations, injection de béton). En parallèle, le puits d’une source principale du monastère des Clarisses (commune de Poligny), en contrebas du plateau calcaire concerné par ce parc éolien, était à sec et ne présentait plus aucune trace d’eau alors que trois semaines auparavant, ce puits d’eau avait été utilisé à l’occasion d’une célébration au monastère. Découverte en 1415, cette source ne s’est pourtant jamais tarie d’après les archives du monastère et 600 ans écoulés, en pleine fin d’hiver, du jour au lendemain, elle serait devenue stérile dans sa fonction première et ne constituerait plus une résurgence en eau.
Un tel incident de tarissement d’une source ne pourrait être engendré que par des actions conséquentes sur le sous-sol pouvant créer et/ou combler des failles et bouleverser ainsi tout le réseau karstique. Personne ne prouvera jamais le lien de cause à effet entre les travaux du chantier éolien et la disparition de la source mais il faut avouer qu’il peut être un peu trop simple de se reposer sur l’unique fruit du hasard au vu de la simultanéité chronologique des deux évènements. A noter que le promoteur concerné a proposé aux religieuses son aide en finançant une partie des dommages constatés sans en reconnaître son éventuelle responsabilité. Les sœurs ont refusé ce soutien car le promoteur demandait en contrepartie qu’elles s’engagent à ne plus le mettre en cause vis-à-vis de ce problème. Cette forme de démarche pourrait poser question quant à l’intérêt primaire d’une telle générosité. Au 12/06/2023, d’après les sœurs de ce monastère, la source du puits n’a jamais redonné signe de vie et est restée tarie. Même si cela n’est pas prouvé, cet exemple concret révèle bien les risques indéniables encourus lorsque des travaux d’ampleur, comme ceux engagés dans une construction éolienne et non par magie ou par l'opération du Saint-Esprit, sont opérés au niveau du sous-sol. Dans le cadre d’un parc éolien, cela invite donc à la prudence et à la responsabilité de ne pas engager de tels risques où les enjeux environnementaux, sanitaires et sociétaux liés à la ressource en eau sont impérieux et dont les conséquences seraient irréversibles.
La moindre pollution ou déviation du réseau hydrologique de nos nappes souterraines pouvant être engendrés par un projet éolien pourrait avoir des conséquences graves, directes et durables sur la qualité de l’eau, la quantité d’eau et l’approvisionnement des sources en eau potable de la population des villages et des écosystèmes naturels. Le constat pourrait être également désastreux sur le reste du bassin versant aval.
NON-RESPECT DE LA BIODIVERSITE REMARQUABLE :
- AVIFAUNE :
De nombreuses études alertent quant à la baisse significative des populations d’oiseaux hivernants et nicheurs sur le continent européen et en France durant ces dernières décennies (UICN (2016). La liste rouge des espèces menacées en France ; FONTAINE. B et al. (2020). Suivi des oiseaux communs en France 1989-2019 : 30 ans de suivis participatifs. MNHN, LPO, Ministère de l’Ecologie. pp. 46). En parallèle, depuis la création de parcs éoliens en France et ailleurs, des études de suivi des impacts avifaunistiques engendrés par les aérogénérateurs (LPO (2022). Actes du Séminaire Eolien et Biodiversité, Paris, 17 et 18 novembre 2021. pp. 80) ont été mises en place et leurs résultats sont sans appel. Elles démontrent que les parcs éoliens ont un impact non-négligeable sur les populations d’oiseaux et peuvent les affecter sous différents aspects (mortalité directe, dégradation de l’état de conservation des populations, déviation des couloirs de migration, altération des milieux naturels).
Dans le cadre du projet éolien des Baumes, il a été recensé sur ce secteur la présence de la cigogne noire et du milan royal à différentes périodes de l'année. Ce sont des espèces protégées, sensibles à l'éolien et dont les populations sont constituées d'effectifs assez restreints et où chaque individu a toute son importance dans la pérennité de l'espèce. Les cigognes noires sont amenées à fréquenter en vol régulièrement le périmètre de ce projet éolien et présentent donc un fort risque de collision. Quant au Milan royal, les données de terrain révèlent la présence marquée de cette espèce patrimoniale et protégée, l’attrait du territoire naturel de ces communes pour ce rapace (refuge, reproduction et ressource alimentaire) et démontrent ainsi l’incompatibilité écologique d’un projet éolien sur ce secteur.
- CHIROPTERES :
Tout comme pour les oiseaux, les chauves-souris sont très fortement impactées par le projet éolien, tant par la destruction et l'altération de ces habitats que par mortalité directe mettant en cause l'état de conservation des populations existantes. Par ailleurs, l’activité de chasse des chiroptères est très intense à proximité des lisières forestières et des haies. Or, des éoliennes du projet éolien des Baumes (notamment E4 et E7) sont prévues à moins de 200 mètres d’un linéaire boisé ou d’une zone bocagère, cette situation accroît de façon exponentielle les risques de mortalité pour les chauves-souris. De nombreuses espèces sont recensées sur le site d'implantation du projet éolien.
Aussi, par leurs clignotements de nuit, les éoliennes de ce projet porteront atteinte à une trame noire de qualité bénéfique à cette biodiversité nocturne et sensible que sont les chiroptères.
De plus, au sujet des oiseaux, des travaux effectués en 2015, par un groupe de travail des offices régionaux de protection des oiseaux de l’Etat allemand (LAG VSW, Abstandsemplehlungen für Windenergieanlagen zu bedeutsamen Vogellebensräumen sowie Brutplätzen ausgewählter Vogelarten. Ber. Vogelschutz. 2015), indiquent que, pour une majorité d’espèces ayant de grands domaines vitaux (ex : cigogne noire, milans…), des périmètres d’exclusion de l’éolien sont recommandés, prenant en compte les impacts cumulatifs potentiels des éoliennes en termes de dérangement, notamment l’effet de fragmentation de l’aire de vie et la perte de zones de gagnage.
Les oiseaux, et aussi les chiroptères, mettent en place des comportements avérés d’évitement, les amenant peu à peu à modifier leurs habitudes de vol, de nidification voire abandonner des terrains de chasse (LPO 2022. Actes du Séminaire Eolien et Biodiversité, Paris, 17 et 18 novembre 2021. pp. 80). Accroître le déploiement de l’éolien sur des zones à enjeux avifaunistiques ou chiroptérologiques pourra conduire à terme à délocaliser et affaiblir les populations locales présentes aujourd’hui sur nos territoires, catastrophe écologique que devrait subir la faune sauvage.
Il en découle ainsi que les chiroptères et les oiseaux sont les groupes faunistiques réputés les plus sensibles à l’éolien, compte-tenu des impacts directs (collisions avec les pales/barotraumatisme) ou indirects (dérangement, évitement, fragmentation des habitats et des zones de gagnage) engendrés sur ces espèces.
Concernant les mesures de brigade proposées par le promoteur, il s'agit de mesures de "paraître" pour tenter de montrer une sensibilité aux espèces concernées. Malheureusement, leurs efficacités n'ont jamais fait leur preuve légitime d'être mises en place et pour certaines mesures, ces dernières ne peuvent pas ou ne feront jamais l'objet de contrôles, laissant libre champ au promoteur de faire comme il en a envie...
Au vu des conséquences engendrées par les parcs éoliens sur l'avifaune et les chiroptères et du contexte de ce projet éolien, il est indispensable d'interdire l'installation du projet éolien des Baumes dans l'intérêt de préserver ces espèces protégées et rares.
NON-RESPECT de l'éloignement de 200 m des linéaires boisés :
Plusieurs documents officiels mentionnent la recommandation d’éloigner toute éolienne à 200m des lisières forestières, des haies et des zones bocagères. Le porteur de projet des Baumes montre formellement la non-prise en compte de cette recommandation dans la conception de ce parc éolien, dans l’intérêt notamment de préserver les chiroptères et les oiseaux, démontrant la volonté expresse du promoteur à ne pas respecter cette recommandation d’éloignement de 200m des lisières forestières, des haies et des zones bocagères notamment pour les éoliennes E4 et E7 situées à une proximité immédiate d'une lisière forestière.
Avec ces éléments, il est nécessaire d'interdire toute installation d'éoliennes dont celles du projet des Baumes.
LES PAYSAGES :
L'implantation du projet est prévue dans une zone incompatible avec l'éolien et présentant une sensibilité très forte d'un point de vue patrimonial pour les paysages et les nombreuses architectures locales à préserver. Son installation impactera inévitablement et de manière conséquente cet espace préservé dans lequel se trouve les communes du projet et ses environs. C'est pour cette raison que je vous demande de refuser toute installation d'éoliennes dont celles du projet des Baumes.
Enfin, il est important d'arrêter la politique du "toujours plus" dans tous les domaines de notre société actuelle, de vouloir toujours produire plus, ou consommer plus... il serait temps de produire mieux, consommer mieux et d'évoluer nos modes de vie très et trop consuméristes, déconnectés des principes naturels et trop superficiels.
Un exemple concret et très parlant : nos besoins en électricité. On veut tout réinventer et tout imaginer pour avoir toujours plus d'électricité. Mais ce n'est pas la bonne solution. Il conviendrait plutôt de réfléchir pour moins utiliser d'électricité, quitte à "réduire" le confort, les facilités fournies par l'électricité depuis trop longtemps ancrées dans nos modes de vie. Aujourd'hui, tout est fait pour mettre de l'électricité dans n'importe quel domaine d'activités, n'importe quel outil professionnel, n'importe quel objet du quotidien, n'importe quelle situation de vie... systématiquement, nous mettons la technologie à toutes les sauces... Réduisons déjà tout ça, redevenons sobres dans nos usages et nos besoins en agissant sur les véritables causes et facteurs d'impacts (et non les mesurettes destinées aux citoyens de base...) et la planète ne saura que nous en remercier (et nous aussi), aux dépens bien entendu des personnes alléchées par les intérêts financiers...
La meilleure solution aux besoins électriques, c'est bel et bien la sobriété dans notre consommation, que ce soit l'administration, les municipalités, les entreprises et bien entendu chaque citoyen.
L'être humain doit s'adapter à la nature, ce n'est pas à elle de s'adapter à lui et à ses activités.
En vous remerciant pour la prise en compte de mon avis,
Ecologiquement vôtre,
Xavier MASSOTTE
Réponse apportée
Bonjour,
Un mémoire en réponse aux contributions n°1 à 15 a été réalisé et vient d'être ajouté au registre dématérialisé, vous pouvez le consulter dans l'onglet "documents de présentation"du registre.
Cordialement,
RWE Renouvelables France
Contribution n°8 (Web)
Déposée le 21 juillet 2025 à 17h55
Le secteur Dompaire / Valfroicourt / Darney possède déjà 28 éoliennes.
Ce secteur possède une avifaune reconnue comprenant des espèces protégées (milans royaux, cigognes noires, etc...).
Le parc éolien de Dompaire/Ville sur Illon a été le théâtre à 2 reprises à l'origine de la mort de ces espèces. Implanter d'autres éoliennes serait totalement irresponsable vis à vis de cette richesse reconnue sur nos territoires.
Le secteur du parc des baumes sera saturé puisqu'il y a déjà 6 éoliennes présentes sur la commune de Esley, et qu'une extension de ce parc est également à l'étude.
L'énergie éolienne est LA source d'énergie qui génère des nuisances (avifaune, paysagère, sonore, artificialisation des sols, etc...) mais qui ne rapporte AUCUN gain aux habitants des communes hébergeant ces installations.
De plus, cette source d'énergie non pilotable ne peut pas être une solution d'envergure pour résoudre le problème de sourcing énergétique contrairement au nucléaire (Energie décarbonée), l'hydraulique et le solaire (en auto consommation).
Globalement, je suis DEFAVORABLE à ce projet car je souhaite garder l'authenticité de nos paysages et protéger l'avifaune locale.
Je tiens à préciser que je ne suis pas contre les énergies renouvelable mais contre les absurdités écologiques.
Réponse apportée
Bonjour,
Un mémoire en réponse aux contributions n°1 à 15 a été réalisé et vient d'être ajouté au registre dématérialisé, vous pouvez le consulter dans l'onglet "documents de présentation"du registre.
Cordialement,
RWE Renouvelables France
Contribution n°7 (Web)
Déposée le 21 juillet 2025 à 15h01
Comme j'ai pu l'indiquer récemment à Madame la Préfète des Vosges, la construction d’un nouveau parc éolien dans le secteur de REMONCOURT, VALFROICOURT et RANCOURT aura pour conséquence d’aggraver plus encore la saturation visuelle mais aussi l’encerclement.
Effectivement, si l’on prend en compte la position du Conseil d’État émise à l’occasion de son avis rendu le 1er juin 2023, « l’encerclement d’un bourg par des éoliennes peut justifier le refus d’implantation d’un nouveau parc éolien ».
De la même manière, la saturation visuelle qui se caractérise lorsque l’on atteint le degré au-delà duquel la présence de l’éolien dans le paysage s’impose dans tous les champs de vision sera ralliée si le projet qui nous préoccupe présentement voit le jour.
Aussi, comme d’autres projets de même nature qui ont précédemment obtenu un avis défavorable ou un gel par les services de la Préfecture, ce dernier viendrait créer une disproportion d’échelle ainsi qu’un phénomène de prégnance et de domination sur les paysages déjà abimés par les aérogénérateurs dans la plaine des Vosges.
Je pense notamment au parc de Valleroy-le-sec qui a obtenu un avis défavorable pour les mêmes raisons.
Parallèlement, je souhaite aussi souligner que la zone accueille de nombreuses espèces d’oiseaux protégées dont la cigogne noire et que le projet de parc éolien des Baumes se situe en plein couloir de migration pour la faune aviaire.
Avaliser un tel projet aura donc pour conséquence directe de mettre en danger de nombreux oiseaux,
oiseaux qui doivent régulièrement passer sous les fourches caudines du parc éolien de Dompaire, qui a tragiquement fait la une de la presse locale pour avoir déchiqueté une cigogne, également espèce
protégée.
Plus globalement encore, toutes les études sérieuses ont démontré que la France n’a aucunement besoin d’énergie renouvelable intermittente : le parc nucléaire national ainsi que les installations
hydroélectriques suffisent amplement aux besoins énergétiques nationaux, qui décroissent d’ailleurs
chaque année.
Le risque d’une surabondance électrique générée par les énergies renouvelable intermittentes est réel et sérieux : les services de distribution d’électricité sont régulièrement dans l’obligation de vendre à
l’étranger et à bas coût notre surproduction électrique, que l’on ne peut stocker.
Il est également de moins en moins rare de constater que des parcs éoliens et photovoltaïques sont débranchés, faute de débouchés suffisants.
Pour finir, il me semble cohérent, plus encore en cette période de défiance de la population vis-à-vis des décideurs publics, de prendre en compte l’avis des habitants du territoire mais également des organes délibératifs des communes et autres EPCI du secteur qui, il me semble, ont pris des délibérations contre ce projet.
Sébastien HUMBERT
Député des Vosges
Membre de la commission du Développement Durable
Conseiller régional du Grand Est
Réponse apportée
Bonjour,
Un mémoire en réponse aux contributions n°1 à 15 a été réalisé et vient d'être ajouté au registre dématérialisé, vous pouvez le consulter dans l'onglet "documents de présentation"du registre.
Cordialement,
RWE Renouvelables France
Contribution n°6 (Web)
Déposée le 18 juillet 2025 à 11h44
Document joint
Réponse apportée
Bonjour,
Un mémoire en réponse aux contributions n°1 à 15 a été réalisé et vient d'être ajouté au registre dématérialisé, vous pouvez le consulter dans l'onglet "documents de présentation"du registre.
Cordialement,
RWE Renouvelables France