Les contributions

Contribution n°6 (Web)

Par Olivier BERNARD
Déposée le 28 juin 2025 à 20h23
Mr le Commissaire enquêteur,

L'éolien est peut être une énergie décarbonée intéressante, mais regardons la réalité en face : la politique de développement de cette énergie est totalement incohérente. En laissant les promoteurs s'installer où ils veulent, le développement éolien finit par nuire à sa finalité première : l'écologie.

Le Poitou-Charentes en est une parfaite illustration tant le développement éolien poussé à son extrême finit par saturer le paysage avec des effets désastreux sur la biodiversité ; si l'on veut développer l'éolien, alors que nos politiques le fassent correctement en répartissant ces parcs de manière cohérente sur tout le territoire (quand en Nouvelle Aquitaine, seul le Poitou Charentes est concerné) et en réduisant la taille des parcs pour en limiter les conséquences délétères.

Cette question doit rester un choix de société décidé de manière démocratique (càd par la population) et non pas par quelques promoteurs dont les objectifs (ne nous le cachons pas) sont d'abord financiers avant d'être écologiques

Aussi, je plaide pour un avis défavorable pour ce parc éolien.

Réponse apportée

Thierry Poisson Commissaire Enquêteur le 28 juin 2025 à 23h11
Contribution d'argumentation sur la thématique de la saturation éolienne dans l'espace picto-charentais avec effets sur les paysages et la biodiversité.

Contribution n°5 (Web)

Par Edith de PONTFARCY
Déposée le 26 juin 2025 à 16h15
Monsieur le Commissaire enquêteur,

Regardons la part de l’éolien dans la consommation d’énergie finale avec les diagrammes fournis par la profession de l’éolien.

L’électricité correspond à 27% de la consommation d’énergie en France.

La part de l’éolien dans ces 27% est de 10%, soit 2,7% de la consommation d‘énergie finale avec environ 10 000 éoliennes en France !!!

Source : Observatoire de l’éolien 2024 de FRANCE RENOUVELABLES – page 66 :
https://www.france-renouvelables.fr/wp-content/uploads/2024/09/2024_ObsEOL-EncreNous-web_2024-09-14.pdf

Un avis défavorable s'impose,

Edith de Pontfarcy

PJ: Extrait Observatoire éolien - France Renouvelables 2024

Document joint

Réponse apportée

Thierry Poisson Commissaire Enquêteur le 28 juin 2025 à 23h09
Contribution complémentaire à la contribution n°2 de Mme de P. pour compléter son argumentation de contestation de la politique énergétique française actuelle.

Contribution n°4 (Web)

Par Edith de Pontfarcy
Déposée le 26 juin 2025 à 11h29
Monsieur le Commissaire enquêteur,

Concernant l’observation n° 2,

je suis particulièrement surprise de lire votre intervention

dans le cadre de cette consultation

et votre synthèse particulièrement partielle et partiale

d'une tribune émanant de personnalités qualifiées,

hautement reconnues dans le domaine de l'énergie,

et destinée à attirer l'attention des parlementaires

dans le cadre du débat sur la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE).

Avec mes salutations distinguées,

Edith de Pontfarcy

Réponse apportée

Thierry Poisson Commissaire Enquêteur le 28 juin 2025 à 23h00
Contribution rapide de contestation de ma présentation de sa 1ère contribution. Rappel : le commissaire enquêteur dans le cadre de cette nouvelle procédure de consultation du public par voie électronique doit organiser, caractériser et éventuellement modérer les contributions reçues sur le site de l'enquête. Dans cet exercice comme dans son rapport post consultation, il ne doit pas ''motiver'' ses écrits, ni ses paroles et donc ce garder d'émettre un avis sur les propos développés. En l'occurrence je me suis contenté de caractériser l'intervention de Mme de P. dans sa thématique de prise de position documentée contre la politique énergétique française actuelle.

Contribution n°3 (Web)

Par HUBERT
Déposée le 25 juin 2025 à 12h48
Monsieur le Commissaire Enquêteur,

je suis opposé à ce projet et reprends les arguments de la contribution N°1 qui fait état d'un rapport très défavorable de la MRAe.

Le vent est probablement en train de tourner à l'assemblée nationale avec un retour à la réalité et le vote d'un moratoire face à l'explosion du prix de l'électricité du fait des énergies renouvelables.

La France est redevenue le premier exportateur d'électricité en Europe.

Nous n'avons pas besoin de ces moulins à vent dont le profit va à des sociétés privées au préjudice des consommateurs que nous sommes.

Respectueusement.

Réponse apportée

Thierry Poisson Commissaire Enquêteur le 25 juin 2025 à 15h30
Contribution succincte pour rappel des problématiques liées à l'avifaune et pour référence au contexte incertain de la politique énergétique française qui serait en difficulté du fait de l'émergence d'énergies renouvelables dorénavant significatives.

Contribution n°2 (Web)

Par Edith de PONTFARCY
Déposée le 24 juin 2025 à 15h43
EOLIEN ET SOLAIRE - DOUBLEMENT DE LA FACTURE D'ELECTRICITE EN 10 ANS

Qui supporte le coût du développement des énergies renouvelables?

Un vrai scandale social et environnemental!

Bernard Accoyer et Xavier Moreno: «Combien de Français savent que l’éolien et le solaire ont fait doubler leur facture d’électricité depuis dix ans ?»
Par Bernard Accoyer et Xavier Moreno
FIGAROVOX – 23 juin 2025

https://www.lefigaro.fr/vox/economie/bernard-accoyer-et-xavier-moreno-combien-de-francais-savent-que-l-eolien-et-le-solaire-ont-fait-doubler-leur-facture-d-electricite-depuis-dix-ans-20250623

TRIBUNE - Une proposition de loi visant à instaurer un moratoire sur le développement de nouvelles installations photovoltaïques et éoliennes sera votée ce mardi 24 juin à l’Assemblée nationale. L’ancien président de l’Assemblée nationale et le président du Cérémé (think-tank) soutiennent cette initiative.Ancien président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer est président de PNC France. Xavier Moreno est président du Cérémé, un think-tank sur les questions énergétiques.

Les réactions au vote d’un amendement à la proposition de loi Gremillet suspendant temporairement les nouvelles autorisations de champs éoliens ou photovoltaïques, montrent à quel point la France est incapable de mener un débat démocratique rationnel sur un sujet certes technique mais qui touche directement le quotidien de chaque Français.

Les invectives les plus violentes sont échangées, comme dans une guerre de religion, sans le début d’une réflexion sérieuse.

Or combien de nos concitoyens et de nos responsables politiques savent que le parc déjà installé d’éoliennes et de panneaux photovoltaïques a atteint en France une puissance de 50 GW, et atteindra dans deux à trois ans une puissance de 95 GW avec la seule addition des projets déjà autorisés et en cours de déploiement ?

Combien savent que le parc nucléaire en activité a une puissance de 63 GW, et donc que l’éolien et le solaire vont dépasser le nucléaire, sans besoin d’autorisations nouvelles, jusqu’à atteindre 1,5 fois sa puissance ? Cela veut dire qu’aux heures où il y a du vent et du soleil on devra mettre à l’arrêt non seulement les barrages, mais aussi la quasi-totalité des centrales nucléaires, tout en continuant à payer pour ces dernières 90 % de leur coût, puisque l’uranium en représente moins de 10 %. Avec l’alternative d’exporter de l’électricité à un prix de plus en plus souvent négatif !

Prix garanti par le contribuable

Combien savent que cette politique énergétique, calquée sur celle de l’Allemagne, leur fait payer le coût de deux systèmes électriques, nucléaire et renouvelables intermittentes non pilotables, a fait doubler leur facture depuis dix ans, et n’a pas eu d’effet positif sur le climat puisque, à la différence de l’Allemagne, on remplace en France une électricité nucléaire déjà décarbonée par une autre ?
Combien savent que les producteurs éoliens ou solaires sont payés à un prix garanti par le contribuable, même quand on n’a pas besoin de leur électricité, et sont indemnisés quand on leur demande d’arrêter de produire pour protéger l’équilibre du réseau, tandis qu’EDF n’a pas d’autre choix que de répercuter sur le prix de l’électricité nucléaire les pertes subies quand les réacteurs sont ralentis, ou doivent être arrêtés, pour les mêmes raisons d’équilibre du réseau ?

Combien savent que l’électricité est très peu stockable à grande échelle, et donc qu’un réseau alimenté en forte proportion d’électricité intermittente est très coûteux à stabiliser, et court plus de risques de black-out ?
Beaucoup ont compris que derrière les slogans écologiques se cachent de puissants intérêts industriels et financiers, et qu’à la fin ce sont les Français qui paient, que ce soit à travers la fiscalité ou leurs factures d’énergie.

À l’inverse, beaucoup de nos concitoyens savent qu’une électricité plus chère les dissuade d’abandonner leur chaudière à fioul ou à gaz. Beaucoup se doutent que couvrir la France et nos côtes d’éoliennes ou nos champs de panneaux solaires n’est pas une voie évidente pour protéger le climat et l’environnement. Beaucoup constatent que l’administration de l’énergie, si elle lance de grandes consultations publiques, se garde bien de donner des études comparatives d’impact, social, environnemental, et économique, des différentes politiques énergétiques possibles.

Beaucoup ont compris que derrière les slogans écologiques se cachent de puissants intérêts industriels et financiers, et qu’à la fin ce sont les Français qui paient, que ce soit à travers la fiscalité ou leurs factures d’énergie.

Étude de la situation énergétique

Beaucoup, enfin, par simple bon sens, se demandent si les grandes publicités pour ces énergies renouvelables, dépendant du soleil et de la météo, qui « vont fournir l’électricité nécessaire pour la consommation d’une ville de centaines de milliers d’habitants », suffiront à assurer leur éclairage et leur chauffage les soirs de grand froid sans vent !

En réponse à ces indignations devant un amendement parlementaire qui demande seulement de prendre le temps d’une étude sérieuse de la situation énergétique avant de poursuivre la fuite en avant aveugle qu’encouragent l’administration de l’énergie et son ministre, qui souhaitent voir publier sans délai le décret qui leur donnera les mains libres pour signer des dizaines de milliards d’euros de chèques tirés sur l’argent des Français, au seul bénéfice d’un lobby industriel privé, dans une totale impunité et irresponsabilité, est-il scandaleux de demander, comme l’Académie des sciences, une pause provisoire de douze à vingt-quatre mois ?

C’est au contraire un prérequis essentiel pour donner à nos concitoyens la matière nécessaire à tout débat démocratique : une étude indépendante, conduite par le haut-commissariat à la Stratégie et au Plan, sous le regard de l’Académie des sciences, comparant l’impact de plusieurs scénarios pour répondre aux besoins de la France en électricité, et incluant aussi les autres énergies renouvelables, décarbonées, non intermittentes et pilotables, si nécessaires pour atteindre la neutralité carbone en 2050.

Loin d’être un scandale, cette suspension temporaire est une nécessité démocratique.


Un avis défavorable s'impose donc

Réponse apportée

Thierry Poisson Commissaire Enquêteur le 24 juin 2025 à 22h05
Contribution à base de reprises d'expressions issues de médias politiques et réseaux sociaux. Développement d'avis négatifs sur la politique énergétique française avec mise en opposition de la production nucléaire française versus la production croissante et maintenant significative d'énergies renouvelables. Ces sites éoliens, voltaïques et méthaniques ''génèreraient'' à court terme un gaspillage d'électricité nucléaire dans un contexte de surproduction récurrente.

Contribution n°1 (Web)

Par GIRARD Michel
Déposée le 24 juin 2025 à 12h46
Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Je suis farouchement opposé au projet de parc éolien de la « Plaine-de-Thou » sur la commune de Rouillé (86) au regard des mesures ERC irrecevables pour les chiroptères.

En effet, comme le fait remarqué en dans son rapport, la MRAe relève et notifie plusieurs points. (Cf : 02-Avis MRAe 2025APNA108-17.06.2025 en pj) :

* - toutes les éoliennes sont situées à moins de 200 m du réseau de haies, dont une notamment qui est située à une distance de 59 m seulement.

* - que le dossier ne présente pas de recherches alternatives sur d'autres sites, au-delà des variantes étudiées sur la ZIP.

* - au porteur de projet d’exposer les raisons pour lesquelles les distances de référence pour les chiroptères ne peuvent être respectées, particulièrement pour l’éolienne E2 (59m).

* - qu'en l'état, la démonstration de la séquence d’évitement/réduction n’apparaît pas complètement réalisée et n’est pas suffisante pour justifier une bonne prise en compte des impacts du projet sur les espèces protégées et leurs habitats. Les mesures de réduction proposées ne permettent pas d’écarter les risques de destruction d’espèces protégées, par collision ou barotraumatismes avec les pales des éoliennes, ni d’altération des habitats d’espèces protégées.

* - que le projet ne démontre pas l'absence de nécessité de recourir aux dispositions dérogatoires prévues par le Code de l'environnement portant sur la destruction d'espèces protégées ou de leurs habitats.

* - que les recommandations figurant dans les lignes directrices (développées par Eurobats) ne sont pas suivit pour la prise en compte des chauves-souris ainsi que le non-respect d'une distance minimale de 200 m entre les éoliennes et les habitats sensibles pour les chauves-souris (boisements, haies, zones humides, cours d’eau) afin de limiter les risques de mortalité de ces espèces.

* - que l'efficacité de la mesure de bridage (potentiellement bénéfique...) nécessite d'être évaluée.

Sachant qu'un rotor tournoie entre 250 et 300 km/h en bout de pale, le principe de relevé de mortalité, réalisé en recherche que sur un périmètre de 50 m d'une éolienne est ubuesque.
Combien même, la découverte de fragments est mission impossible, étant effacée par la prédation et l'activité agricole intensive de proximité.
Si personnellement, j'avoue devoir retourner en classe pour mon orthographe, il est franchement souhaitable que de leur côté, ils prennent des cours de mécanique classique sur la physique des collisions !!!
Une caméra thermique serait idoine pour la réalisation d'observations ainsi qu'un prélèvement ADN sur la tranche des pales, mais certainement pas par le principe farfelu de recherche des œufs de Pâques. J'y ai participé, c'est une ineptie totale !

Les annonces du pétitionnaire concernant les bridages périodiques sont une fumisterie notoire ! Car si l'on considère que, avec le cumul de : l'intermittence des vents, des pannes, des séances de maintenance et les arrêts obligés pour la gestion d'équilibrage du rzo électrique, nous pouvons sérieusement douter sur la réalisation de bridages préventifs qui ne saurait que grever leur "production"...

Le porteur de projet conclut que les effets cumulés sont jugés comme significatifs pour l ’Avifaune, mais non-significatifs pour les chiroptères (?)... Là, ils sont très forts d'avancer cette exception, alors que les éoliennes sont situées à moins de 200 m du réseau de haies voir 59 m pour l'une.
Bref 10 contre 1, que la triste solution va être trouvée pour pallier à ça, les haies serons arrachées et "replantées" plus loin d'une manière aseptisée, sur d'hypothétiques parcelles de "compensation" qui sont inexistantes à ce jour !

La mauvaise volonté du pétitionnaire, n'est conduite que sur un objectif purement lucratif plébiscité par un dogme se prétendant "écologique" et non sur la préservation de la biodiversité déjà mal en point, mais bien vivante localement.
Profitant plus de venir se plugger sur le câblage de raccordement mis en place pour les parcs voisins.
Ce projet est fortement compromis, car il vient s'ajouter aux hachoirs déjà implantés dans des secteurs proches.
Les directives Eurobat sont aucunement respectées. (Cf pages 6.7.8 :01-Note_Tech_eolien_SFEPM_2-12-2020.pdff en pj)

La MRAe d'une indépendance fonctionnelle vis à vis de la DREAL et de l'État est une mission qui bénéficie d'un personnel qualifié et compétent, pour réaliser son avis.

Pour ces raisons entre autres, nous vous prions d'émettre un rapport avec un avis défavorable.

Veuillez recevoir Monsieur le Commissaire Enquêteur, mes respectueuses salutations.

M. Michel GIRARD,

2 pièces jointes :
01-Note_Tech_eolien_SFEPM_2-12-2020.pdf
02-Avis MRAe 2025APNA108-17.06.2025

Documents joints

Réponse apportée

Thierry Poisson Commissaire Enquêteur le 24 juin 2025 à 22h23
Contribution qui s'organise autour des divers points de questionnement produits par la mission régionale environnementale MRAe lors de son avis récemment rendu. Nous attendrons le mémoire en réponse du porteur de projet face aux problématiques environnementalistes soulevées par la MRAe et éclairées par Mr Michel G autour de la préservation des chiroptères présents en nombre sur le secteur concerné.

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