Contribution n°9 (Web)
Par VINSON Lucien
Déposée le 30 avril 2025 à 07h33
Déposée le 30 avril 2025 à 07h33
Une modification nécessaire et bien pensée. Du beau travail.
Bravo !
Bravo !
Contribution n°8 (Web)
Par Patrick Couffin
Déposée le 28 avril 2025 à 17h15
Déposée le 28 avril 2025 à 17h15
Bonjour Madame,
La mairie clame ses grandes orientations du PLU autour de 9 axes :
1. Une ville nature
La ville s’empare de plus de 14 hectares de terres agricoles fertiles pour son projet d’écoquartier aux Ecouardes. Parallèlement, ce projet est destiné à absorber les dépenses liées à la rénovation du cœur de ville, place Charles de Gaulle. Ce montage financier, élaboré en collaboration avec Grand Paris Aménagement, soulève des interrogations sur la préservation des espaces naturels et agricoles.
2. Une ville de qualité, fière de son patrimoine
Pourquoi le périmètre de protection autour de l’église Notre-Dame de l’Assomption [Périmètre Délimité des Abords (PDA)] a-t-il été restreint ? Cette mesure semble aller à l’encontre de la valorisation du patrimoine. Expliquez en quoi la restriction du Périmètre Délimité des Abords constitue une amélioration.
3. Une ville culturelle
Le programme culturel de Taverny reste comparable à celui des autres villes, sans se démarquer. En comparaison, les villes limitrophes offrent des programmes beaucoup plus foisonnants. Taverny possède un héritage de manifestations culturelles qui ont été perpétuées au fil du temps.
4. Une ville dynamique
Les festivités locales (BROCANTE, FÊTE DE LA MUSIQUE, DO YOU REMEMBER FESTIVAL, FÊTE NATIONALE, JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE, TAVERNY FAIT SA STAR, FESTIVAL DU CINÉMA, MARCHÉ ET ANIMATIONS DE NOËL) restent similaires à celles organisées dans d’autres communes, et rejoignent l’auto-proclamation d’une « ville culturelle ».
5. Une ville sûre
Les critères définissant Taverny comme une ville sûre restent flous, d’autant plus que la sécurité varie selon les quartiers. Comparée à des communes telles que Saint-Prix, Soisy-sous-Montmorency ou L'Isle-Adam, Taverny se positionne dans une dynamique compétitive mais non exceptionnelle. Si la vidéoprotection et le doublement des effectifs de la police municipale sont des engagements démonstratifs, ils ne reflètent pas statistiquement une diminution des actes de délinquance ou d’incivilités. À noter également, des faits divers comme l’intervention du RAID à Taverny (16 avril 2025) mettent en lumière des problèmes sécuritaires ponctuels.
6. Une ville solidaire
Le CCAS œuvre depuis longtemps pour soutenir les plus démunis, comme dans toutes les communes. Rien de particulièrement exceptionnel ici. Solidaire ? Pourtant, en 2017, l’épicerie sociale tenue par le Secours populaire, qui venait en aide à 300 familles, a été expulsée. Par définition, une ville solidaire devrait réduire les inégalités en garantissant l’accès à des services essentiels tout en soutenant les groupes vulnérables. Force est de constater que Taverny ne remplit pas pleinement ces critères.
7. Une ville exemplaire
Les caractéristiques d’une ville exemplaire — inclusion sociale, développement durable, participation citoyenne, innovation et modernité, soutien à la culture et au patrimoine, sécurité et qualité de vie — sont insuffisamment développées à Taverny. Par exemple :
o Inclusion sociale : loin d’être une priorité.
o Développement durable : les efforts restent limités.
o Participation citoyenne : souvent encadrée ou réalisée en toute discrétion.
o Innovation et modernité : absentes.
o Soutien à la culture : quelques initiatives modestes.
o Qualité de vie : comparable à d’autres communes.
8. Une ville accessible
Les infrastructures adaptées, la signalétique claire, les espaces publics inclusifs, l’accessibilité numérique, la sensibilisation, et les transports publics accessibles sont encore insuffisants.
9. Une ville structurée
Une ville structurée repose sur des critères tels que l’urbanisme planifié, des infrastructures solides, une administration efficace, une mobilité fluide, un équilibre économique et social, ainsi qu’une vision à long terme. À Taverny, l’absence d’une véritable vision à long terme, notamment concernant les changements climatiques, disqualifie l’idée d’une ville structurée moderne. La planification semble davantage refléter l’approche des « maires bâtisseurs » du siècle dernier.
Pour conclure sur les axes des grandes orientations, Taverny investit beaucoup dans une communication dogmatique, laissant en réalité peu de place à l'échange et à la participation citoyenne. De la même façon, il y a quelques années, Taverny, à grand renfort de publicité, lançait son Agenda 21 : « mini-forêt, éco-pâturage déserté par les moutons, mais destruction des terres agricoles cultivées, etc. ».
Le PLU proposé s'inscrit dans la même logique : beaucoup d'intentions proclamées, mais peu d'actions concrètes en faveur de l'environnement.
Bien cordialement
La mairie clame ses grandes orientations du PLU autour de 9 axes :
1. Une ville nature
La ville s’empare de plus de 14 hectares de terres agricoles fertiles pour son projet d’écoquartier aux Ecouardes. Parallèlement, ce projet est destiné à absorber les dépenses liées à la rénovation du cœur de ville, place Charles de Gaulle. Ce montage financier, élaboré en collaboration avec Grand Paris Aménagement, soulève des interrogations sur la préservation des espaces naturels et agricoles.
2. Une ville de qualité, fière de son patrimoine
Pourquoi le périmètre de protection autour de l’église Notre-Dame de l’Assomption [Périmètre Délimité des Abords (PDA)] a-t-il été restreint ? Cette mesure semble aller à l’encontre de la valorisation du patrimoine. Expliquez en quoi la restriction du Périmètre Délimité des Abords constitue une amélioration.
3. Une ville culturelle
Le programme culturel de Taverny reste comparable à celui des autres villes, sans se démarquer. En comparaison, les villes limitrophes offrent des programmes beaucoup plus foisonnants. Taverny possède un héritage de manifestations culturelles qui ont été perpétuées au fil du temps.
4. Une ville dynamique
Les festivités locales (BROCANTE, FÊTE DE LA MUSIQUE, DO YOU REMEMBER FESTIVAL, FÊTE NATIONALE, JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE, TAVERNY FAIT SA STAR, FESTIVAL DU CINÉMA, MARCHÉ ET ANIMATIONS DE NOËL) restent similaires à celles organisées dans d’autres communes, et rejoignent l’auto-proclamation d’une « ville culturelle ».
5. Une ville sûre
Les critères définissant Taverny comme une ville sûre restent flous, d’autant plus que la sécurité varie selon les quartiers. Comparée à des communes telles que Saint-Prix, Soisy-sous-Montmorency ou L'Isle-Adam, Taverny se positionne dans une dynamique compétitive mais non exceptionnelle. Si la vidéoprotection et le doublement des effectifs de la police municipale sont des engagements démonstratifs, ils ne reflètent pas statistiquement une diminution des actes de délinquance ou d’incivilités. À noter également, des faits divers comme l’intervention du RAID à Taverny (16 avril 2025) mettent en lumière des problèmes sécuritaires ponctuels.
6. Une ville solidaire
Le CCAS œuvre depuis longtemps pour soutenir les plus démunis, comme dans toutes les communes. Rien de particulièrement exceptionnel ici. Solidaire ? Pourtant, en 2017, l’épicerie sociale tenue par le Secours populaire, qui venait en aide à 300 familles, a été expulsée. Par définition, une ville solidaire devrait réduire les inégalités en garantissant l’accès à des services essentiels tout en soutenant les groupes vulnérables. Force est de constater que Taverny ne remplit pas pleinement ces critères.
7. Une ville exemplaire
Les caractéristiques d’une ville exemplaire — inclusion sociale, développement durable, participation citoyenne, innovation et modernité, soutien à la culture et au patrimoine, sécurité et qualité de vie — sont insuffisamment développées à Taverny. Par exemple :
o Inclusion sociale : loin d’être une priorité.
o Développement durable : les efforts restent limités.
o Participation citoyenne : souvent encadrée ou réalisée en toute discrétion.
o Innovation et modernité : absentes.
o Soutien à la culture : quelques initiatives modestes.
o Qualité de vie : comparable à d’autres communes.
8. Une ville accessible
Les infrastructures adaptées, la signalétique claire, les espaces publics inclusifs, l’accessibilité numérique, la sensibilisation, et les transports publics accessibles sont encore insuffisants.
9. Une ville structurée
Une ville structurée repose sur des critères tels que l’urbanisme planifié, des infrastructures solides, une administration efficace, une mobilité fluide, un équilibre économique et social, ainsi qu’une vision à long terme. À Taverny, l’absence d’une véritable vision à long terme, notamment concernant les changements climatiques, disqualifie l’idée d’une ville structurée moderne. La planification semble davantage refléter l’approche des « maires bâtisseurs » du siècle dernier.
Pour conclure sur les axes des grandes orientations, Taverny investit beaucoup dans une communication dogmatique, laissant en réalité peu de place à l'échange et à la participation citoyenne. De la même façon, il y a quelques années, Taverny, à grand renfort de publicité, lançait son Agenda 21 : « mini-forêt, éco-pâturage déserté par les moutons, mais destruction des terres agricoles cultivées, etc. ».
Le PLU proposé s'inscrit dans la même logique : beaucoup d'intentions proclamées, mais peu d'actions concrètes en faveur de l'environnement.
Bien cordialement
Document joint
Contribution n°7 (Web)
Par PATRICK COUFFIN
Déposée le 28 avril 2025 à 16h53
Déposée le 28 avril 2025 à 16h53
Bonjour,
Pourquoi le périmètre de protection autour de l’église Notre-Dame de l’Assomption [Périmètre Délimité des Abords (PDA)] a-t-il été restreint ? Cette mesure semble aller à l’encontre de la valorisation du patrimoine.
Il convient également de s’interroger sur la pertinence du passage de la zone Nm à la zone Uh pour les coteaux en lisière de la forêt, auparavant situés dans l’ancien périmètre de protection, un déclassement qui autorisera la construction de bâtiments neufs, dans la limite de 15 % d’emprise au sol par unité foncière, avec une hauteur maximale de 11 m, voire davantage en cas de dérogation. S’ajoute à cela un recul significatif du périmètre de protection autour du monument historique. Les autorisations d’urbanisme seront ainsi moins contraignantes, l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France (ABF) n’étant plus requis.
Expliquez en quoi la restriction du Périmètre Délimité des Abords constitue une réelle amélioration.
Bien cordialement
Pourquoi le périmètre de protection autour de l’église Notre-Dame de l’Assomption [Périmètre Délimité des Abords (PDA)] a-t-il été restreint ? Cette mesure semble aller à l’encontre de la valorisation du patrimoine.
Il convient également de s’interroger sur la pertinence du passage de la zone Nm à la zone Uh pour les coteaux en lisière de la forêt, auparavant situés dans l’ancien périmètre de protection, un déclassement qui autorisera la construction de bâtiments neufs, dans la limite de 15 % d’emprise au sol par unité foncière, avec une hauteur maximale de 11 m, voire davantage en cas de dérogation. S’ajoute à cela un recul significatif du périmètre de protection autour du monument historique. Les autorisations d’urbanisme seront ainsi moins contraignantes, l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France (ABF) n’étant plus requis.
Expliquez en quoi la restriction du Périmètre Délimité des Abords constitue une réelle amélioration.
Bien cordialement
Contribution n°6 (Web)
Par BAETA Yolande
Déposée le 25 avril 2025 à 23h07
Déposée le 25 avril 2025 à 23h07
Taverny, le 25 avril 2025
À l’attention de Madame la Commissaire Enquêtrice
Objet : Observation relative à la réduction du périmètre délimité des abords de l’église Notre-Dame de Taverny
Madame la Commissaire Enquêtrice,
Je me permets de vous adresser cette contribution dans le cadre de l’enquête publique portant sur la création d’un périmètre délimité des abords (PDA) de l’église Notre-Dame de Taverny.
Je souhaite, par ce courrier, exprimer plusieurs réserves importantes concernant les conditions dans lesquelles cette procédure a été engagée ainsi que sur le fond du projet présenté.
Un contexte défavorable à une décision éclairée :
La délibération municipale relative au PDA a été adoptée lors du Conseil municipal du 12 février 2025, dans une séance déjà largement consacrée à l’examen du budget primitif. Le dossier soumis à délibération comprenait plus de 800 pages et a été transmis seulement quelques jours avant la séance (6 jours au lieu des 15 jours prévus par la législation), limitant fortement la capacité des élus à étudier l’ensemble des documents de manière approfondie.
Bien que la délibération ait été adoptée à l’unanimité, on peut légitimement s’interroger sur le niveau réel d’information dont disposaient les conseillers municipaux au moment du vote, compte tenu de la complexité du sujet et de la manière dont il était présenté.
Un intitulé et une rédaction ambigus :
Le titre de la délibération fait état de la « création » d’un périmètre, alors qu’il s’agit en réalité d’une réduction significative du périmètre de protection existant, qui passe de 103,62 hectares à 40,20 hectares, soit une baisse de plus de 60 %.
Une telle transformation ne peut être assimilée à une simple formalisation : il s’agit bien d’un changement de nature, qui aurait dû être explicitement débattu. Or, selon l’article L.621-30 du Code du patrimoine, toute modification du périmètre protégé doit être justifiée, motivée et faire l’objet d’un débat public, ce qui n’a pas été suffisamment respecté.
Une information insuffisante pour les élus comme pour les citoyens :
Je déplore également le manque de clarté des documents mis à disposition, notamment :
• L’absence de plan comparatif lisible entre l’ancien et le nouveau périmètre,
• L’absence de justification détaillée pour les bâtiments ou zones désormais exclus de la protection,
• Le manque de documents pédagogiques accessibles aux habitants,
• Et l’absence totale de concertation en amont avec les riverains.
Un risque réel pour le patrimoine tabernacien :
Réduire aussi largement le périmètre de protection risque d’avoir des conséquences importantes sur le centre-ville ancien de Taverny. Cette mesure pourrait affaiblir les garde-fous patrimoniaux, faciliter des projets de densification non encadrés, et menacer l’équilibre architectural et historique du secteur.
En conséquence, je demande :
• La réouverture d’une concertation approfondie, accompagnée de la transmission d’éléments cartographiques et d’analyse patrimoniale précis ;
• Une reformulation de la délibération, en accord avec la réalité de son objet et de ses conséquences ;
• La suspension de la procédure en cours, en attendant qu’une évaluation complète et partagée soit menée avec l’ensemble des parties prenantes.
Je vous remercie de l’attention que vous porterez à cette observation, et reste bien entendu à disposition pour tout échange complémentaire.
Veuillez agréer, Madame la Commissaire Enquêtrice, l’expression de mes salutations distinguées.
Yolande BAETA
Conseillère municipale
Présidente du groupe socialiste – Ville de Taverny
À l’attention de Madame la Commissaire Enquêtrice
Objet : Observation relative à la réduction du périmètre délimité des abords de l’église Notre-Dame de Taverny
Madame la Commissaire Enquêtrice,
Je me permets de vous adresser cette contribution dans le cadre de l’enquête publique portant sur la création d’un périmètre délimité des abords (PDA) de l’église Notre-Dame de Taverny.
Je souhaite, par ce courrier, exprimer plusieurs réserves importantes concernant les conditions dans lesquelles cette procédure a été engagée ainsi que sur le fond du projet présenté.
Un contexte défavorable à une décision éclairée :
La délibération municipale relative au PDA a été adoptée lors du Conseil municipal du 12 février 2025, dans une séance déjà largement consacrée à l’examen du budget primitif. Le dossier soumis à délibération comprenait plus de 800 pages et a été transmis seulement quelques jours avant la séance (6 jours au lieu des 15 jours prévus par la législation), limitant fortement la capacité des élus à étudier l’ensemble des documents de manière approfondie.
Bien que la délibération ait été adoptée à l’unanimité, on peut légitimement s’interroger sur le niveau réel d’information dont disposaient les conseillers municipaux au moment du vote, compte tenu de la complexité du sujet et de la manière dont il était présenté.
Un intitulé et une rédaction ambigus :
Le titre de la délibération fait état de la « création » d’un périmètre, alors qu’il s’agit en réalité d’une réduction significative du périmètre de protection existant, qui passe de 103,62 hectares à 40,20 hectares, soit une baisse de plus de 60 %.
Une telle transformation ne peut être assimilée à une simple formalisation : il s’agit bien d’un changement de nature, qui aurait dû être explicitement débattu. Or, selon l’article L.621-30 du Code du patrimoine, toute modification du périmètre protégé doit être justifiée, motivée et faire l’objet d’un débat public, ce qui n’a pas été suffisamment respecté.
Une information insuffisante pour les élus comme pour les citoyens :
Je déplore également le manque de clarté des documents mis à disposition, notamment :
• L’absence de plan comparatif lisible entre l’ancien et le nouveau périmètre,
• L’absence de justification détaillée pour les bâtiments ou zones désormais exclus de la protection,
• Le manque de documents pédagogiques accessibles aux habitants,
• Et l’absence totale de concertation en amont avec les riverains.
Un risque réel pour le patrimoine tabernacien :
Réduire aussi largement le périmètre de protection risque d’avoir des conséquences importantes sur le centre-ville ancien de Taverny. Cette mesure pourrait affaiblir les garde-fous patrimoniaux, faciliter des projets de densification non encadrés, et menacer l’équilibre architectural et historique du secteur.
En conséquence, je demande :
• La réouverture d’une concertation approfondie, accompagnée de la transmission d’éléments cartographiques et d’analyse patrimoniale précis ;
• Une reformulation de la délibération, en accord avec la réalité de son objet et de ses conséquences ;
• La suspension de la procédure en cours, en attendant qu’une évaluation complète et partagée soit menée avec l’ensemble des parties prenantes.
Je vous remercie de l’attention que vous porterez à cette observation, et reste bien entendu à disposition pour tout échange complémentaire.
Veuillez agréer, Madame la Commissaire Enquêtrice, l’expression de mes salutations distinguées.
Yolande BAETA
Conseillère municipale
Présidente du groupe socialiste – Ville de Taverny
Document joint
Contribution n°5 (Web)
Par Monique Périé de La Manine
Déposée le 19 avril 2025 à 14h41
Déposée le 19 avril 2025 à 14h41
Bonjour,
En tant que Tabernacienne, si je prends le temps de déposer mon avis sur cette enquête, c'est pour diverses raisons :
Pourquoi cette volonté soudaine de revenir sur le périmètre de protection des abords de Notre Dame de Taverny et de réduire de façon drastique ce périmètre qui a pour utilité de protéger un Monument Historique classé depuis 1842 ? Cette réduction s'inscrit-elle dans une volonté de la Municipalité actuelle, de protéger, sauvegarder ce patrimoine historique dont elle est la garante pour le retransmettre aux générations futures ? En somme, réduire, est-ce protéger ?
Les Tabernaciens qui habitent à proximité d'un Monument Historique profitent de cette "identité locale" qui en fait le marqueur d'une ville. Ils en connaissent toutes les contraintes qui y sont liées mais acceptent cet état de fait parce qu'ils ont décidé de résider à côté d'un Monument Historique. Ils ont fait ce choix. Pourtant, ils pouvaient faire autrement pour éviter ces contraintes. Des contraintes qui garantissent la retransmission de ce Patrimoine aux générations futures.
Je suis surprise du pourcentage élevé (60%) de réduction demandée (plus de la moitié !). C'est réduire à une "peau de chagrin" ce périmètre qui donc ne veut plus rien dire quant à la protection des abords de Notre Dame de Taverny. Notre Monument debout depuis plus de 8 siècle mérite un meilleur traitement, un plus grand respect par ce qu'il nous rend fiers de ce qu'est Taverny.
Cette réduction a pour avantage de "libérer" de l'espace. Aussi je m'interroge fortement sur cette réduction : le château du Haut-Tertre est voisin de Notre Dame. Y aurait-il un projet que permettrait cette réduction du périmètre des abords de notre Dame ?
En somme, cette réduction, selon moi, ne vise pas à protéger mais libérer les abords de Notre Dame et est source de vives inquiétudes quant au devenir de ce périmètre.
Cordialement,
MPdLM
En tant que Tabernacienne, si je prends le temps de déposer mon avis sur cette enquête, c'est pour diverses raisons :
Pourquoi cette volonté soudaine de revenir sur le périmètre de protection des abords de Notre Dame de Taverny et de réduire de façon drastique ce périmètre qui a pour utilité de protéger un Monument Historique classé depuis 1842 ? Cette réduction s'inscrit-elle dans une volonté de la Municipalité actuelle, de protéger, sauvegarder ce patrimoine historique dont elle est la garante pour le retransmettre aux générations futures ? En somme, réduire, est-ce protéger ?
Les Tabernaciens qui habitent à proximité d'un Monument Historique profitent de cette "identité locale" qui en fait le marqueur d'une ville. Ils en connaissent toutes les contraintes qui y sont liées mais acceptent cet état de fait parce qu'ils ont décidé de résider à côté d'un Monument Historique. Ils ont fait ce choix. Pourtant, ils pouvaient faire autrement pour éviter ces contraintes. Des contraintes qui garantissent la retransmission de ce Patrimoine aux générations futures.
Je suis surprise du pourcentage élevé (60%) de réduction demandée (plus de la moitié !). C'est réduire à une "peau de chagrin" ce périmètre qui donc ne veut plus rien dire quant à la protection des abords de Notre Dame de Taverny. Notre Monument debout depuis plus de 8 siècle mérite un meilleur traitement, un plus grand respect par ce qu'il nous rend fiers de ce qu'est Taverny.
Cette réduction a pour avantage de "libérer" de l'espace. Aussi je m'interroge fortement sur cette réduction : le château du Haut-Tertre est voisin de Notre Dame. Y aurait-il un projet que permettrait cette réduction du périmètre des abords de notre Dame ?
En somme, cette réduction, selon moi, ne vise pas à protéger mais libérer les abords de Notre Dame et est source de vives inquiétudes quant au devenir de ce périmètre.
Cordialement,
MPdLM
Contribution n°4 (Web)
Par PERIE de LA MANINE
Déposée le 15 avril 2025 à 17h54
Déposée le 15 avril 2025 à 17h54
Bonjour,
Ma réflexion au regard de cette modification du périmètre des abords protégés de Notre Dame de Taverny m'interroge sur le bien fondé de cette réduction du périmètre.
Aussi quelles sont les raisons qui poussent à modifier ce périmètre qui n'avait pas fait l'objet de modification ? Pourquoi le modifier subitement alors que les propriétaires avaient connaissance de ce périmètre et qu'ils s'en accommodaient jusqu'à présent ?
Il a été précisé, lors d'un conseil municipal, que cette modification assouplissait les contraintes liées pour réaliser plus facilement des petits travaux.
Mais, je m'interroge sur le bienfondé de cette modification qui ne renforce pas la protection du monument historique Notre Dame de Taverny. Y aurait-il des projets envisagés par la municipalité et de quelle nature ?
Cordialement,
Joël Périé de La Manine
Ma réflexion au regard de cette modification du périmètre des abords protégés de Notre Dame de Taverny m'interroge sur le bien fondé de cette réduction du périmètre.
Aussi quelles sont les raisons qui poussent à modifier ce périmètre qui n'avait pas fait l'objet de modification ? Pourquoi le modifier subitement alors que les propriétaires avaient connaissance de ce périmètre et qu'ils s'en accommodaient jusqu'à présent ?
Il a été précisé, lors d'un conseil municipal, que cette modification assouplissait les contraintes liées pour réaliser plus facilement des petits travaux.
Mais, je m'interroge sur le bienfondé de cette modification qui ne renforce pas la protection du monument historique Notre Dame de Taverny. Y aurait-il des projets envisagés par la municipalité et de quelle nature ?
Cordialement,
Joël Périé de La Manine
Contribution n°3 (Web)
Par Claire-Marie
Déposée le 15 avril 2025 à 13h31
Déposée le 15 avril 2025 à 13h31
* Plan Local d'Urbanisme
Pourquoi la suppression de la zone NR et création d'une zone UH dite résidentielle ?
Est-ce une façon de rendre davantage constructible les Côteaux ?
Est ce que le calcul de l'impôt foncier, entre une zone anciennement NR passée en UH, est toujours le même ?
Règlement écrit du plan local d’urbanisme,
- la hauteur maximale ne peut excéder 11,00 mètres par rapport au niveau du sol (point 4.2.1.1) ou 7,00 m au niveau du sol (4.2.1.3)
Dans le cas de 11,00 m donc construction de petits immeubles envisageables ? Il me semblait que le Côteaux n’était plus constructible en raison de la nature de ses sols gypses, rus dont il ne semble guère être tenue compte lors de la remise d’un permis de construire actuellement, puisque certains se vantent de les avoirs détournés.
Si une majoration de la hauteur totale est autorisée (4.2.2.4), ne va-t-on pas « casser » l’harmonie existante des constructions qui à l’heure actuelle suivent l’inclinaison naturelle des Côteaux ?
- les possibilités d’extension ont été augmentées, me semble-t-il, d’une limitation à 10 m² auparavant nous sommes passés à 30 m².
Rapport de présentation du PLU
- Le commentaire concernant le Château Picot semblerait pouvoir être revu « ...parc arboré très entretenu » si seulement ça pouvait être vrai. Long de la rue de l’Ecce Homo clôture dégradée, de nombreux arbres à terre laissés à l’abandon, long de la sente des Saussaies, véritable friche qui dans certains cas déborde même sur la voie publique, mur effondré et non réparé...
* Périmètre délimité des abords.
PDA, comment se fait il que celui-ci ait été réduit sur les côteaux entre autres une grande partie de la rue de l’Ecce Homo, entre la sente des Saussaies et la sente des Tampons ?
De nouvelles constructions dans les côteaux ne sembleraient elles pas incohérentes par rapport aux réalisations actuelles de la ville (arboretum, vigne, création de parc : Edith Warthon,..).
Cette partie du périmètre ne présente-t-elle plus d’intérêt ? Selon la loi du 7 juillet 2016 celui-ci est un périmètre de protection adapté aux enjeux patrimoniaux et aux particularités de chaque monument historique et ses abords. A ma connaissance, dans ce périmètre, rue de l’Ecce Homo au moins 4 maisons sont dans la liste du Patrimoine à protéger plus la chapelle de l’Ecce Homo et à proximité , Château Picot d’un coté et La Tuyolle (Parc de l’hôpital de Taverny) de l’autre.
Pourquoi la suppression de la zone NR et création d'une zone UH dite résidentielle ?
Est-ce une façon de rendre davantage constructible les Côteaux ?
Est ce que le calcul de l'impôt foncier, entre une zone anciennement NR passée en UH, est toujours le même ?
Règlement écrit du plan local d’urbanisme,
- la hauteur maximale ne peut excéder 11,00 mètres par rapport au niveau du sol (point 4.2.1.1) ou 7,00 m au niveau du sol (4.2.1.3)
Dans le cas de 11,00 m donc construction de petits immeubles envisageables ? Il me semblait que le Côteaux n’était plus constructible en raison de la nature de ses sols gypses, rus dont il ne semble guère être tenue compte lors de la remise d’un permis de construire actuellement, puisque certains se vantent de les avoirs détournés.
Si une majoration de la hauteur totale est autorisée (4.2.2.4), ne va-t-on pas « casser » l’harmonie existante des constructions qui à l’heure actuelle suivent l’inclinaison naturelle des Côteaux ?
- les possibilités d’extension ont été augmentées, me semble-t-il, d’une limitation à 10 m² auparavant nous sommes passés à 30 m².
Rapport de présentation du PLU
- Le commentaire concernant le Château Picot semblerait pouvoir être revu « ...parc arboré très entretenu » si seulement ça pouvait être vrai. Long de la rue de l’Ecce Homo clôture dégradée, de nombreux arbres à terre laissés à l’abandon, long de la sente des Saussaies, véritable friche qui dans certains cas déborde même sur la voie publique, mur effondré et non réparé...
* Périmètre délimité des abords.
PDA, comment se fait il que celui-ci ait été réduit sur les côteaux entre autres une grande partie de la rue de l’Ecce Homo, entre la sente des Saussaies et la sente des Tampons ?
De nouvelles constructions dans les côteaux ne sembleraient elles pas incohérentes par rapport aux réalisations actuelles de la ville (arboretum, vigne, création de parc : Edith Warthon,..).
Cette partie du périmètre ne présente-t-elle plus d’intérêt ? Selon la loi du 7 juillet 2016 celui-ci est un périmètre de protection adapté aux enjeux patrimoniaux et aux particularités de chaque monument historique et ses abords. A ma connaissance, dans ce périmètre, rue de l’Ecce Homo au moins 4 maisons sont dans la liste du Patrimoine à protéger plus la chapelle de l’Ecce Homo et à proximité , Château Picot d’un coté et La Tuyolle (Parc de l’hôpital de Taverny) de l’autre.
Contribution n°2 (Web)
Anonyme
Déposée le 9 avril 2025 à 18h36
Déposée le 9 avril 2025 à 18h36
Bonjour
Je suis venue ce jour à 16.30, pour rencontrer la commissaire enquêteur à la mairie. Déjà 3 personnes attendaient devant moi, dont 2 depuis 15.30.
Nous ne pouvions pas monter à l'étage de l'urbanisme car on nous a dit que nous devions être 'accompagnés et qu'on allait venir nous chercher. C'est très étrange que la rencontre ne se trouve pas à côté de l'accueil comme souvent. Nous ne savons pas si la commissaire savait que des gens attendaient en bas et depuis longtemps.
A 17.30, la directrice de l'urbanisme est venue nous dire que nous devions revenir un autre jour que c'était fini . J'espère pouvoir revenir. Salutations
Je suis venue ce jour à 16.30, pour rencontrer la commissaire enquêteur à la mairie. Déjà 3 personnes attendaient devant moi, dont 2 depuis 15.30.
Nous ne pouvions pas monter à l'étage de l'urbanisme car on nous a dit que nous devions être 'accompagnés et qu'on allait venir nous chercher. C'est très étrange que la rencontre ne se trouve pas à côté de l'accueil comme souvent. Nous ne savons pas si la commissaire savait que des gens attendaient en bas et depuis longtemps.
A 17.30, la directrice de l'urbanisme est venue nous dire que nous devions revenir un autre jour que c'était fini . J'espère pouvoir revenir. Salutations
Contribution n°1 (Web)
Par PERIE de LA MANINE
Déposée le 9 avril 2025 à 09h04
Déposée le 9 avril 2025 à 09h04
A l'attention de Mme D Da Costa Alves, enquêteur public.
Madame,
Je tiens à apporter mon avis comme Tabernacien à l'enquête publique concernant le Périmètre Délimité des Abords.
Taverny dispose d'un riche patrimoine historique sauvegardé et retransmis par le générations passées.
Nous en sommes les dépositaires et nous avons l'obligation de le retransmettre aux générations futures de Tabernaciens.
Entre autres monuments se distingue Notre Dame de Taverny classée Monument historique en 1842. En 2020, le château de Boissy et son domaine situé à Taverny a été classé monument historique, le Ministère de la Culture estimant que l'ensemble composé du bâti (le château et ses dépendances) et du non bâti (le parc, l'allée des Marronniers et les champs) devaient être classés Monuments Historiques.
Cette protection permet à Boissy d'être retransmis intact aux générations à venir.
Or à moins de 500 mètres de ce Monument Historique va être construit un Urban Soccer sur un terrain de rugby qui vient d'être vendu à cette entreprise pour y construire un équipement sportif.
Ce périmètre délimité des abords a tout son intérêt pour Boissy comme il l'est pour l'église Notre Dame de Taverny.
Aussi, dans un soucis de préserver les abords de Boissy, classé Monument Historique, depuis l'allée des Marronniers située à 346 mètres de ce futur équipement qui donne sur les abords et le château de Boissy, je vous demande donc de bien vouloir prendre en compte l'article L621-31 du code du Patrimoine.stipulant la protection des abords d'un Monument Historique et l'inscrire sur le périmètre délimité des abords de la ville de Taverny.
Pour rappel comme l'indique le Ministère de la Culture ;
Les abords des monuments historiques
La loi du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine a redéfini les dispositions applicables aux abords de monuments historiques pour en faire un véritable outil de la politique en faveur du patrimoine culturel.
Les immeubles qui forment avec un monument historique un ensemble cohérent ou qui sont susceptibles de contribuer à sa conservation ou à sa mise en valeur sont protégés au titre des abords.
La protection au titre des abords s'applique aux immeubles situés dans un périmètre dit « délimité » c'est-à-dire un périmètre adapté aux enjeux spécifiques de chaque monument historique et de chaque territoire. Ces périmètres concertés et raisonnés permettent une plus grande lisibilité des enjeux patrimoniaux et une meilleure appropriation et compréhension des abords par les habitants.
À défaut de périmètre délimité, la protection au titre des abords s'applique aux immeubles situés dans le champ de visibilité d'un monument historique à moins de 500 mètres de celui-ci. Ces périmètres ont vocation à être transformés en périmètres délimités des abords.
Les travaux projetés dans les abords des monuments historiques sont soumis à une autorisation préalable nécessitant l'accord de l'architecte des Bâtiments de France. Ce dernier s'assure que le projet ne porte pas atteinte au monument historique ou aux abords.
Je vous remercie de prendre en compte cet avis dans l'intérêt de Taverny, de ses monuments historiques dont le Domaine de Boissy et pour les générations futures.
Cordialement,
Joël Périé de La Manine
Madame,
Je tiens à apporter mon avis comme Tabernacien à l'enquête publique concernant le Périmètre Délimité des Abords.
Taverny dispose d'un riche patrimoine historique sauvegardé et retransmis par le générations passées.
Nous en sommes les dépositaires et nous avons l'obligation de le retransmettre aux générations futures de Tabernaciens.
Entre autres monuments se distingue Notre Dame de Taverny classée Monument historique en 1842. En 2020, le château de Boissy et son domaine situé à Taverny a été classé monument historique, le Ministère de la Culture estimant que l'ensemble composé du bâti (le château et ses dépendances) et du non bâti (le parc, l'allée des Marronniers et les champs) devaient être classés Monuments Historiques.
Cette protection permet à Boissy d'être retransmis intact aux générations à venir.
Or à moins de 500 mètres de ce Monument Historique va être construit un Urban Soccer sur un terrain de rugby qui vient d'être vendu à cette entreprise pour y construire un équipement sportif.
Ce périmètre délimité des abords a tout son intérêt pour Boissy comme il l'est pour l'église Notre Dame de Taverny.
Aussi, dans un soucis de préserver les abords de Boissy, classé Monument Historique, depuis l'allée des Marronniers située à 346 mètres de ce futur équipement qui donne sur les abords et le château de Boissy, je vous demande donc de bien vouloir prendre en compte l'article L621-31 du code du Patrimoine.stipulant la protection des abords d'un Monument Historique et l'inscrire sur le périmètre délimité des abords de la ville de Taverny.
Pour rappel comme l'indique le Ministère de la Culture ;
Les abords des monuments historiques
La loi du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine a redéfini les dispositions applicables aux abords de monuments historiques pour en faire un véritable outil de la politique en faveur du patrimoine culturel.
Les immeubles qui forment avec un monument historique un ensemble cohérent ou qui sont susceptibles de contribuer à sa conservation ou à sa mise en valeur sont protégés au titre des abords.
La protection au titre des abords s'applique aux immeubles situés dans un périmètre dit « délimité » c'est-à-dire un périmètre adapté aux enjeux spécifiques de chaque monument historique et de chaque territoire. Ces périmètres concertés et raisonnés permettent une plus grande lisibilité des enjeux patrimoniaux et une meilleure appropriation et compréhension des abords par les habitants.
À défaut de périmètre délimité, la protection au titre des abords s'applique aux immeubles situés dans le champ de visibilité d'un monument historique à moins de 500 mètres de celui-ci. Ces périmètres ont vocation à être transformés en périmètres délimités des abords.
Les travaux projetés dans les abords des monuments historiques sont soumis à une autorisation préalable nécessitant l'accord de l'architecte des Bâtiments de France. Ce dernier s'assure que le projet ne porte pas atteinte au monument historique ou aux abords.
Je vous remercie de prendre en compte cet avis dans l'intérêt de Taverny, de ses monuments historiques dont le Domaine de Boissy et pour les générations futures.
Cordialement,
Joël Périé de La Manine
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