Contribution n°902 (Web)
Déposée le 18 avril 2025 à 13h02
Cela fait maintenant plus de 40ans que l’on attend un stade digne de ce nom pour le Stade Brestois , vivement la pose de la première pierre.
Une jauge un peu plus importante serait souhaitable , 18000 serait à mon avis la capacité idéale pour un petit club qui s’est maintenant solidement installé en 1ère division.
Merci aux frères Le Saint pour le formidable travail effectué sous leur présidence !
Contribution n°901 (Web)
Déposée le 18 avril 2025 à 12h59
en incluant une passerelle qui sera probablement indispensable quand tout sera construit et que l'on constatera que cela ne fonctionne pas comme voulu (dossier 3-1-B-4-annexes-février 2025" p.475 «... si ce schéma de stationnement impacte trop fortement le réseau viaire des abords du stade, des marges de manœuvre devront être mobilisées pour réaménager les accès au stade ... ».
Donc pour résoudre les problèmes de circulation et les dangers induits (conflits d'usage, accident, blocage ou allongement secours en transit etc.) par la piétonisation prévue du Bd. FanchMitt devant Ikea-LeroyMerlin (et donc base des chiffrages et pourcentages SANS cette passerelle).
Les problèmes de circulation vers et autour de FLB + stationnements ne seront pas seulement simplement reportés vers tout Coataudon-Keradrien-Botspern-Kerlaurent++ mais étendus-cumulés-aggravés du fait de la superposition des trafics sur des axes et noeuds de circulations sensibles de la zone (et que tout le monde "déguste" déjà) par l'incitation faite à utiliser la voiture individuelle (même à 2,5 p./véhicule) et qui déclare ce mode de transport "obligée d'utilisation" (Mémoire réponse p.49/283). Cela est donc un postulat de base de la pensée des initiateurs, omniprésent et "justifié" dans ce dossier à de multiples reprises. Ce qui disqualifie à mes yeux ce volet de l'étude.
Provenance d'argent mobilisé
par importance décroissante : % du total "global"
1) Prêt sur 50ans garanti à 50% par BM 39,0 M€
2) Subventions (argent public) 30,2 M€
3) Holdisports (majorité LE SAINT) 15.5 M€ 10,6%
4) Avance loyer 20ans 15,0 M€
5) SEMs (majorité publique) 3,8 M€
6) Financement participatif 1.5 M€
7) Autres actionnaires potentiels 1.0 M€ 0,7%
8) CCI 0,5 M€
Sous-total "... park" 106,5 M€
9) Infrastructures minimales (argent public) 16,5 M€
10) Passerelle (argent public) (selon estim) 18,0 M€
Sous-total "aménagements publics" 34,5 M€
Total "global" 141,0 M€ 100,0 %
dont capitaux privés 19,8 M€ 14,4%
dont argent public (hors CCI) 51,9 M€ 36,8%
Argent public + garantie appelée
en cas de défaillance sur rbt. prêt
50% de 39M€ 71,4 M€ jusqu'à 72.1%
Est-ce que cet "investissement" majoritairement public est réellement justifié ?
Pour moi, la prudence commande de demander une analyse indépendante de la cour des comptes régionale sans parti pris pour permettre au public de se prononcer en connaissance de cause AVANT de commencer les travaux.
Surtout aussi pour réellement comparer entre réhabilitation de Francis Le Blé AVEC opportunités pour le reste des quartiers autour et - en face - le projet ...-park.
Il faut que la MRAe et le SAGE soient re-consultés sur la base des "compléments apportés" pour re-vérifier en toute impartialité et dans l'intérêt public la validité des études et écrits des intéressés - apaisant sur le papier mais pas tant que cela quand on commence à gratter un peu.
Il faut des réunions publiques dans un format démocratique et où des personnes compétentes et respectueuses débattent avec des arguments étayés car il s'agit ici d'un projet autre que purement sportif et qui, de ce fait, et largement politique.
N'oublions pas qu'ici, en 2022 ou 2023, il y a eu une MENACE de la part des "preneurs de subventions publiques" de se retirer des clubs s'ils n'obtenaient pas gain de cause - est-ce d'intérêt public de céder à ce genre de procédé ?
Moi, j'appelle ça plutôt un Hold-up "sport" - ou un piratage sur le bien commun.
Le danger est de valider, à travers ce projet, une prise de pouvoir bien plus vaste qu'il n'y paraît - je donne cet exemple d'actualité : pas plus tard qu'hier, 17 avril 2025, le PDG de Safran (en parlant de Rennes) a annoncé qu'il n'implantera plus de nouvelles usines dans des villes où "les écologistes" détiendraient la mairie : 2026, je t'entends venir.
Cela veut dire que l'argent impose, par le biais des emplois, sa volonté aux populations avec une violence non-dissimulée.
1789, les lumières et l'idée de progrès véritable (social, humain, sciences du vivant et non du prochain I-phone) sont déjà loin ...
Le business "couleur sport" est érigé en une véritable religion qui prétend soumettre quiconque à son projet de "société" et demande à ce que l'on érige une 'cathédrale' à la gloire du "progrès" (celui de l'I-phone, des SUV etc.) - sinon nous allons souffrir toutes les souffrances promises dans " l'enfer écologiste ".
Le sport et le dépassement de soi sont de belles valeurs ... non boursières et qu'il faut soutenir mais pas non plus se soumettre à elles seules en oubliant toute mesure et proportionnalité, de raison et de prudence.
Il faut au moins une prolongation de l'enquête pour permettre aux citoyens de réellement lire une partie des plus de mille pages
Un habitant de Lambézellec-les-plages (de goudron)
Contribution n°900 (Web)
Déposée le 18 avril 2025 à 12h31
Contribution n°899 (Web)
Déposée le 18 avril 2025 à 12h00
Contribution n°898 (Web)
Déposée le 18 avril 2025 à 11h57
Les impacts sur l'environnement (artificialisation, mise en péril de l'approvisionnement en eau potable, construction sur terres agricoles, etc.) devraient déjà être rédhibitoires. Quel besoin de construire un tel équipement dans le contexte actuel ?
Pourquoi mettre autant d'argent public ? Au vu des montants récoltés par le club sur les saisons 2023-2024 et 2024-2025, les collectivités devraient revoir à la baisse leur participation. L'intercommunalité, le département et la région sont compétentes sur des sujets largement prioritaires (aide sociale, écoles/collèges/lycées, transports en commun, etc)
Contribution n°897 (Web)
Déposée le 18 avril 2025 à 11h49
Le Stade Francis-Le Blé fait partie de l’histoire. Il a vu naître des générations de supporters, des matchs inoubliables, des émotions gravées dans les mémoires. Mais aujourd’hui, il ne peut plus répondre aux exigences du football moderne. Il est vétuste, trop petit, impossible à rénover en profondeur sans détruire et reconstruire intégralement. Et son implantation en plein cœur d’un quartier dense ne permet pas d’imaginer une transformation sérieuse.
Face à cela, le projet Arkea Park propose une alternative réaliste, réfléchie et ambitieuse. Il ne s’agit pas d’un caprice de dirigeant ni d’un stade “bling-bling”. Il s’agit d’un équipement pensé pour le long terme, au service de tous : supporters, habitants, associations, entreprises, jeunes générations.
Pourquoi soutenir Arkea Park ?
Parce que ce stade :
• Répond aux normes de sécurité, d’accueil et d’accessibilité attendues aujourd’hui par la LFP, les supporters et les familles.
• Permettra au Stade Brestois de continuer à exister dans l’élite, sans devoir brider son développement ou envisager une relocalisation.
• Sera un levier de dynamisme économique, générant de l’emploi, des opportunités commerciales et de nouveaux événements culturels et sportifs pour la métropole.
• S’intègre dans une démarche environnementale, avec une conception économe, durable, et tournée vers les mobilités douces.
• Constitue un signal fort envoyé aux habitants : celui d’une ville qui ose investir dans son avenir, dans son attractivité, dans ce qui rassemble et inspire.
Oui à ce stade !
Contribution n°896 (Web)
Déposée le 18 avril 2025 à 11h46
Sans doute trop petit et trop vertueux en termes de respect de l’écologie (ce qui ampute le budget de 1500 ou 2000 places supplémentaires), mais essentiel !
En tant que Quimpérois, je me réjouis de faire la route avec mes enfants et de trouver dans quelques années cet équipement à quelques pas du pont de l’Iroise !
Contribution n°895 (Web)
Déposée le 18 avril 2025 à 11h43
Arkea Park est donc la seule alternative crédible. Et ce projet ne se limite pas à un nouveau stade : c’est un outil de développement global pour la métropole. Il offrira :
• Une enceinte moderne, plus sûre, plus confortable, plus accessible pour les supporters, les familles, les enfants, les personnes en situation de handicap.
• Un levier économique, avec des emplois créés, des retombées pour les commerces et l’hôtellerie, des événements culturels et sportifs qui feront vivre la ville au-delà du football.
• Un projet responsable, économe en énergie, respectueux de l’environnement, conçu pour limiter les nuisances et favoriser les mobilités douces.
• Un signal fort, enfin, pour dire que Brest est capable de porter des projets ambitieux, structurants, utiles à long terme, et non de rester figée dans la nostalgie.
Ce n’est pas un caprice. Ce n’est pas un “stade pour les riches”. C’est un équipement pour tous, pensé dans l’intérêt général. Refuser Arkea Park, ce serait se condamner à l’immobilisme, à voir notre club stagner, voire régresser. Ce serait aussi manquer une occasion unique de valoriser notre territoire.
Oui, un nouveau stade est nécessaire. Pour le club, pour la ville, pour les habitants. Pour que Brest continue à grandir, ensemble.
Contribution n°894 (Web)
Déposée le 18 avril 2025 à 11h23
Tout d'abord le coût : dans le contexte actuel de restriction budgétaire, il y aurait bien d'autres priorités d'investissements publics (infrastructures sportives dans les quartiers, santé, éducation...). Quand les contribuables ont-ils été consultés pour valider un tel investissement ? Par ailleurs est-il raisonnable que le département Finistère, dont l'équilibre budgétaire reste très précaire, débourse 6 millions d'euros pour ce projet ? Enfin, le budget du projet annoncé en 2023 pour + 106 millions € n'a pas été réévalué depuis et n'inclut donc pas l'augmentation des matériaux et de l'énergie (pour rappel le même projet était évalué à 85 millions jusqu'en 2022 et l'année suivante estimé à + 106 millions, cela donne une idée de l'envolée des coûts à répercuter d'ici 2028 s'il est construit). Ce coût n'inclut pas non plus celui de la démolition de Francis Le Blé qui sera certainement pris en charge par Brest (sujet évoqué nulle part me semble-t-il), ni celui de la passerelle piétonne du nouveau stade. Il persiste donc des flous budgétaires non négligeables autour de ce projet.
Deuxièmement la fonction de ce nouveau stade : je constate que c'est essentiellement un énième temple de la consommation plus qu'un stade de foot pur. Pourquoi donc cela serait-il au contribuable de payer pour des équipements qui installeront des entreprises privées ? Qu'a-t-on besoin de plus de restaurants, de salles de sport etc dans une zone déjà saturée par ce type de commerces ? Cela va l'encontre de l'idée que je me fais de l'intérêt général qui a pourtant été reconnu pour ce projet.
Troisièmement : pourquoi ne fait-on pas tout pour préserver cette zone agricole sur laquelle est prévue la construction du projet ? Quid de l'artificialisation de ces terres qui va à l'encontre de l'intention de la loi ZAN ? Et du discours prôné par notre président de région Loïg Chesnais Girard qui s'engageait dans la tribune du magazine B en automne 2023 (voir PJ) à préserver les terres agricoles et fertiles pour défendre notre souveraineté alimentaire ? Qui est là pour le confronter à ses engagements ?
Quatrièmement : à aucun moment on ne parle de ce qui va être fait à la place du stade Francis Le Blé. Certains comme l'UDB imaginent, sans fondement de discutions réelles en conseil municipal ou autre, une réhabilitation du quartier du Petit Paris avec plus de verdure mais quelles sont les garanties (et leurs sources) pour que ça ne soit pas une opération immobilière juteuse plutôt qu'un square ? Car c'est un des points culminants de Brest avec vue imprenable sur la rade en étage d'immeuble. Derrière le déplacement du stade en périphérie, il y a un enjeu de sortir le populaire du centre ville. Le journaliste Mickaël Correia a très bien analysé ces processus de politiques de la ville et leurs répercutions sur celles et ceux qui habitent la ville. Ce qui se joue là c'est un maillon du processus de gentrification. C'est effacer de la mémoire collective un lieu mais aussi l'identité ouvrière de Brest. L'opération de naming en est la meilleure preuve : on efface le nom d'une figure socialiste locale pour le remplacer par le nom d'une banque. A nouveau, où est l'intérêt général ? Et je voudrais souligner à ce titre la personnalité des frères Le Saint qui depuis longtemps agissent en coups de pression auprès de Brest métropole dès qu'ils rencontrent des contrariétés sur l'avancement du projet, leurs intérêts privés étant plus importants que l'intérêt général semble-t-il. Exemple criant : la conférence de presse organisée le 19 juin 2023 suite aux menaces des frères Le Saint de se désengager du club de foot mais aussi du Brest Bretagne handball (que Gérard et Denis Le Saint dirigent également) si le nouveau stade ne se faisait pas.
Et dernier point qui me pose un gros problème : le manque total de transparence et de débat public sur la possibilité de rénover Francis Le Blé.
La métropole n'a jamais organisé de véritable enquête publique comme celle d'aujourd'hui, et pourquoi attendre que le permis de construire ait été obtenu pour le faire, quand tout semble déjà joué d'avance ?
Que dire de l’interdiction du maire de Guipavas de laisser se tenir le 27 janvier 2024 une réunion tout ce qu’il y a de plus apaisé et pacifique entre citoyen.nes intéressé.es d’en savoir plus sur le projet ? (voir article : https://thierry-fayret.typepad.fr/accueil/2024/02/nouveau-stade-obstruction-%C3%A0-la-d%C3%A9mocratie-citoyenne-%C3%A0-guipavas-.html).
Que dire de l'impossibilité d'obtenir la publication de l'étude commanditée par la ville pour la rénovation du stade Francis Le Blé ? Pour rappel cette étude aurait coûté quelques 40 000€ à la collectivité. La CADA a été saisie par une association locale sur le sujet en février 2024 et n'a reçu aucun document de la part de la métropole et a émis un avis favorable (voir PJ) à la communication du document. Suite à cette démarche cependant, la mairie a continué à faire la sourde oreille et rien n'a été rendu public. Je considère cela comme un manquement grave à la transparence de la vie publique.
Quant à l'option de rénover le stade actuel, on peut donc considérer qu'elle n'a jamais été envisagée de manière sérieuse et approfondie par nos décideurs politiques. Pourtant ce n'est pas faute d'avoir des exemples de rénovation de stades en centre ville ailleurs en France - le Moustoir à Lorient, la Meinau à Strasbourg pour ne citer qu'eux.
Vous comprendrez aisément au vu de ces éléments factuels mon inquiétude et les motifs de mon insatisfaction face à ce projet.
Documents joints
Contribution n°893 (Web)
Déposée le 18 avril 2025 à 11h22
S'il y a des gens qui sont contre, c'est qui sont bêtes.