Contribution n°956 (Web)
Déposée le 19 avril 2025 à 11h49
Comprenez-moi bien, je suis plutôt sceptique sur ce projet depuis le début, mais à la lecture de ce document, je suis carrément atterrée de voir qu'il est si en-deçà de ce qui serait attendu par une instance comme la MRAE.
Si le projet était sérieux et si "écologique" qu'avancé par les porteurs de projet, alors la MRAE n'aurait pas grand chose à redire aujourd'hui, non ? Comment défendre un tel projet après la lecture de ce document ? J'ai l'impression qu'on nage en pleine mascarade. Il nous faut un débat public de toute urgence
Contribution n°955 (Web)
Déposée le 19 avril 2025 à 11h30
Le projet se situe dans le bassin versant qui alimente pour partie (15 à 20%) en eau potable la métropole Brestoise. Selon le projet, les zones prévues pour le stationnement des véhicules VIP seront perméables pour limiter les surfaces imperméabilisées. Très bien mais aussi très gros inconvénient. Les pollutions apportées par les véhicules sur leur carrosserie ruisselleront lors des épisodes pluvieux mais même quand il ne pleuvra pas, les pots d’échappement déposeront des résidus d’hydrocarbures et autres particules fines sur le sol et s’infiltreront ainsi vers la nappe pour polluer la ressource en eau de Brest. Ce ne seront donc pas des pollutions accidentelles mais des pollutions permanentes.
Contribution n°954 (Web)
Déposée le 19 avril 2025 à 11h27
Je suis étonnée que parmi les collectivités intéressées et sollicitées pour donner leur avis (partie 3 "consultations") seules 3 sur les 10 aient exprimé un avis. Et je ne comprends pas pourquoi la mairie de Guipavas n'apparait pas dans la liste des collectivités consultées. Je vois que cette mairie a sollicité l'avis du SAGE de l'Elorn mais je ne vois pas en quoi cela la dédouane de rendre son propre avis car c'est la commune la plus impactée par le projet vu qu'il sera sur son territoire.
Par ailleurs, en parcourant l'avis rendu par le SAGE de l'Elorn, je lis p3 : "A noter tout de même que la surface imperméabilisée totale représente près de 5 ha. Le site est situé sur des gneiss relativement fissurés avec la présence d’une nappe assez haute. Il est dommage qu’aucun suivi des niveaux piézométriques n’ait pu être réalisé en période de hautes eaux afin de déterminer plus précisément le risque d’interception de la nappe. En effet, ce risque ne doit pas être négligé du fait de l’usage eau potable sur le bassin du ruisseau du Costour. Il s’agit ici d’un risque de pollution accidentelle de la nappe et d’un risque de diminution de l’infiltration des eaux pluviales donc une moindre recharge de la nappe (pour rappel, le projet se situe dans le périmètre de protection éloigné de la retenue de Goarem Vors)."
Je trouve cela inquiétant pour l'usage de notre eau potable. Qu'est-il prévu en cas de pollution accidentelle ou de sécheresse de la nappe ? Je souhaite que soit clairement inscrit à ce stade du projet la responsabilité des porteurs du projet dans ce type de scénario ainsi que l'obligation de "remise en état" par les mêmes parties.
Contribution n°953 (Web)
Contribution n°952 (Web)
Déposée le 19 avril 2025 à 10h33
Les 2 porteurs de projet, les frères Le Saint, sont à la tête du réseau Le Saint, leader français de la distribution de produits frais. Ils sont aussi gérants de sociétés immobilières, présidents et coprésidents du SB29 entre autres responsabilités.
Ils sont issus de cette idéologie qui infuse depuis les années 50 que la Bretagne doit être désenclavée, modernisée à tout va, à la pointe du progrès, quitte à ce qu'il y ait de la casse, des petits exploitants laissés sur le bas côté. Le but est d'être le plus gros, et de pouvoir, via un réseau parfois complexe de relations (dans le monde patronal, politique, journalistique etc), de responsabilités dans le domaine économique, fait fructifier son entreprise. Pour vous donner une idée de leur état d'esprit (https://www.letelegramme.fr/finistere/brest-29200/engagement-pour-huit-ans-construction-en-2025-les-annonces-sur-larkea-park-6504561.php), Denis Le Saint qui dit à propos du naming qui venait d'être dévoilé « Arkéa a son siège à quelques encablures du futur stade. C’est un acteur qui fait briller la ville et la métropole, le premier employeur privé du territoire. C’est un rayonnement dont on a besoin, une belle entité pour un stade qui portera un grand nom. Une enceinte très moderne qui fera des jaloux, je le crois (sourire) ».
Jusque là, ok, si ce n'est que cette pensée n'est pas ma tasse de thé. Après tout, les Le Saint sont des entrepreneurs qui ont de quoi être fiers de la réussite de l'entreprise familiale. Mais là où ça commence à déraper selon moi, c'est quand des projets d'entrepreneurs privés comme celui du nouveau stade font massivement appel à l'argent public. Ca, ça me dérange. En 2018, le nouveau stade devait être financé à 100% par le privé. Aujourd'hui on est à quasiment 50% d'investissement d'argent public (il s'agit bien de 50% si on décortique finement le montage financier, bien complexe, et je ne doute pas que cela est fait exprès...ce chiffre n'est jamais avancé comme tel par les porteurs de projet) ! Alors pourquoi foncerait-on dans ce projet hors sol (qui suit le modèle de l'agriculture intensive bretonne), décorrélé de la réalité financière, sociale et environnementale qui nous attend pour les décennies à venir (sujets sur lesquels je passe puisqu'évoqués dans d'autres avis) ?
Il faut bien comprendre que l'entreprise Le Saint, c'est énorme au niveau de notre métropole (et même au niveau national), elle pèse. Et vous n'avez qu'à parcourir la presse locale (Ouest France et Le Télégramme étant partenaires du Stade Brestois, je vous laisse imaginer la neutralité de l'information sur ce dossier...) pour voir combien sont encensés Gérard et Denis Le Saint. C'est un matraquage intensif dans le but de nous présenter ces 2 porteurs de projet comme généreux, engagés dans le sport local, amicaux. A titre d'exemple, trouvez-vous normal que cette semaine dans le Télégramme une double page de publicité vendant le projet de futur stade ait été ajoutée (ni plus ni moins de la propagande - voir PJ) ? Toutes les informations nécessaires sont au dossier de l'enquête publique en cours, qu'y a-t-il besoin d'aller inonder les gens d'informations orientées ? Tout ne s'achète pas, et c'est bien ce qui semble chiffonner le duo d'entrepreneurs. Avez-vous vu leur ton de menace vis-à-vis de la métropole lorsque le projet n'avançait pas comme ils le voulaient au printemps 2023 (https://www.ouest-france.fr/sport/football/stade-brestois/stade-brestois-si-ce-projet-ne-se-fait-pas-on-se-retire-previent-denis-le-saint-e82003e6-05f9-11ee-be86-c4e6f5ffafb7) ? Est-ce une manière de traiter ainsi des gens qui sont censés être les partenaires financiers de votre projet ?
Ce projet de stade, c'est une brique supplémentaire dans la construction de leur "empire" et rien ne doit s'y opposer. La rénovation de Le Blé n'a jamais été une option puisque ces 2 là avaient envie de construire un nouveau stade. Et depuis 2018, la presse relaie sans opposer d'arguments la version des Le Saint selon laquelle Le Blé n'est pas rénovable car trop vétuste. Apparemment une étude de rénovation avait quand même établi 2 scénarios de rénovation possibles (mais ce sont des bruits de couloir puisque personne n'a jamais pu consulter ce document publiquement). Cela n'a jamais été relayé dans la presse. Donc pas étonnant que la plupart des supporters et habitants de Brest croient aujourd'hui que la rénovation est impossible. C'est tout bonnement du bourrage de crâne. Et la métropole est, sans grande surprise, à leurs pieds. Je profite donc de cette enquête publique pour dire mon indignation face à ce système qui écrase tout sur son passage, à coups de fric et de manoeuvres opaques. Car ne nous trompons pas sur la suite des événements : que se passera-t-il si le SB redescend ? Que se passera-t-il quand le stade sera vieillissant dans 60 ans (qui paiera les travaux d'entretien ?) ? Que se passera-t-il si les Le Saint vendent le club ?
En tant que contribuable, je suis choqué qu'aucun débat public n'ait eu lieu à aucun moment de ce projet, avec des informations neutres et étayées, détaillées, une concertation sur ce que nous voulons pour notre ville, et pas seulement pour "l'image" de notre territoire (qui est du marketing de paillettes, et si c'est pour que rappliquent tous les parisiens en mal de nature, c'est NON, nous n'en avons pas besoin).
Je ne suis pas passéiste ni contre le progrès, mais je souhaite un débat construit, neutre, et qui se pose dans les bonnes questions (celles de l'intérêt général et du temps long), ce qui a été impossible jusque là.
Documents joints
Contribution n°951 (Web)
Déposée le 19 avril 2025 à 10h32
il y a bien d’autres choses dont il faut se préoccuper, l’avenir de nos enfants, le bien être des personnes âgées et le développement de la biodiversité, cultivons la verdure et arrêtons le bétonnage pour plus de trafic polluant.
Contribution n°950 (Web)
Déposée le 19 avril 2025 à 09h39
Contribution n°949 (Web)
Déposée le 19 avril 2025 à 09h32
Nous un couple avec 2 jeunes enfants vivant à Brest. Nous ne voyons aucun intérêt à dépenser une telle somme pour le foot. Si la commune, le département et la région souhaitent investir qu'ils le fassent dans les crèches qui manquent cruellement de places, dans les écoles bétonnées pour leur remettre de la verdure et de l'ombre et dans les locaux des écoles et leur matériel pour lequel on doit attendre des années pour qu'ils soient rénovés et remplacés.
Merci
Contribution n°948 (Web)
Déposée le 19 avril 2025 à 09h11
- Embouteillages tous le matins et tous les soirs.
- Comportements au volant "non maîtrisé", balisage routier beaucoup trop faible, et présence de la police et de la gendarmerie inexistante.
- Urbanisation continue de maisons particulières de commerces, et d'appartements
- Aucune place de parkings supplémentaires n'est prévue.
En résumé BMO recrée un centre ville de Brest en artificialisant des terres agricoles et la construction d'un stade ne va rien arranger aux problèmes actuelles. La construction de ce stade est une ineptie.
Contribution n°947 (Web)
Déposée le 19 avril 2025 à 08h25
La plus grande menace pour notre planète est l’érosion de la biodiversité. Il faut donc la préserver de toute urgence !
Aussi, il est urgent de ne plus artificialiser le peu de terres agricoles qu’il reste au Froutven.