Les contributions

Contribution n°4 (Web)

Par Eric Monné
Déposée le 4 décembre 2025 à 16h23
Madame, Monsieur,

Morzine-Avoriaz a la chance d'avoir une hôtellerie de qualité, traditionnelle et familiale. Nous devons tous, élus, [...]
Madame, Monsieur,

Morzine-Avoriaz a la chance d'avoir une hôtellerie de qualité, traditionnelle et familiale. Nous devons tous, élus, professionnels,... tout mettre en œuvre pour préserver ce tissu économique primordial.

Dans le cadre de l'enquête publique pour la modification n°3 du PLUIH du Haut-Chablais, je souhaiterai soumettre mes observations suivantes :

Les hôtels familiaux et traditionnels représentent un patrimoine unique pour Morzine. Ils
garantissent des "lits chauds" ; des emplois stables ; des investissements réguliers surtout pour le tissu économique et artisanal du Haut-Chablais.
L'hôtellerie Morzinoise est aujourd’hui menacée par des contraintes urbanistiques qui entravent sa capacité à se moderniser et à répondre aux attentes croissantes des clientèles.
Nous assistons déjà à la fermeture de nombreux établissements, et il est crucial que les règles urbanistiques n’accélèrent pas ce déclin. L’hôtellerie familiale a besoin de pouvoir évoluer pour rester compétitive et rentable, tout en accompagnant la transition de notre station vers un modèle touristique plus durable et étalé sur l’année.

C'est pourquoi, il es primordial d'exonérer des limites de surface de plancher. les hôtels agréés et ayant fait l'objet d'un classement par Atout France.
la plupart de ces hôtels dépassent déjà les surfaces de plancher autorisées par le PLUiH. Les règles actuelles, en limitant strictement ces surfaces, rendent impossibles les mises aux normes (qui nécessitent souvent plus d’espace), les améliorations de confort, ou même
l’entretien des infrastructures. Cette rigidité accélère la disparition d’un modèle que beaucoup de stations nous envient.

De façon générale, toutes mesures limitant les capacité de l'hôtellerie d'évoluer, sont fortement préjudiciable à l'économie touristique.
Il convient également de différencier ces deux types d’hébergements, afin de protéger
l’hôtellerie traditionnelle tout en encadrant strictement les projets spéculatifs. Les communes ont bien compris que les hôtels sont indispensables à leur tissu économique local, contrairement à certaines résidences touristiques, souvent utilisées par les promoteurs pour contourner les règles du PLUiH, notamment en matière de logement social. À terme, ces résidences risquent de se transformer en habitations classiques, devenant des lits froids pour le village.
La proposition de la mairie de Morzine irait dans ce sens, en renforçant la protection de l’écosystème des hôtels traditionnels.

Sans cette exonération, les hôtels traditionnels, déjà fragilisés, ne pourront ni se moderniser ni transmettre leur activité. La conséquence serait une uniformisation de l’offre, une perte
d’identité pour la station, et une dépendance accrue aux résidences secondaires, moins
créatrices de valeur locale.

La délibération de janvier 2025, adoptée par le conseil municipal, reflète une volonté politique claire de soutenir un secteur primordial pour l’avenir de Morzine.

D’autres stations alpines, comme Chamonix ou Courchevel, ont déjà adapté leur PLU pour
préserver leur hôtellerie traditionnelle, avec des résultats probants : maintien de la diversité,
satisfaction client accrue, et dynamisme économique. Morzine a tout intérêt à s’inspirer de
ces bonnes pratiques.

En tant qu’hôtelier à Morzine, je suis convaincu que cette modification est impérative et
urgente pour éviter un appauvrissement de notre offre touristique. Elle répond à un
enjeu économique, social et identitaire, tout en restant encadrée pour éviter les abus.

Enfin, cette exonération des limites de surface de plancher pour les hôtels classés de Morzine, pourrait permettre une transmission sereine d'une génération à l'autre. Il est déjà suffisamment difficile et compliqué de transmettre nos hôtels aux jeunes générations. Otons les limites qui ne permettent pas aux jeunes susceptibles de reprendre nos hôtels, de se projeter, dans l'avenir.

Salutations.

Contribution n°3 (Web)

Par AMIE
Déposée le 4 décembre 2025 à 11h24
Les constructions doivent respecter un rapport entre la hauteur de façade et la longueur de celle-ci, visant
à réaliser des bâtiments [...]
Les constructions doivent respecter un rapport entre la hauteur de façade et la longueur de celle-ci, visant
à réaliser des bâtiments massifs assis sur une base solide non étriquée (plus large que haut) pour éviter l’effet
« chandelle ». Cela s’apprécie par volume, hors balcons et escaliers.
Les constructions projetées devront se rapprocher des caractéristiques des constructions traditionnelles. Des
modifications pourront être exigées pour l'obtention de l’autorisation d’urbanisme dans le but d'améliorer
la cohérence du projet aux bâtis avoisinants, l'intégration de la construction à son environnement et son
adaptation au terrain.

On ne sait pas clairement quels sont les rapports hauteur-largeur ni ce qui serait considéré comme proportionné.Où la hauteur est-elle mesurée ? Au faîte ? Aucune précision n'est donnée sur la méthode de mesure pour les murs en angle.

Contribution n°2 (Web)

Par Marullaz Hervé
Déposée le 3 décembre 2025 à 15h15
Ci-joint nos remarques, discutées ce jour avec M. le Commissaire-Enquêteur.
Merci.

Document joint


Contribution n°1 (Web)

Par GAY Maxime
Déposée le 17 novembre 2025 à 12h44
Favorable à la mise en valeur de notre patrimoine et de l'ancienne usine hydroélectrique au col du Grand Taillet.

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