Contribution n°10 (Web)
Déposée le 28 décembre 2025 à 17h57
Contribution n°9 (Courrier)
Déposée le 16 décembre 2025 à 14h05
ADEPPA novembre 2025
ASSOCIATION DE DEFENSE DE L'ENVIRONNEMENT ET DU PATRIMOINE DU PORCIEN ET DE LA VALLEE DE L'AISNE
Du 27 octobre au 26 janvier deux enquêtes publiques sont ouvertes concernant les
implantations de 15 éoliennes entre Banogne-Recouvrance et Saint-Fergeux,
deux dossiers, deux plans complémentaires.
6+9= 15 éoliennes
6 éoliennes pour ELEMENTS, 9 pour TTR.
Deux porteurs de projets mais un parc !
Un parc de 15 éoliennes à l'ouest de Saint-Fergeux, en partie au-dessus du bois
Ladame, vers Seraincourt, Bray, Hannogne-Saint-Remy.
Les projets entremêlés en partie, de TTR et ELEMENTS ne font qu'un !
Une éolienne de TTR domine Chaudion et ne figure pas sur les plans de Elements.
Autour de ces projets, au dire de TTR, dans un rayon de 10 km, on trouve 102 éoliennes
en fonctionnement, 40 sont autorisées,
Seront construites au printemps 2026, 23 éoliennes par HSR, dans le prolongement du
projet Banogne/Saint Fergeux, entre Remaucourt, Seraincourt, Bray, Forest,
Fraillicourt...
6+9+23= 38 éoliennnes,
saturation et toujours d'autres études !
Sont projetées sur notre secteur :
3 éoliennes entre Chappes et Remaucourt, 3 éoliennes sur Saint-Germainmont,
5 éoliennes sur Sevigny-Waleppe.
Les mâts sont de plus en plus hauts, les pales de plus en plus grandes, le balisage
lumineux de plus en plus intense,
(180 m vont dominer Chaudion en plein ouest avec deux hauteurs de balisage)
saturation, pollution sonore et visuelle, dépréciation immobilière, destruction des
oiseaux.....
Votre avis sur ces 2 projets est attendu,
Les registres sont en mairie et sur le site de la préfecture.
( Vos observations peuvent se faire anonymement )
Vous pouvez voir ces projets dans les mairies respectives lors des permanences des
commissaires enquêteurs et sur le site de la préfecture ( voir les affichages et les tracts
des porteurs de projets pour les adresses).
Contribution n°8 (Courrier)
Déposée le 16 décembre 2025 à 13h49
Les projets éoliens qui nous concernent comprennent plusieurs mâts qui vont immanquablement détruire le paysage et provoquer des nuisances sonores et visuelles que plus personne n'ose nier.
Veuillez donc noter notre opposition absolue à ce projet.
Contribution n°7 (Courrier)
Déposée le 16 décembre 2025 à 13h29
À l’arrivée, après différents stades, la notion de business n’est plus un gros mot et est même pleinement assumée par des présentateurs de projets devenus des commerciaux.
On pourrait se féliciter de la fin de cette mascarade, si celle-ci ne laissait pas place à un cynisme certain.
L’emplacement des éoliennes ? Pas besoin d’étude aérologique, on met des machines là où il y en a déjà… c’est-à-dire là où l’on sait que les agriculteurs cèdent aux sirènes de l’argent facile.
Les nuisances ? Pas de problème puisqu’on s’est même inquiété du sort des pipistrelles, le sort des habitants par contre…
Le bruit ? on l’a mesuré (où, quand, comment) il est aux normes. L’éclairage nocturne éblouissant ? On cherche des solutions assidûment depuis des années, pour l’instant on n’a pas trouvé, mais on ne perd pas espoir.
L’enlaidissement de nos paysages ? Le design des éoliennes ne déplaît pas à tout le monde, surtout chez les habitants de centre ville.
La taille gigantesque des machines (180 m) ? ça n’est que la moitié de la tour Eiffel…
On pourrait continuer ainsi longtemps cette litanie des réponses de mauvaise foi, alors qu’en fait une seule vérité existe : celle du profit.
Ce profit est partagé entre les fabricants chinois, les installateurs étrangers, les sociétés purement commerciales et les agriculteurs désireux de rentrer des royalties sans efforts.
Bien que déclarées d’intérêt général, ces installations n’en respectent pas les règles.
Au lieu de l’indemnité foncière habituelle, consistant en un seul dédommagement calculé sur le prix du mètre carré occupé, on a bien l’achat d’une complicité pour mener à bien des projets de business totalement aberrants en termes d’écologie, d’économie, d’environnement et de respect des populations.
Si dans certaines régions on peut comprendre que le niveau de vie moyen des agriculteurs les pousse à accepter des propositions si alléchantes, ce n’est pas le cas des régions céréalières au nord de la Loire. Or curieusement c’est justement là que prolifèrent les installations.
La durée de vie d’une éolienne est de 25 à 30 ans, mais à l’heure actuelle on ne sait toujours pas recycler les pales en composite.
Pour la destruction des socles en béton, on nous assure que sont provisionnées des sommes importantes systématiques à chaque implantation.
Depuis longtemps il est d’usage de provisionner 50 000 euros par mât, seulement voilà, les premières machines installées arrivent au terme des 30 ans, et les devis de démontages s’étalent entre 200 000 et 400 000 euros. Cherchez l’erreur…
Encore faudrait-il qu’une entreprise en prenne la charge, alors que les sociétés commerciales dans le domaine éolien ne font que passer. Sociétés qui se rachètent entre elles, changent de nom ou d’actionnaires le plus souvent sous droit commercial étranger…
En fin de course ce seront les propriétaires des fonds (les agriculteurs) qui seront les responsables ultimes. Le savent-ils ?
En conclusion, avant que n’éclate le scandale éolien international inévitable, à mon tout petit niveau, je vous propose poliment de bien vouloir faire profiter de vos largesses d’autres heureux élus.
Donc NON, mille fois NON, à ces projets fumeux impliquant Saint Fergeux ;
Contribution n°6 (Web)
Déposée le 15 décembre 2025 à 15h26
Sur le dossier il est stipulé : "point en contre bas par rapport à la zone d'implantation, cela pourrait avoir un impact sur la situation sonore mesurée."
je vous suggère de faire une nouvelle mesure au 19 rue lorette (maison la plus proche du projet): 49.564728 4.209795 (90m alt), et/ou au 17 rue de joli temps 49.565948 4.210549 (100m alt)
Ces deux lieux font faces au projet et en vision directe, et sans aucun obstacle.
Contribution n°5 (Web)
Déposée le 18 novembre 2025 à 21h23
Documents joints
Contribution n°4 (Web)
Déposée le 18 novembre 2025 à 15h55
Trop c'est trop ! Saturation visuelle, destruction des oiseaux (des photos ont été apportées, prises entre la St Luc le 18 octobre et la St Hubert le 3 novembre).
Les deux projets (St Fergeux et Croix Langlet à Banogne) sont des projets distincts mais finalement communs quand on y regarde de près, car une éolienne de Banogne se situe sur Saint Fergeux. Tout est fait pour tromper la population.
Monsieur Gérard notifie son opposition aux deux nouveaux projets éoliens qui ne sont pas présentés ensemble alors qu'ils sont communs.
Réponses apportées
Bonjour M. Gérard,
Vous trouverez ci-dessous les réponses aux enjeux que vous soulevez, classées par thématique.
Cordialement,
Avifaune et migration :
Après l’analyse bibliographique de la zone d’étude, les écologues de l’ONF ont mené une campagne d’inventaire d’une année sur la zone afin de déterminer les enjeux liés à l’avifaune. On peut retrouver la cartographie de ces enjeux dans le dossier (PIECE 3, ANNEXE 3, p20, 24, 28, 34, 39). L’implantation qui a été construite afin d’éviter au maximum les enjeux annoncés a permis de dégager les impacts bruts du projet synthétisés dans le tableau p 143 de l’étude écologique. (PIECE 3, ANNEXE 3, p143). Après la mise en place des mesures d’évitement et de réduction, l’étude (décrite PIECE 3, ANNEXE 3, p154 à 159) conclut sur des impacts résiduels de faible à nul sur toutes les espèces d’oiseaux (PIECE 3, ANNEXE 3, p161).
Plus précisément sur l’enjeu migratoire, il a été étudié dans le volet écologique de l’étude d’impact.
L’étude conclut pour la migration prénuptiale (PIECE 3, ANNEXE 3, p28) :
• Aucune zone de passage préférentielle pour les grandes espèces,
• Circulation privilégiée entre boisements pour les passereaux d’affinité forestière,
• Des effectifs en migration active globalement faibles,
• Peu de rapaces,
Pour la migration postnuptiale (PIECE 3, ANNEXE 3, p35):
• Aucune voie préférentielle de migration n’a pu être identifiée, au contraire les flux s’étendent sur la totalité de la ZIP et sa proximité,
• Absence d’activité significative des rapaces,
• Effectifs conséquents de pigeon ramier en migration, dont la très grande partie passent en vol en dehors du site,
• Concentration des passereaux d’affinité forestière dans et autour des éléments fixes du paysage (bois, bosquets et haies).
Le suivi de la migration révèle des enjeux atténués par la disposition du parc en dehors des corridors importants : un couloir de migration est présumé le long de la vallée de l’Aisne, au sud du projet, mais le passage observé sur la zone d’étude correspond à un fond diffus sans phénomène particulier (PIECE 3, ANNEXE 3, p176).
Encerclement/saturation :
L’étude d’impact paysagère a bien pris en compte les effets cumulés des parcs) et projets aux alentours de la zone d’étude (Pièce 3 – ANNEXE 2, p 375 à 389) Le risque de saturation visuelle a également été étudié pour les villages les plus proches du projet (Renneville, Seraincourt, Chappes, Hannogne-Saint-Rémy, Sévigny-Waleppe, Banogne-Recouvrance, Saint-Fergeux, Le Thour, Château-Porcien et Saint-Germainmont, Pièce 3 – ANNEXE 2, p 177 à 194). L’étude conclut : « Compte-tenu du motif éolien fourni à l’état initial, les indices de saturations sont déjà élevés. Le projet aura d’avantage tendance à occuper de nouveaux angles depuis les bourgs situés à une distance supérieure à 5 kilomètres (Château-Porcien, Chappes, Le Thour, Saint-Germainmont). Depuis les bourgs situés à moins de 5 kilomètres de l’implantation, l’angle d’occupation du projet de Saint-Fergeux s’inscrira essentiellement dans des directions déjà occupées par l’éolien. » (Pièce 3 – ANNEXE 2, p389).
Projet proche de TTR sur la commune de Banogne :
Les deux projets sont portés par deux sociétés différentes Elements et TTR Energy. Il s’agit de deux implantations et demandes d’autorisations environnementales bien distinctes. Du fait de la proximité géographique et des calendriers conjoints, les deux développeurs ont réalisé les états initiaux de la majorité des études en commun. Les comités de projets avant le dépôt des dossiers avaient été réalisé à la même date afin de facilité la diffusion de l’information. Le fait que l’une des éoliennes de la société TTR soit sur la commune de Saint-Fergeux ne change rien au fait qu’il s’agit bien de deux dossiers différents, avec des sociétés qui ont collaboré pour développer des projets de manière la plus cohérente possible.
Contribution n°3 (Web)
Déposée le 8 novembre 2025 à 13h06
Contribution n°2 (Web)
Déposée le 2 novembre 2025 à 09h34
Sur les 3 communes attenantes de Remaucourt, St Fergeux et Seraincourt, ce n'est pas moins de 28 éoliennes (présentes et projet). Pourquoi encore detruire nos sols, nos paysages, notre environnement ?
Les capacités des réseaux enedis ne sont plus suffisants, pourquoi toujours plus ?
Paysage saturé, couloir migratoire impacté, sols souillés, pollués détruits... pourquoi faire ???
Non à ce nouveau projet
Réponses apportées
Bonjour,
Veuillez trouver ci-dessous nos réponses classées par thématiques. Vous souhaitant une bonne lecture.
Cordialement,
Utilité de l’éolien et Transition énergétique :
Les projets d’énergies renouvelables sont d’une grande utilité en participant à la transition énergétique et à la souveraineté énergétique française. L’objectif n’est pas de « toujours plus », mais de remplacer progressivement les énergies fossiles par des sources locales et renouvelables, en limitant les impacts autant que possible.
En effet, avant le développement des énergies renouvelables, la part d’électricité non couverte par le nucléaire et l’hydraulique provenait des centrales fossiles (charbon, fioul, gaz). L’essor de l’éolien et du solaire a permis de réduire fortement ces moyens polluants.
Selon les bilans électriques de RTE, cette tendance est confirmée :
• En 2024, la production thermique fossile a atteint son plus bas niveau depuis 2015 avec 20 TWh), grâce à l’accroissement de la production décarbonée (nucléaire, hydraulique, éolien, solaire).
• La production au gaz est passée de 30 TWh en 2022 à 17 TWh en 2024, et celle au charbon est devenue marginale (0,7 TWh, soit moins de 0,17 % du mix).
• Comparé à 2010, les productions charbon et fioul ont chuté de 19,1 TWh et 8 TWh à 1,4 TWh et 1,7 TWh, tandis que l’éolien et le solaire sont passés de 9,7 et 0,6 TWh à 46,8 et 24,8 TWh.
RTE conclut que le développement des renouvelables, notamment l’éolien, se traduit par une réduction des moyens thermiques, en complément du nucléaire et de l’hydraulique. Pour atteindre les objectifs de la PPE (33 GW d’éolien terrestre en 2030 contre 232,9 GW aujourd’hui), 10 GW supplémentaires doivent être installés.
Enfin, RTE rappelle que la sécurité d’approvisionnement repose sur un mix diversifié afin de sortir de notre dépendance aux énergies fossile et notamment au pétrole : dans cet optique, le nucléaire ne pourra pas dépasser 50 % en 2050 pour des raisons industrielles, les énergies renouvelables et notamment l’éolien devra, au minimum doubler sa capacité de production d’ici là.
Raccordement :
Le nouveau poste source « SEUIL OUEST » situé sur la commune voisine d’Ecly est envisagé comme solution de raccordement par Elements. En effet, après discussion avec ENEDIS, ce poste aura la capacité pour pouvoir raccorder le parc éolien de Saint-Fergeux au réseau électrique.
La société Elements attend maintenant d’obtenir l’autorisation environnementale afin de sécuriser officiellement le raccordement à ce poste.
Avifaune et migration:
Après l’analyse bibliographique de la zone d’étude, les écologues de l’ONF ont mené une campagne d’inventaire d’une année sur la zone afin de déterminer les enjeux liés à l’avifaune. On peut retrouver la cartographie de ces enjeux dans le dossier (PIECE 3, ANNEXE 3, p20, 24, 28, 34, 39). L’implantation qui a été construite afin d’éviter au maximum les enjeux annoncés a permis de dégager les impacts bruts du projet synthétisés dans le tableau p 143 de l’étude écologique. (PIECE 3, ANNEXE 3, p143). Après la mise en place des mesures d’évitement et de réduction, l’étude (décrite PIECE 3, ANNEXE 3, p154 à 159) conclut sur des impacts résiduels de faible à nul sur toutes les espèces d’oiseaux (PIECE 3, ANNEXE 3, p161).
Plus précisément sur l’enjeu migratoire, il a été étudié dans le volet écologique de l’étude d’impact.
L’étude conclut pour la migration prénuptiale (PIECE 3, ANNEXE 3, p28) :
• Aucune zone de passage préférentielle pour les grandes espèces,
• Circulation privilégiée entre boisements pour les passereaux d’affinité forestière,
• Des effectifs en migration active globalement faibles,
• Peu de rapaces,
Pour la migration postnuptiale (PIECE 3, ANNEXE 3, p35) :
• Aucune voie préférentielle de migration n’a pu être identifiée, au contraire les flux s’étendent sur la totalité de la ZIP et sa proximité,
• Absence d’activité significative des rapaces,
• Effectifs conséquents de pigeon ramier en migration, dont la très grande partie passent en vol en dehors du site,
• Concentration des passereaux d’affinité forestière dans et autour des éléments fixes du paysage (bois, bosquets et haies).
Le suivi de la migration révèle des enjeux atténués par la disposition du parc en dehors des corridors importants : un couloir de migration est présumé le long de la vallée de l’Aisne, au sud du projet, mais le passage observé sur la zone d’étude correspond à un fond diffus sans phénomène particulier (PIECE 3, ANNEXE 3, p176).
Etude de saturation :
L’étude d’impact paysagère a bien pris en compte les effets cumulés des parcs) et projets aux alentours de la zone d’étude (Pièce 3 – ANNEXE 2, p 375 à 389) Le risque de saturation visuelle a également été étudié pour les villages les plus proches du projet (Renneville, Seraincourt, Chappes, Hannogne-Saint-Rémy, Sévigny-Waleppe, Banogne-Recouvrance, Saint-Fergeux, Le Thour, Château-Porcien et Saint-Germainmont, Pièce 3 – ANNEXE 2, p 177 à 194). L’étude conclut : « Compte-tenu du motif éolien fourni à l’état initial, les indices de saturations sont déjà élevés. Le projet aura d’avantage tendance à occuper de nouveaux angles depuis les bourgs situés à une distance supérieure à 5 kilomètres (Château-Porcien, Chappes, Le Thour, Saint-Germainmont). Depuis les bourgs situés à moins de 5 kilomètres de l’implantation, l’angle d’occupation du projet de Saint-Fergeux s’inscrira essentiellement dans des directions déjà occupées par l’éolien. » (Pièce 3 – ANNEXE 2, p389).
Contribution n°1 (Web)
Déposée le 1 novembre 2025 à 09h08