Contribution n°1 (Web)
Déposée le 8 avril 2024 à 19h19
Il y a surtout trois points qui nous heurtent dans les pratiques douteuses de la sociale démocratie rennaise (ville et métropole):
- la zone humide répertoriée passerait aux oubliettes via une compensation qui reste à prouver, la MRAE soulignant mainte fois que la compensation ne fonctionne jamais concernant les zones humides.
- la protection de la nappe (1100ha quand même) n'est pas assez affirmée et il est plutôt indiqué l'inverse, est-ce une prédation, un pillage de la ressources sans précédent qui serait planifié ici? par exemple avec l'hydroformage de Safran, qui a besoin d'eau est-ce de l'eau qui sera fournie via la CEBR ou pillée dans la nappe ?
- L'autoritarisme publiée sous le joug du secret des affaires (sic) dans la presse se retrouve malheureusement dans la plupart des dossiers chauds de la métropole avec toujours le même niveau de mépris et d'insolences hors sol envers les contribuables/citoyens/électeurs... En effet, 29 million d'€ serait donc finalement détournés de l'objet initial pour la multinationale mortifère SAFRAN?(moteurs militaires et armements). Outre que ce projet tourne résolument le dos à un projet de société pacifié, et aux décisions mêmes du conseil de Rennes Métropole. Qui décide au final, le capital ou les citoyens? Safran ampute également les engagements de développement durable qu'il soit dévolu aux transports ou au secteur du bâtiment (priorités votées).
Ce n'est pas une consultation qui serait adapté mais un référendum local, tant la faiblesse des dernières élections ôte toute légitimité à ce type de décision (la majorité de la maire présidente élue avec à peine 30 000 voix ...est-ce que tout cela est sérieux? Bien sûr que non, comme d'autres projets polémiques; du métro B et de l'incinérateur de Rennes Villejean ou encore du dernier PLH totalement fou alors que les ressources saines manquent déjà pour répondre aux besoins des populations présentes (air, eau, les sols). Notre association adresse la demande de reposer la démocratie locale sur les épaules de ses habitants, par un référendum local et propose un avis défavorable pour cette pseudo consultation.