Les contributions

Contribution n°6 (Web)

Anonyme
Déposée le 29 septembre 2025 à 13h52
Ce chantier, franchement ça ne va créer quasiment aucun emploi sur place. À part quelques petits commerces au rez-de-chaussée, il n'y aura ni zone d'activité, ni bureaux, rien pour travailler dans le coin.
Concrètement, ça veut dire quoi ? Que tous les nouveaux habitants – et on parle de 340 logements, donc plusieurs centaines de personnes qui travaillent – vont devoir partir chaque matin à Nantes, Carquefou, Sainte-Luce ou ailleurs pour bosser.
Et là, deux gros problèmes :
Le parking de la gare est déjà trop petit. Aujourd'hui, dès 9h du matin, il n'y a déjà plus une seule place. Alors imaginez quand il y aura encore plus de monde... Si rien n'est prévu, ça va être la galère totale.
La mairie compte sur le vélo, mais il n'y a pas assez de places pour garer les vélos en sécurité. Et surtout, on ne peut pas forcer les gens à laisser tomber leur voiture si ça ne leur convient pas ou si leur trajet est compliqué en transports.
Bref, sans emplois sur place, ce projet repose uniquement sur le fait que tout le monde partira travailler ailleurs tous les jours. Résultat : encore plus de bouchons, encore moins de places de parking, et une gare complètement saturée. Un projet qui donne plutôt envi de fuir Thouaré.

Réponse apportée

LOIRE OCEAN DEVELOPPEMENT le 29 octobre 2025 à 16h15
Il est exact que le projet est avant tout résidentiel et ne prévoit pas la création de commerces ou de services intégrés. Il ne s’agit donc pas d’un quartier mixte ou d’un pôle économique, mais d’un secteur d’habitat destiné à répondre aux besoins en logements sur la commune.

Si les futurs habitants seront, pour la plupart, amenés à travailler en dehors de Thouaré, leur arrivée constituera néanmoins un levier positif pour la vie économique locale. L’augmentation de la population contribuera à soutenir les commerces existants, à renforcer la fréquentation des services de proximité (écoles, associations, équipements publics) et, à terme, à maintenir voire développer l’emploi local. Cette dynamique bénéficiera à l’ensemble de la commune en consolidant son attractivité et son tissu social.
Concernant les mobilités, la municipalité est consciente des contraintes actuelles de circulation et de stationnement, notamment aux abords de la gare et sur les principaux axes de déplacement. Ces enjeux dépassent le seul périmètre du projet : ils seront portés à une échelle plus large, en lien avec Nantes Métropole, et travaillés dans le cadre des politiques publiques de mobilité et d’aménagement du territoire.

Le département des mobilités de Nantes Métropole pilote actuellement une étude déplacement tous modes à l'échelle de la commune de Thouaré. Cette étude est réalisée par le bureau d'étude Arcadis avec pour principal objectif de construire une vision partagée et de long terme sur les mobilités à l'échelle de la commune, notamment sur les enjeux d'apaisement, de fluidification et de sécurisation des déplacements.

Contribution n°5 (Web)

Anonyme
Déposée le 28 septembre 2025 à 23h00
Ce projet est déséquilibré : il respecte les démarches administratives mais ne prend pas en compte la réalité du quotidien, en particulier la santé, la tranquillité et la sécurité des habitants.

Un des problèmes les plus évidents concerne le collège. Avec 340 logements, on peut s’attendre à 80 à 120 collégiens en plus. Les effectifs passeraient de 616 élèves en 2025 à près de 900 en très peu de temps. C’est énorme pour une petite commune comme Thouaré et rien n’a été anticipé.

Le dossier ne présente ni étude détaillée ni plan d’adaptation. Pourtant, plusieurs points posent problème :

Capacité d’accueil : le collège est déjà plein. Rien n’est prévu pour agrandir les salles, la cantine ou les espaces collectifs.

Encadrement : aucune mention d’ouverture de nouvelles classes ou de renfort d’enseignants et de surveillants.

Accès et sécurité : les abords du collège sont déjà saturés aux heures de pointe. Avec plus d’élèves, les embouteillages vont s’aggraver, le stationnement sauvage va augmenter et le risque d’accident pour les piétons, cyclistes et trottinettes sera encore plus fort. La présence ponctuelle d’un agent ne suffit pas à sécuriser la zone.

Déplacements : pas de pistes cyclables protégées, pas assez de stationnements vélos, pas de dépose-minute adapté. Dans certains secteurs, il manque même des trottoirs pour relier les habitations au collège.

Dans ces conditions, il est difficile de croire que la vie scolaire pourra continuer normalement. Sans planification claire, ce sont les familles et surtout les enfants qui subiront les conséquences de ce manque d’anticipation.

La mairie devrait prévoir une étude d’impact scolaire détaillée, une extension du collège, plus de moyens humains (Plan de recrutement d’enseignants supplémentaires, Renfort d’assistants d’éducation et de personnel de vie scolaire, Anticipation budgétaire pour accompagner la hausse des effectifs), la sécurisation et l'organisation des abords et la mise en place d’un comité de suivi avec parents d’élèves, riverains et les membres du CA du Collège.

Sans ces mesures, la ZAC va transformer le collège en un établissement surchargé, dangereux et sous-équipé pour tous nos enfants. Notre jeunesse n'est-elle pas une priorité ?

Réponse apportée

LOIRE OCEAN DEVELOPPEMENT le 29 octobre 2025 à 16h13
Réponse sur les accès et sécurité : Le projet prévoit la création de plusieurs axes de circulation mode doux (piétons et vélo) dont certains en parallèle de voirie déjà existante. En plus des stationnements vélo au sein des futurs ilots cessibles et des lots à bâtir, conformes au PLUm, le projet prévoit l'implantation d'arceaux vélos sur les espaces publics répartis en entrées et au cœur des îlets urbanisés. Au sein des ilets, les espaces publics sont aménagés sous forme de "zone de rencontre", limitées à 20km/h, où le piéton est prioritaire.

Réponse sur les déplacements : Le département des mobilités de Nantes Métropole pilote actuellement une étude déplacement tous modes à l'échelle de la commune de Thouaré. Cette étude est réalisée par le bureau d'étude Arcadis avec pour principal objectif de construire une vision partagée et de long terme sur les mobilités à l'échelle de la commune, notamment sur les enjeux d'apaisement, de fluidification et de sécurisation des déplacements

Les réponses sur les écoles et collège seront transmises ultérieurement.

Contribution n°4 (Web)

Anonyme
Déposée le 28 septembre 2025 à 22h07
(suite)

4- Hauteurs et gabarits bâtis :
Le dossier reste flou sur la hauteur exacte des constructions, notamment rue du Jaunais. Sans gabarits précis (R, R+1, R+2), les habitants ne peuvent pas mesurer l’impact visuel et paysager. Cette opacité alimente une inquiétude légitime : allons-nous perdre l’échelle humaine de notre quartier, de notre ville au profit de volumes urbains massifs et impersonnels ? Au profit d'habitants les uns sur les autres qui pourront voir chez les uns les autres sans la moindre retenue ? Est-ce normal encore une fois de sacrifier le confort, la valeur des maisons déjà construites pour de nouvelles habitations ??

5-La ZAC implique la destruction partielle de zones humides, compensée sur le papier par des créations ailleurs. Or, l’efficacité de ces compensations est très incertaine :

- les mares artificielles sont souvent peu fonctionnelles,
- les haies replantées mettent des années à retrouver leur rôle écologique,
- le suivi annoncé est flou, sans financement garanti à long terme.

De plus, le changement climatique (pluies extrêmes, sécheresses) est très peu intégré dans les dimensionnements hydrauliques. La sécurité hydrologique réelle du quartier n’est pas garantie.

Problème supplémentaire non traité : les bassins de rétention et d’infiltration prévus.
Si ces bassins ne se vident pas rapidement (sous 48 à 72 heures), ils deviendront des zones de stagnation d’eau favorables aux moustiques, avec des conséquences sanitaires et de confort pour les riverains.

Le dossier reste flou, là encore : on ne sait pas si un plan d’entretien précis (curage, désherbage, contrôle des évacuations) est prévu, ni qui en assurera la charge à long terme.

6- Qualité de vie et cadre urbain :
Le discours officiel présente le projet comme « équilibré » et « maîtrisé ». Mais derrière les mots rassurants, la réalité est la suivante :

- Thouaré va devenir une ville nettement plus dense,
- les embouteillages deviendront quotidiens,
- le calme et la fluidité de la vie locale vont disparaître,
- la sécurité des déplacements (piétons, vélos, scolaires) sera compromise si rien n’est corrigé et à ce jour, rien de concret et qui prenne en compte ce fait n'est proposé

La vérité est que la ville est sous-dimensionnée pour accueillir autant de nouveaux habitants sans investissements massifs dans les infrastructures !

N'oublions pas un aspect fondamental pour nous :
Le projet annonce un phasage, mais sans engagements concrets. En l’état : Rien n’empêche l’ouverture de plusieurs îlots en parallèle. Cela entraînerait une accumulation de nuisances : bruit, poussières, camions, restrictions de stationnement et accès compliqués.

Les habitants risquent de subir non pas une succession ordonnée de chantiers, mais un enchevêtrement permanent, rendant le quotidien pénible pendant plusieurs années.

7- Risques sanitaires pour les habitants

- Qualité de l’air : émissions de poussières fines lors des terrassements et du passage des camions, auxquelles s’ajoutent les rejets d’oxydes d’azote des moteurs diesel. Ces polluants sont reconnus pour aggraver les pathologies respiratoires (asthme, bronchite chronique), cardiovasculaires et accroître la vulnérabilité des enfants et des personnes âgées.

- Bruit et vibrations : expositions prolongées à des niveaux élevés de bruit (camions, compacteurs, engins de chantier) augmentent les risques de troubles du sommeil, fatigue chronique, anxiété, irritabilité et hypertension artérielle.

- Stress psychologique : la cohabitation durable avec des chantiers multiples (poussières, bruit, embouteillages, perte de repères visuels) contribue à un sentiment d’insécurité, de fatigue nerveuse et de baisse de qualité de vie, particulièrement pour les personnes déjà fragilisées (maladies chroniques, invalidité).

Conclusion
Le projet de la ZAC des Deux Ruisseaux, tel qu’il est conçu, sacrifie la qualité de vie, la santé et la tranquillité des habitants actuels au profit d’une densification mal anticipée. La mairie, dont la mission est de protéger ses citoyens, prépare au contraire des années de nuisances, de circulation saturée, d’écoles débordées et d’une gare insuffisante. Accueillir de nouveaux habitants ne doit pas se faire en mettant en difficulté ceux qui vivent déjà à Thouaré.

Réponse apportée

LOIRE OCEAN DEVELOPPEMENT le 3 novembre 2025 à 10h54
Réponse 4- Hauteurs et gabarits bâtis :
- cf., réponse contribution N°2
- La hauteur des constructions est réglementée dans le PLUm de Nantes Métropole. Les constructions en R+2+couronnement sont limitées à 13m, celles en R+1+couronnement sont limitées à 10m, et celles en RDC+couronnement limitées à 7m.
L’organisation du dernier niveau des constructions sous forme de couronnement, et plus précisément en attique, oblige à organiser ce dernier niveau avec un recul et sur une surface maximale de 70% de la surface de plancher du R+1. Cela permet de limiter l’impact visuel des derniers niveaux, qui ne sont pas perceptibles à hauteur d’homme depuis l’espace public ou les constructions voisines.
Les implantations des logements collectifs concernées par les hauteurs en R+2+c ont été organisées le long des axes de desserte les plus importants, pour donner un caractère plus urbain aux cœurs des ilets urbanisés, le long des rues du Jaunais, de Beaulieu et de Matière, afin de préserver le caractère champêtre sur les franges du quartier.
Les orientations des constructions de logements collectifs ont été pensées pour orienter les vues des futurs logements vers le grand paysage plutôt que vers les constructions existantes (implantations en perpendiculaire par rapport aux parcelles adjacentes par exemple)
De plus, le cahier des prescriptions architecturales, urbaines, paysagères et environnementales (CPAUPE) cadre de manière plus précise les conditions d’implantation et d’organisation des constructions. Il impose qu’une gradation des hauteurs soit recherchée afin de limiter tout effet "de masse" et d’éviter toute impression de continuité bâtie linéaire, notamment depuis les constructions voisines existantes.
Pour assurer une intégration des lots collectifs dans leur environnement immédiat, il est aussi imposé de respecter un recul avec des plantations denses sur certaines lisières des opérations, notamment en limite avec des parcelles privées riveraines.
Concernant l’ « effet barre », le CPAUPE oblige, au-delà de la règle du PLUm (césure à partir de 30m), à respecter des principes de porosités dans les façades urbaines pour proposer des volumétries rythmées et séquencées, à l’échelle humaine du quartier.

Réponse 5 - Zones Humides et gestion future :
Le projet impacte une très faible surface de zones humides (211 m² chemin de la matière et 95 m² voirie du Jaunais).
En phase chantier, puis en phase exploitation plusieurs mesures ont été définies afin de protéger les zones humides : R 15 - Mise en défens de zones humides limitrophes des travaux, R 16 – Restrictions concernant la gestion et la fréquentation du chemin de fauche, R 17 – Mesures correctives en cas de détérioration.
Grâce à ces mesures, le niveau d'impact résiduel est négligeable, aucune mesure de compensation n’est nécessaire. Des mesures d’accompagnement sont prévues et sont définies : A 6 - Gestion des milieux humides en contexte urbain, A 7 – Suppression du drainage par rigoles,
Afin de s’assurer que les mesures de réduction et d’accompagnement en faveur des zones humides fonctionnent, le porteur de projet s'engage à respecter la mesure suivante : S 2 - Suivi de l’efficacité des mesures de réduction zones humides en phase exploitation sur 10 ans, avec production d'un rapport auprès de la DDTM.
Les ouvrages seront entretenus dans un premier temps par l'aménageur LOD pendant 3 ans puis ils reviendront dans le domaines public et seront gérés en fonction de leur qualité soit par Nantes Métropole (en majorité), soit par les services de la Ville de THOUARE S/ LOIRE.

Réponse 6- Qualité de vie et cadre urbain :
Il est vrai que le projet aura un impact sur la densification de Thouaré-sur-Loire. La commune va connaître une évolution de son tissu urbain avec la création d’environ 340 logements. Toutefois, il est important de rappeler que ce chiffre est nettement inférieur à celui initialement envisagé — près de 1 500 logements dans les premières versions du projet. Cette révision traduit une volonté de la municipalité, de la Métropole et des acteurs du territoire de rechercher un équilibre entre développement et préservation du cadre de vie.
La densification reste un enjeu incontournable pour répondre aux besoins en logement, notamment pour les jeunes ménages et les familles souhaitant s’installer ou rester à Thouaré. Ces enjeux sont notamment fixés par l'Etat.
Les travaux d'aménagement seront réalisés en deux phases, les travaux de construction des logements seront échelonnés car ils sont liés au rythme de la commercialisation.
Pour la sécurité des déplacements, le projet prévoit une amélioration de la situation actuelle, avec le réaménagement des rues du Jaunais et de Beaulieu (chaucidou et trottoir pour les piétons) pour proposer des parcours sécurisés aux futurs habitants, qui bénéficieront aussi aux riverains déjà présents.
Enfin, le département des mobilités de Nantes Métropole pilote actuellement une étude déplacement tous modes à l'échelle de la commune de Thouaré. Cette étude est réalisée par le bureau d'étude Arcadis avec pour principal objectif de construire une vision partagée et de long terme sur les mobilités à l'échelle de la commune, notamment sur les enjeux d'apaisement, de fluidification et de sécurisation des déplacements.
Une étude de prospective scolaire à l'horizon 2030 a été réalisée par l'Agence d'Urbanisme de la Région Nantaise (AURAN). Elle montre que les capacités actuelles des écoles maternelles et élémentaires sont suffisantes.

Réponse 7- Risques sanitaires pour les habitants
Ces sujets sont pris au sérieux et ont été intégrés dès les premières phases de conception et de planification du projet.
1- Qualité de l'air : Il est vrai que toute opération de chantier génère temporairement des émissions de poussières et de gaz d’échappement. C’est pourquoi des mesures seront mises en place :
-Arrosage régulier des voiries et des zones de terrassement pour limiter les envols de poussières.
-Circulation des camions encadrée, avec des horaires définis
- Plusieurs mesures sont prévues en phase chantier (engagement du porteur de projet) afin de limiter les nuisances auprès des riverains : R 27 : Limiter la dégradation de l’air en phase travaux et R 28 – Prévention des nuisances sonores en phase chantier
Par ailleurs, le projet intègre sur le long terme des aménagements paysagers, des coulées vertes et une limitation de la place de la voiture individuelle, ce qui contribuera à améliorer durablement la qualité de l’air à l’échelle du quartier.

2. Nuisances sonores et vibrations :
- Le chantier respectera strictement les horaires réglementaires de travaux.
- Des techniques moins bruyantes seront privilégiées autant que possible.
Enfin, une attention particulière est portée à la planification globale afin d’éviter une accumulation excessive de nuisances dans le temps.

3. Stress psychologique et qualité de vie : Nous sommes conscients que le bruit, la poussière et les changements visuels liés au chantier peuvent générer un sentiment d’inconfort.
Le projet de la ZAC des Deux Ruisseaux n’a pas pour objectif de densifier sans discernement, mais bien de :
- Répondre aux besoins en logements dans un contexte de forte tension immobilière.
- Permettre l’accession à la propriété et à des logements abordables pour les jeunes ménages et les seniors.
- Offrir un quartier mixte, équilibré, des espaces verts, des mobilités douces et une vie de quartier cohérente.
Il ne s’agit donc pas de "sacrifier" les habitants actuels, mais de concevoir un projet respectueux et évolutif, pensé avec et pour l’ensemble des citoyens.

La réponse à la question 5 sera transmise ultérieurement.

Contribution n°3 (Web)

Anonyme
Déposée le 28 septembre 2025 à 22h05
En tant qu’habitante directement concernée, je souhaite attirer l’attention sur plusieurs points majeurs qui, à ce jour, sont insuffisamment pris en compte dans le projet de la ZAC des Deux Ruisseaux. Ces éléments touchent directement la qualité de vie des habitants de Thouaré-sur-Loire et la capacité réelle de la ville à absorber une telle opération.

1- Le projet s’étalera sur 10 à 15 ans, par tranches successives. Cela signifie que les riverains subiront des nuisances quasi permanentes pendant une décennie : bruit, poussières, circulation de camions, restrictions de stationnement.
dans tout le secteur, cela se traduira par : des vibrations et nuisances sonores répétées, des poussières quotidiennes (air, linge, fenêtres), des difficultés de circulation et d’accès.

Le dossier minimise fortement cette réalité et ne prévoit pas de charte chantier contraignante ni de plafonds de nuisances.

2- Trafic routier et congestion :
Le projet prévoit environ 340 logements, soit 400 à 500 voitures supplémentaires. La rue du Jaunais restera un axe de desserte principal, déjà saturé à certaines heures.
Les études parlent de liaisons douces, mais elles sont souvent accolées aux voiries routières, ce qui n’offre pas une vraie alternative à la voiture.

Conséquences prévisibles : embouteillages accrus matin et soir, saturation au niveau de la gare, déjà engorgée aux heures de pointe, augmentation des risques d’accident aux abords des écoles et du collège.

Aucune solution n’est donnée concernant : la création d’un parking-relais (P+R) à la gare, le passage d’un parking en relais au lieu de la zone bleue, l’organisation concrète des déposes-minutes scolaires. Ce sont des points importants !

3- Écoles et collège : un sous-dimensionnement certain :
Avec plusieurs centaines d’enfants supplémentaires à terme, la pression sur les écoles et le collège sera inévitable !!! Hélas, le dossier ne présente aucun tableau précis comparant :
- la capacité actuelle des établissements,
- les effectifs projetés liés à la ZAC,
- les moyens humains et logistiques prévus (nouvelles classes, stationnements, agents).

Il est irréaliste de prétendre que la vie scolaire continuera normalement sans planification claire. Les familles et surtout les enfants seront les premières victimes de ce manque d’anticipation. Est-ce normal de prévoir de si gros travaux qui vont changer la vie de tous les habitants sans même anticiper cet énorme aspect ?

Réponse apportée

LOIRE OCEAN DEVELOPPEMENT le 3 novembre 2025 à 10h50
REPONSE AU POINT 1 :
Le calendrier de l'opération prévoit une période de travaux d'aménagement d'une durée de 2 ans maximum puis d'une phase de travaux de construction estimée à 4 ans sous réserve du rythme de la commercialisation.
L'impact des travaux de construction des logements est une gène pour les habitants du secteur de projet principalement.
Chaque chantier et lot vendu est encadré par une chartre de prescriptions de chantier permettant d'encadrer la gestion du chantier (dommages, gestion des déchets, protection de l'environnement,,,). cette charte est assortie de pénalités en cas de non respect des prescription et est annexée à l'acte de vente.

Plusieurs mesures sont prévues en phase chantier (engagement du porteur de projet) afin de limiter les nuisances auprès des riverains : R 27 : Limiter la dégradation de l’air en phase travaux et R 28 – Prévention des nuisances sonores en phase chantier.

REPONSE AU POINT 2 :
Les conditions de circulation ont été décrites dans leur situation actuelle dans l'étude de trafic. Celle-ci intègre également l'étude des prévisions de trafic liées au projet.
Le réaménagement de la rue du Jaunais et de Beaulieu comprends des dispositifs de réductions des vitesses (plateaux / chicanes). Certes le projet va amener une nouvelle population, mais les aménagements ont pour objectif de restreinte l'effet d'aubaine de cet itinéraire vis-à-vis de la rue des étangs. Le trafic actuel va progresser de façon maitrisé (plusieurs dizaines de véhicules maximum sur les heures pleines et selon le sens) mais les aménagements vont contenir les vitesses
Le quartier est desservi par plusieurs voies où pourront se répartir les différents flux. Ces voies sont requalifiées dans le cadre du projet avec notamment comme parti pris : une optimisation des largeurs des voiries et l'insertion des modes doux (création de trottoirs, insertion de chaucidou...).
Les emprises publiques disponibles et les enjeux de sobriété impose une organisation des différents modes dans ce registre "accolé". La conception prévoit un trottoir confortable (environ 2 m) permettant de sécuriser l'accès au transport au commun (aujourd'hui aucun aménagement). Les cycles circulent sur la chaussée sur un aménagement appelé chaucidou, ces aménagements sont compatibles avec le niveau de trafic attendu entre 3000 et 3500 véhicules /j)

Le périmètre de l'étude de trafic porte sur le quartier des Deux-Ruisseaux et les voies qui le desservent. Il n'a pas pour objet d'inclure une vision macroscopique sur l'ensemble de la commune de Thouaré-sur-Loire.
Le département des mobilités de Nantes Métropole pilote actuellement une étude déplacement tous modes à l'échelle de la commune de Thouaré. Cette étude est réalisée par le bureau d'étude Arcadis avec pour principal objectif de construire une vision partagée et de long terme sur les mobilités à l'échelle de la commune, notamment sur les enjeux d'apaisement, de fluidification et de sécurisation des déplacements. Le secteur de la Gare a été identifié comme un secteur à enjeux, notamment de par la saturation de l'offre de stationnements.

REPONSE AU POINT 3 : A VENIR

Contribution n°2 (Web)

Anonyme
Déposée le 23 septembre 2025 à 22h08
Bonjour , il a été indiqué lors de la consultation publique que les bâtiments peuvent aller jusqu’à 13 mètres de hauteur. Or dans la rue du jaunais coté Nord , il y aurait un bâtiment collectif de construit . Celui ci serait seul autour de pavillons . Cela ferait verrue parmi ces résidences . Pouvez vous revoir et mettre plutôt des habitations classiques ? Merci

Réponse apportée

LOIRE OCEAN DEVELOPPEMENT le 28 octobre 2025 à 14h18
La hauteur maximale de 13 mètres évoquée correspond à un bâtiment en R+2 avec couronnement, conformément aux dispositions du Plan Local d’Urbanisme métropolitain (PLUm) applicables sur ce secteur.
Conscients du caractère pavillonnaire de la rue du Jaunais, le projet prévoit un recul significatif des constructions par rapport à la voirie, ainsi que le maintien des haies existantes. Ces éléments permettront d’assurer une bonne insertion paysagère et de préserver une harmonie visuelle avec les constructions voisines.
Par ailleurs, un cahier des charges architectural, urbanistique, paysager et environnemental spécifique sera mis en œuvre. Celui-ci tiendra compte du bâti existant afin de limiter les impacts visuels et d’usage sur les riverains, et d’assurer une intégration qualitative du projet dans son environnement.
Il n’est donc pas prévu de revoir la programmation à ce stade mais nous aurons une vigilance sur ces sujets au moment des visas des permis de construire.
Le cahier des prescriptions des lots collectifs impose une conception du dernier niveau en attique, ce qui limite l’impact visuel de la hauteur globale de la construction.

Contribution n°1 (Web)

Par PENVERNE Yves
Déposée le 16 septembre 2025 à 09h18
Test par le commissaire enquêteur

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