Contribution n°76 (Web)
Déposée le 12 novembre 2025 à 10h03
Habitant de Thouaré depuis une dizaine d’année, je découvre et constate que l’équilibre du cadre de vie local est en danger. Cette menace est réelle faute de prise en compte et de compensation de préservation de l’habitat naturel, ou à minima, d’une conception concrète et réelle en accord avec cet espace naturel.
L’incompréhension est totale, pourquoi rendre publique ce nouveau projet d’artificialisation des sols, le mois de la sortie de l’écho de Thouaré intitulée "laisser sa place à la nature" ? On accepte délibérément de supprimer des puits de carbone et de fraîcheur vitaux.
Techniquement, l’absence d’avis de la MRAe combinée à l’avis défavorable du CSRPN sont deux preuves de la non prise en compte des enjeux environnementaux (évaluation rendue par un organisme indépendant) et constituent deux failles administratives du dossier.
Autre danger non mesuré et non pris en compte dans les points de vigilance : la circulation. Celle-ci est trop dense dans une rue sous aménagée et dangereuse. Le rétrécissement de la chaussée au niveau de la chicane du carrefour de l’impasse des chênes direction la D723 n’a jamais été résolu, un bus ne peut pas y croiser une voiture. La vitesse, le nombre de véhicules, des trottoirs inexistants et un éclairage absent sont autant de manquements graves à la sécurité sur l’ensemble de la rue du Jaunais. On envisage sérieusement de rajouter des logements et autant d’enfants non sécurisé sur la route du collège ?
La préoccupation se porte certes sur le quotidien, mais se décuple sur la période de travaux par les allers et venu des engins de chantier. Il n’y aucun autres accès à ces chantiers.
La rue du Jaunais est l’alternative numéro 1 des automobilistes souhaitant traverser les ponts de Thouaré, face à l’embouteillage permanent matin et soir de la rue de Carquefou. Le dossier ne présente aucun projet d’ampleur pour compenser les dérives actuelles : excès de vitesse et aucune sécurité pour les marcheurs et cyclistes dans sa configuration actuelle.
Par ces nouvelles constructions ce sont plus d’habitants dans une ville très peuplés et sous dimensionnés en équipement ou lieu de rassemblement populaire. Ce phénomène va amplifier l’usage de la voiture. Pour se rassembler et partager un restaurant en famille ou entre amis plus de thouaréens prendront leur voiture et emprunteront une même route pour rejoindre Carquefou, Ste Luce ou Nantes. La fréquence des trains le week end et la saturation des rames en semaine ne permettent pas d’envisager ces flux supplémentaires sereinement dans la durée.
La population de Thouaré a été multiplié par en 2 en 25 ans, une croissance rapide, une densité de 858 habitations/km² (source INSEE) qui nous classe au même rang que Thionville (57) et Béziers (34), villes comptabilisant respectivement 43 000 et 80 000 habitants. Une densité très élevé sur une ville 12.8km² en voie d’intensification.
En conclusion, techniquement aucune volonté d’intégrer de nouveaux logements dans un espace naturel par un projet respectueux de son environnement et de ses habitants (actuels et futurs). Sans prise en compte et propositions viables pour assurer la sécurité des habitants actuelles et de tous les usagers du quotidien, ce projet apparait non raisonné et non suffisamment construit.
Contribution n°75 (Web)
Déposée le 11 novembre 2025 à 21h32
Habitants / usagers du secteur concerné, nous souhaitons contribuer à l’enquête publique relative au projet de ZAC des Deux-Ruisseaux au titre de l'association des riverains du Jaunais rassemblant à ce jour plus de 50 membres.
Si la nécessité de répondre à des besoins en logement est entendue, plusieurs points majeurs appellent des réserves quant à la pertinence du projet dans sa configuration actuelle.
1. Une morphologie urbaine inadaptée au tissu existant
Le programme prévoit des immeubles collectifs de hauteur R+2 avec attique dans un secteur historiquement pavillonnaire.
L’introduction de volumes aussi élevés créerait une rupture forte avec l’identité du quartier, générant des vis-à-vis importants et un effet de masse en contradiction avec l’environnement bâti actuel.
Des typologies plus légères apparaissent mieux adaptées pour préserver l’équilibre visuel du secteur.
2. Une biodiversité insuffisamment évaluée et protégée
Le périmètre étudié accueille de nombreuses espèces présentes dans les haies et zones herbacées (couleuvres, lézards, renards, lapins, chevreuils, etc.).
Les diagnostics écologiques semblent incomplets, notamment concernant les périodes d’observation.
La préservation des continuités écologiques et des habitats naturels apparaît indispensable pour limiter la dégradation de la biodiversité.
3. Une imperméabilisation préoccupante et à risque sanitaire
La réalisation du projet accentuerait l’imperméabilisation des sols, dans un secteur où existent déjà zones humides et ruisseaux.
Cette évolution augmenterait les risques de stagnation d’eau, favorisant la prolifération de moustiques et de frelons asiatiques, et dégraderait la qualité de vie.
Des solutions fondées sur la nature seraient pertinentes pour limiter ces impacts.
4. Une analyse du trafic incohérente
Les données disponibles présentent de fortes contradictions : l’étude d’impact évoque une hausse de 600 à 700 véhicules/jour (+26 %), tandis que d’autres éléments estiment une augmentation limitée à une dizaine de véhicules.
De telles divergences rendent l’analyse difficilement exploitable.
Par ailleurs, l’hypothèse d’un report massif vers les modes actifs semble peu réaliste dans un secteur où l’automobile reste la norme.
5. Un accès aux parcelles non garanti
L’accès à certaines parcelles agricoles, dont la parcelle AD 368, n’est pas formellement assuré puisque le passage envisagé repose sur des terrains non acquis.
Cela soulève des incertitudes quant à l’entretien et la gestion des espaces naturels et constructibles concernés.
Conclusion
Le projet, en l’état, apparaît insuffisamment adapté aux caractéristiques du site, à la biodiversité locale et à l’identité du quartier.
Les risques identifiés — rupture paysagère, perte d’habitats naturels, augmentation notable du trafic, problématiques liées à l’eau et aux nuisances associées — invitent à reconsidérer le projet dans une approche plus respectueuse du territoire et de ses spécificités.
Il semble nécessaire de revoir la programmation urbaine, d’approfondir les études écologiques, d’éclaircir les projections de trafic et de mieux intégrer l’aménagement au tissu existant afin d’assurer un développement harmonieux et durable.
Nous vous remercions pour l’attention portée à cette contribution.
Contribution n°74 (Web)
Déposée le 11 novembre 2025 à 21h25
La zone concernée comporte des zones humides avérées et abrite des espèces protégées, dont la préservation doit être une priorité. Les différentes versions du projet ont déjà démontrées que la plupart des nouvelles infrastructures sont réalisées sur des zones humides et celles-ci semblent être définies de façon arbitraire au besoin du projet. De plus les infrastructures routières existantes (rue du Jaunais, rue des Étangs, route de Paris) sont déjà extrêmement saturées, avec des ajouts récent de passages alternés qui contribuent à la saturation (modifications de la voirie qui démontrent déjà de nombreux problèmes existants), ce qui entraînerait des problèmes de circulation supplémentaires au regard du nombre de nouveaux logements prévus. Le projet se caractérise également par un manque d’espaces verts et un risque accru de pollution sonore et atmosphérique pour les habitants. Enfin, l’impact hydrologique sur les ruisseaux et les nappes locales est non négligeable, ce qui pourrait compromettre la qualité de l’eau et l’équilibre écologique de la zone.
Pour ces raisons, je suis fermement opposé à ce projet et demande que ces enjeux soient pris en compte avant toute décision.
Contribution n°73 (Web)
Déposée le 11 novembre 2025 à 21h21
Contribution n°72 (Web)
Déposée le 11 novembre 2025 à 21h15
Le LOD admet que la taxe de participation au financement des équipements publics (article L.111-4 du Code de l’urbanisme) s’appliquera aux particuliers, mais pas à ses propres acquéreurs, au motif qu’ils achètent directement auprès de l’aménageur.
Autrement dit, un citoyen lambda souhaitant construire sur un terrain de la même zone devra payer environ 273 € par m² habitable, tandis que le LOD, opérateur professionnel, en est exempté ... Cette situation crée une distorsion manifeste d’équité entre habitants et promoteur, contraire à l’esprit même de cette participation, qui vise à mutualiser le coût des équipements publics nécessaires au projet.
En clair, les habitants paient pour financer les infrastructures dont les promoteurs tireront profit ! Cette approche technocratique, opaque et inéquitable contribue à alimenter la défiance des citoyens envers la gouvernance de ce projet.
Une telle mesure devrait vraiment être réexaminée dans un souci de transparence et de justice sociale. Qu'en pensez-vous à la mairie ?
Contribution n°71 (Web)
Déposée le 11 novembre 2025 à 21h04
- en termes de qualité urbaine et de morphologie : pas de cohérence avec le tissu pavillonnaire existant, typologie des logements, hauteur/implantation inappropriées.
-en termes d'un environnement et de nature : quid de la préservation des espèces, continuité écologique, gestion des eaux, impacts de la densification.
- en termes de mobilité et accessibilité : gestion des flux automobiles et piétons, desserte des parcelles, accessibilité pour tous les usagers et engins agricoles, transparence des études de trafic.
Cordialement
Contribution n°70 (Web)
Déposée le 11 novembre 2025 à 21h01
Il ne serait pas raisonnable de créer autant de logements dans une zone innondable.
Par ailleurs, ce ne sont pas des logements sociaux qui vont dynamiser notre belle ville...
Laissez cette zone comme la nature la faite !
Contribution n°69 (Web)
Déposée le 11 novembre 2025 à 20h50
En résumé, un peu comme toutes les contributions déjà portées à ce dossier je constate que ce projet n'apporte pas toutes les garanties en termes de protection de l'environnement et de sa biodiversité ainsi que de la sécurité des citoyens dans leur déplacement face à l'augmentation des résidents dans une zone qui n'est pas en capacité d'absorber une telle densité de population.
J'aimerais que LOD et/ou la Mairie puissent démontrer leurs engagements pour assurer la continuité de la sérénité et du "bon-vivre" de ce quartier.
D'avance merci de votre compréhension.
Un habitant du Jaunais concerné
Contribution n°68 (Web)
Déposée le 11 novembre 2025 à 20h08
Madame le Maire,
Il est intéressant de constater votre soutien à ce projet, qui entraînera une urbanisation importante du secteur et une augmentation significative de la population de Thouaré — près de 800 nouveaux habitants selon les projections.
Un tel accroissement, concentré sur un périmètre restreint, suscite de fortes inquiétudes quant à la capacité du quartier et de la commune à absorber cette densification dans de bonnes conditions.
Outre la pression sur les voiries et les services publics (écoles, stationnement, réseaux, circulation), ce projet risque d’altérer la tranquillité et la sécurité du cadre de vie actuel.
Une densité accrue, combinée à des logements collectifs de grande taille, peut générer une hausse des incivilités, du bruit, et du sentiment d’insécurité, en l’absence d’un dispositif adapté de gestion et de présence sur le terrain (gendarmerie ou police municipale)
Or, aucune étude d’impact social ou sécuritaire n’a été jointe au dossier pour anticiper ces effets, ni de plan d’accompagnement prévoyant le renforcement de la gendarmerie de Sainte Luce ou de la mise en place d'une police municipale à Thouaré, d'un développement de l’éclairage public ou de la mise en place d'un système de vidéoprotection urbain avec la création d'un CSU sur la commune.
Il serait légitime que la municipalité présente une évaluation claire des conséquences sociales et sécuritaires de cette ZAC avant toute validation du projet, afin de garantir une intégration harmonieuse et respectueuse de l’équilibre du quartier.
Contribution n°67 (Web)
Déposée le 11 novembre 2025 à 20h03