Contribution n°11 (Web)
Par Timothee
Déposée le 15 juillet 2025 à 14h25
Déposée le 15 juillet 2025 à 14h25
Bonjour,
Je suis favorable à l'ensemble des projets proposés.
Ils permettront de pérenniser l'accès au ski en altitude avec plus de facilité et de sécurité pour le jeune public.
L'Élargissement de la piste de la Flambeau est également une priorité pour une descente en ski en sécurité sur le secteur de Lanslebourg,
Cette piste est actuellement très étroite pour nos skieurs ce qui crée beaucoup de glace et de dangerosité.
Je suis favorable à l'ensemble des projets proposés.
Ils permettront de pérenniser l'accès au ski en altitude avec plus de facilité et de sécurité pour le jeune public.
L'Élargissement de la piste de la Flambeau est également une priorité pour une descente en ski en sécurité sur le secteur de Lanslebourg,
Cette piste est actuellement très étroite pour nos skieurs ce qui crée beaucoup de glace et de dangerosité.
Contribution n°10 (Web)
Anonyme
Déposée le 15 juillet 2025 à 14h12
Déposée le 15 juillet 2025 à 14h12
Un projet responsable et viable. Je suis favorable.
Contribution n°9 (Web)
Par Filliol alix
Déposée le 15 juillet 2025 à 12h26
Déposée le 15 juillet 2025 à 12h26
Oui au projet
Contribution n°8 (Web)
Par Alexandre De SIMONE
Déposée le 15 juillet 2025 à 12h01
Déposée le 15 juillet 2025 à 12h01
Je soutiens pleinement le projet de restructuration et de diversification du domaine skiable de VallCenis.
Ce programme ambitieux s’inscrit dans une dynamique positive de modernisation des infrastructures tout en valorisant l’attractivité touristique du territoire. Il permet d’améliorer la sécurité, le confort des usagers, et de mieux répondre aux attentes des visiteurs en toutes saisons.
Je fais confiance aux porteurs du projet pour mener ces aménagements avec le plus grand soin environnemental et dans le respect du territoire.
Ce programme ambitieux s’inscrit dans une dynamique positive de modernisation des infrastructures tout en valorisant l’attractivité touristique du territoire. Il permet d’améliorer la sécurité, le confort des usagers, et de mieux répondre aux attentes des visiteurs en toutes saisons.
Je fais confiance aux porteurs du projet pour mener ces aménagements avec le plus grand soin environnemental et dans le respect du territoire.
Contribution n°7 (Web)
Par MAXIME
Déposée le 15 juillet 2025 à 11h43
Déposée le 15 juillet 2025 à 11h43
Je porte un avis favorable concernant ce projet qui selon moi est d'une grande utilité publique et permettra d'optimiser au mieux la logistique du secteur de Termignon qui possède un grand potentiel et est quelque peu délaissé jusqu'à présent.
Contribution n°6 (Web)
Par Berruyer Théo
Déposée le 14 juillet 2025 à 16h21
Déposée le 14 juillet 2025 à 16h21
Bonjour,
C'est une très bonne nouvelle que ce projet avance. La modernisation du secteur de Termignon est importante afin de mettre en valeur ce secteur vieillissant. Le débit plus important de ce télésiège sera un grand plus et permettra de réduire les longues files d'attente au niveau des téléskis actuels. C'est cependant dommage que les pistes desservies par le haut du téléski du Lac ne le soient plus (notamment la bleue du Lac qui offrait un panorama spectaculaire). Un télécorde aurait sûrement pu permettre de rejoindre le sommet. Concernant le télésiège, le choix de récupérer un appareil existant et inutilisé en Chartreuse est un très bon compromis pour réduire les émissions et rendre des espaces à la nature.
L'élargissement des pistes Flambeaux et Cugne va permettre une plus grande facilité d'accès à ce secteur aux débutants depuis Lanslebourg et va réduire les risques dans les parties stressantes et accidentogènes, c'est une très bonne chose ! La création de la piste des Alpins va également permettre de rendre bien plus intéressante la liaison. La création de la piste Panoramique du Lac sera également une bonne nouvelle pour tous les skieurs et permettra au plus grand nombre d'accéder au Col du Mont-Cenis de manière aisée. Il n'est cependant pas précisé si la piste du Goulet sera conservée. J'espère que ce sera le cas car cette piste est intéressante pour les bons skieurs et offre des conditions particulières de par son orientation et sa forte pente.
Le projet a aussi pour but de renforcer l'offre 4 saisons de Val Cenis, ce qui est primordial pour le futur. La passerelle Vanoise expérience permettra d'offrir un beau panorama aux skieurs, piétons, VTTistes et son intégration au milieu des arbres est importante pour limiter son impact visuel. Le remplacement de la Ramasse en télécombi va grandement faciliter l'accès des piétons au secteur du Mont Cenis en hiver comme en été. L'utilisation estivale de la Ramasse permettra de limiter le nombre de véhicules montant au col. Cependant, la distance à parcourir depuis la gare amont jusqu'au plan des fontainettes ou à la base nautique est conséquente et pourrait refroidir certaines personnes qui préfèreront monter en voiture. Y aura-t-il une alternative à la marche proposée (navette par exemple) ? Il n'est également pas précisé si l'appareil sera utilisé pour le transport des VTTistes. L'avancement de la gare avale est une bonne chose car cela simplifiera l'accès aux deux télésièges qui peut être compliqué, notamment lorsque l'on revient de Termignon.
Concernant le VTT, la station offre quelques (trop rares) pistes. Le domaine a du potentiel et l'aménagement de plusieurs pistes pourrait attirer un grand nombre de VTTistes préférant une station familiale aux grandes stations tarines. La piste bleue Blue Cheese est un très bon exemple de ce qui pourrait être fait à plus grande échelle. Le secteur du Solert ne présente aucun intérêt dans sa configuration actuelle et n'est utile que pour rejoindre la piste rouge de l'Art de la selle, la piste de la Ramasse étant aussi rapidement atteinte depuis le sommet de la télécabine. C'est dommage car une ou plusieurs pistes pourraient facilement être aménagées et rendrait ce secteur beaucoup plus intéressant.
Dans le rapport, il est indiqué que le télésiège du Grand Coin n'a pas vocation à être ouvert pendant la saison estivale. Je trouve cela dommage car son accès à une zone dégagée et assez peu pentue pourrait permettre la création de nombreuses pistes de VTT avec un panorama à couper le souffle. Cela compléterait l'offre de bonne qualité mais très restreinte de la partie basse. L'ouverture de ce télésiège en période estivale permettrait également de faciliter l'accès aux randonneurs au col de Sollières et aux nombreux sommets environnants. Sa construction n'en serait que plus justifiée si l'appareil est utilisé tout au long de l'année.
Je vais suivre avec attention l'évolution de cette phase et de celles futures.
Cordialement
C'est une très bonne nouvelle que ce projet avance. La modernisation du secteur de Termignon est importante afin de mettre en valeur ce secteur vieillissant. Le débit plus important de ce télésiège sera un grand plus et permettra de réduire les longues files d'attente au niveau des téléskis actuels. C'est cependant dommage que les pistes desservies par le haut du téléski du Lac ne le soient plus (notamment la bleue du Lac qui offrait un panorama spectaculaire). Un télécorde aurait sûrement pu permettre de rejoindre le sommet. Concernant le télésiège, le choix de récupérer un appareil existant et inutilisé en Chartreuse est un très bon compromis pour réduire les émissions et rendre des espaces à la nature.
L'élargissement des pistes Flambeaux et Cugne va permettre une plus grande facilité d'accès à ce secteur aux débutants depuis Lanslebourg et va réduire les risques dans les parties stressantes et accidentogènes, c'est une très bonne chose ! La création de la piste des Alpins va également permettre de rendre bien plus intéressante la liaison. La création de la piste Panoramique du Lac sera également une bonne nouvelle pour tous les skieurs et permettra au plus grand nombre d'accéder au Col du Mont-Cenis de manière aisée. Il n'est cependant pas précisé si la piste du Goulet sera conservée. J'espère que ce sera le cas car cette piste est intéressante pour les bons skieurs et offre des conditions particulières de par son orientation et sa forte pente.
Le projet a aussi pour but de renforcer l'offre 4 saisons de Val Cenis, ce qui est primordial pour le futur. La passerelle Vanoise expérience permettra d'offrir un beau panorama aux skieurs, piétons, VTTistes et son intégration au milieu des arbres est importante pour limiter son impact visuel. Le remplacement de la Ramasse en télécombi va grandement faciliter l'accès des piétons au secteur du Mont Cenis en hiver comme en été. L'utilisation estivale de la Ramasse permettra de limiter le nombre de véhicules montant au col. Cependant, la distance à parcourir depuis la gare amont jusqu'au plan des fontainettes ou à la base nautique est conséquente et pourrait refroidir certaines personnes qui préfèreront monter en voiture. Y aura-t-il une alternative à la marche proposée (navette par exemple) ? Il n'est également pas précisé si l'appareil sera utilisé pour le transport des VTTistes. L'avancement de la gare avale est une bonne chose car cela simplifiera l'accès aux deux télésièges qui peut être compliqué, notamment lorsque l'on revient de Termignon.
Concernant le VTT, la station offre quelques (trop rares) pistes. Le domaine a du potentiel et l'aménagement de plusieurs pistes pourrait attirer un grand nombre de VTTistes préférant une station familiale aux grandes stations tarines. La piste bleue Blue Cheese est un très bon exemple de ce qui pourrait être fait à plus grande échelle. Le secteur du Solert ne présente aucun intérêt dans sa configuration actuelle et n'est utile que pour rejoindre la piste rouge de l'Art de la selle, la piste de la Ramasse étant aussi rapidement atteinte depuis le sommet de la télécabine. C'est dommage car une ou plusieurs pistes pourraient facilement être aménagées et rendrait ce secteur beaucoup plus intéressant.
Dans le rapport, il est indiqué que le télésiège du Grand Coin n'a pas vocation à être ouvert pendant la saison estivale. Je trouve cela dommage car son accès à une zone dégagée et assez peu pentue pourrait permettre la création de nombreuses pistes de VTT avec un panorama à couper le souffle. Cela compléterait l'offre de bonne qualité mais très restreinte de la partie basse. L'ouverture de ce télésiège en période estivale permettrait également de faciliter l'accès aux randonneurs au col de Sollières et aux nombreux sommets environnants. Sa construction n'en serait que plus justifiée si l'appareil est utilisé tout au long de l'année.
Je vais suivre avec attention l'évolution de cette phase et de celles futures.
Cordialement
Contribution n°5 (Web)
Par CHEYNET, JOSEPH
Déposée le 13 juillet 2025 à 16h07
Déposée le 13 juillet 2025 à 16h07
A l'heure du réchauffement climatique et alors que la station ne peut plus survivre sans canons à neige, il est temps de passer à d'autres activités que le ski de piste qui nuit à notre environnement.
Bien cordialement.
Bien cordialement.
Contribution n°4 (Web)
Par CHEYNET Denis
Déposée le 10 juillet 2025 à 20h18
Déposée le 10 juillet 2025 à 20h18
Contribution à l’enquête publique – Projet de restructuration et de diversification du domaine skiable de Val-Cenis – Tranche 2A
Objet : Opposition au projet de télésiège débrayable du Grand Coin et à la poursuite de l’aménagement du domaine skiable de Val-Cenis dans le contexte de crise climatique
Je souhaite m’opposer fermement au projet présenté, qui prévoit notamment la construction d’un nouveau télésiège débrayable, des modifications de pistes et une artificialisation accrue du domaine skiable. Ce projet est anachronique, contraire aux objectifs de lutte contre le changement climatique et à une gestion responsable de la montagne.
1. Une incompatibilité manifeste avec les engagements climatiques de la France
Le projet entre en contradiction flagrante avec les objectifs de neutralité carbone à horizon 2050, fixés par l’article L100-4 du Code de l’énergie et renforcés par la loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 dite « Climat et résilience », qui appelle à freiner l’artificialisation des sols et à orienter les politiques d’aménagement vers la sobriété.
Le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), notamment dans le sixième rapport d’évaluation (2021-2023), indique clairement que les zones de moyenne montagne sont parmi les plus vulnérables au réchauffement climatique, avec un avenir incertain pour les activités hivernales liées à la neige naturelle, en raison de la hausse des températures et de la baisse durable de l’enneigement sous 2 000 m.
Or, le site du Grand Coin se situe entre 2 000 et 2 400 m d’altitude, avec un enneigement de plus en plus irrégulier et insuffisant. À ce titre, les investissements dans les infrastructures de ski alpin constituent une fuite en avant irresponsable : un « verrouillage technologique » (path dependency) qui aggrave notre dépendance à un modèle obsolète au lieu d’en sortir.
2. Une artificialisation illégitime du sol et une pression sur la biodiversité
L’emprise du projet implique des défrichements, des terrassements, et une transformation durable des milieux naturels montagnards. Cela est incompatible avec les objectifs fixés par l’article L101-2 du Code de l’urbanisme, qui impose aux documents d’urbanisme de préserver les continuités écologiques.
La Stratégie nationale pour la biodiversité 2030 et le plan Zéro Artificialisation Nette (ZAN) visent à freiner drastiquement ce type de projets. Le projet présenté ne justifie nullement pourquoi un nouveau télésiège est nécessaire, ni pourquoi des solutions alternatives (remplacement à l’identique, transport par navette, reconversion douce du site) ne seraient pas envisagées.
Le Code de l’environnement (article L122-1) prévoit que tout projet doit faire l’objet d’une évaluation environnementale complète permettant d’examiner les impacts cumulés sur les milieux naturels. Le principe de prévention (L110-1) et le principe de proportionnalité doivent ici s’appliquer : détruire des milieux montagnards pour maintenir artificiellement une activité en déclin est contraire à l’intérêt général.
3. Une atteinte au principe de participation du public et à l’analyse des alternatives
L’article 7 de la Charte de l’environnement – intégrée à valeur constitutionnelle – prévoit que « toute personne a le droit de participer à l’élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement ». Or, l’étude d’impact fournie est insuffisamment claire sur les alternatives étudiées, en particulier sur des modèles économiques non hivernaux.
De nombreuses stations des Alpes (ex. Les Orres, La Plagne, Chamonix) se sont engagées dans des modèles de diversification douce (mobilités durables, télétravail en altitude, tourisme quatre saisons, etc.). Il est incompréhensible qu’une option « zéro nouvel aménagement » ou une conversion du site vers une activité estivale durable n’ait pas été sérieusement envisagée dans le dossier.
4. Un modèle économique non viable et contre-productif
Investir plusieurs millions d’euros dans un télésiège en 2025, alors que le bilan économique du ski s’effondre dans de nombreuses stations de moyenne montagne, relève d’une gabegie d’argent public.
Les rapports de la Cour des comptes (voir rapport public annuel 2020, chapitre « Montagne et changement climatique ») alertent sur la vulnérabilité des stations au réchauffement et sur le risque de non-rentabilité de tels projets. Dans un contexte de contraction budgétaire et de crise écologique, il est irresponsable de persévérer dans ce modèle.
5. Des alternatives crédibles : développement estival et télétravail
La commune ferait bien mieux de concentrer ses efforts sur :
— la création d’un centre de télétravail en montagne, attractif pour les urbains en quête d’air pur et de connexion haut débit ;
— le développement d’activités de randonnée, VTT, trail, via ferrata, yoga alpin, etc. ;
— la préservation du cadre naturel comme levier d’attractivité durable.
Cela correspond aux attentes exprimées par les clientèles de montagne dans les dernières enquêtes de l’ANMSM et d’Atout France, qui montrent que le tourisme quatre saisons est en plein essor.
Conclusion
Ce projet est à contre-courant de tous les engagements climatiques, environnementaux et économiques que la France a pris devant ses citoyens et la communauté internationale. Il constitue une négation des alertes scientifiques du GIEC, une dérogation aux principes du droit de l’environnement, et un reniement de notre responsabilité envers les générations futures.
Je demande donc au commissaire-enquêteur de rendre un avis défavorable, et à la collectivité de reconsidérer son modèle de développement touristique dans un esprit de sobriété, d’innovation durable, et de respect des écosystèmes montagnards.
Objet : Opposition au projet de télésiège débrayable du Grand Coin et à la poursuite de l’aménagement du domaine skiable de Val-Cenis dans le contexte de crise climatique
Je souhaite m’opposer fermement au projet présenté, qui prévoit notamment la construction d’un nouveau télésiège débrayable, des modifications de pistes et une artificialisation accrue du domaine skiable. Ce projet est anachronique, contraire aux objectifs de lutte contre le changement climatique et à une gestion responsable de la montagne.
1. Une incompatibilité manifeste avec les engagements climatiques de la France
Le projet entre en contradiction flagrante avec les objectifs de neutralité carbone à horizon 2050, fixés par l’article L100-4 du Code de l’énergie et renforcés par la loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 dite « Climat et résilience », qui appelle à freiner l’artificialisation des sols et à orienter les politiques d’aménagement vers la sobriété.
Le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), notamment dans le sixième rapport d’évaluation (2021-2023), indique clairement que les zones de moyenne montagne sont parmi les plus vulnérables au réchauffement climatique, avec un avenir incertain pour les activités hivernales liées à la neige naturelle, en raison de la hausse des températures et de la baisse durable de l’enneigement sous 2 000 m.
Or, le site du Grand Coin se situe entre 2 000 et 2 400 m d’altitude, avec un enneigement de plus en plus irrégulier et insuffisant. À ce titre, les investissements dans les infrastructures de ski alpin constituent une fuite en avant irresponsable : un « verrouillage technologique » (path dependency) qui aggrave notre dépendance à un modèle obsolète au lieu d’en sortir.
2. Une artificialisation illégitime du sol et une pression sur la biodiversité
L’emprise du projet implique des défrichements, des terrassements, et une transformation durable des milieux naturels montagnards. Cela est incompatible avec les objectifs fixés par l’article L101-2 du Code de l’urbanisme, qui impose aux documents d’urbanisme de préserver les continuités écologiques.
La Stratégie nationale pour la biodiversité 2030 et le plan Zéro Artificialisation Nette (ZAN) visent à freiner drastiquement ce type de projets. Le projet présenté ne justifie nullement pourquoi un nouveau télésiège est nécessaire, ni pourquoi des solutions alternatives (remplacement à l’identique, transport par navette, reconversion douce du site) ne seraient pas envisagées.
Le Code de l’environnement (article L122-1) prévoit que tout projet doit faire l’objet d’une évaluation environnementale complète permettant d’examiner les impacts cumulés sur les milieux naturels. Le principe de prévention (L110-1) et le principe de proportionnalité doivent ici s’appliquer : détruire des milieux montagnards pour maintenir artificiellement une activité en déclin est contraire à l’intérêt général.
3. Une atteinte au principe de participation du public et à l’analyse des alternatives
L’article 7 de la Charte de l’environnement – intégrée à valeur constitutionnelle – prévoit que « toute personne a le droit de participer à l’élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement ». Or, l’étude d’impact fournie est insuffisamment claire sur les alternatives étudiées, en particulier sur des modèles économiques non hivernaux.
De nombreuses stations des Alpes (ex. Les Orres, La Plagne, Chamonix) se sont engagées dans des modèles de diversification douce (mobilités durables, télétravail en altitude, tourisme quatre saisons, etc.). Il est incompréhensible qu’une option « zéro nouvel aménagement » ou une conversion du site vers une activité estivale durable n’ait pas été sérieusement envisagée dans le dossier.
4. Un modèle économique non viable et contre-productif
Investir plusieurs millions d’euros dans un télésiège en 2025, alors que le bilan économique du ski s’effondre dans de nombreuses stations de moyenne montagne, relève d’une gabegie d’argent public.
Les rapports de la Cour des comptes (voir rapport public annuel 2020, chapitre « Montagne et changement climatique ») alertent sur la vulnérabilité des stations au réchauffement et sur le risque de non-rentabilité de tels projets. Dans un contexte de contraction budgétaire et de crise écologique, il est irresponsable de persévérer dans ce modèle.
5. Des alternatives crédibles : développement estival et télétravail
La commune ferait bien mieux de concentrer ses efforts sur :
— la création d’un centre de télétravail en montagne, attractif pour les urbains en quête d’air pur et de connexion haut débit ;
— le développement d’activités de randonnée, VTT, trail, via ferrata, yoga alpin, etc. ;
— la préservation du cadre naturel comme levier d’attractivité durable.
Cela correspond aux attentes exprimées par les clientèles de montagne dans les dernières enquêtes de l’ANMSM et d’Atout France, qui montrent que le tourisme quatre saisons est en plein essor.
Conclusion
Ce projet est à contre-courant de tous les engagements climatiques, environnementaux et économiques que la France a pris devant ses citoyens et la communauté internationale. Il constitue une négation des alertes scientifiques du GIEC, une dérogation aux principes du droit de l’environnement, et un reniement de notre responsabilité envers les générations futures.
Je demande donc au commissaire-enquêteur de rendre un avis défavorable, et à la collectivité de reconsidérer son modèle de développement touristique dans un esprit de sobriété, d’innovation durable, et de respect des écosystèmes montagnards.
Contribution n°3 (Web)
Par SAVOYE Gérard
Déposée le 8 juillet 2025 à 10h45
Déposée le 8 juillet 2025 à 10h45
Avis négatif basé sur les dégâts environnementaux (faunes, flores, eaux) considérables engendrés dans un contexte de réchauffement climatique.
Contribution n°2 (Web)
Par Delcellier Basile
Déposée le 5 juillet 2025 à 13h50
Déposée le 5 juillet 2025 à 13h50
Bonjour,
Quelle bonne nouvelle. Le projet de restructuration de Termignon avance et ce pour le plus grand bien de tout les acteurs locaux. Le domaine ne cesse de ce moderniser, nous avons rien à envier aux stations Tarine. La station de Val Cenis est très bien gérée et ce dirige dans la bonne direction. Il est important de consolider les secteurs au dessus de 2000m et ce projet s'inscrit dans cette démarche. (Le télésiège de la combe de l'Ours est une super alternative pour acquérir une remontée performante a moindre coup, si la restauration du télésiège se fait aussi bien que pour celui des Roches Blanches l'appareil sera un franc succès. De plus on participe au démantèlement et au retour à la nature du coté de la Chartreuse c'est un WIN/WIN).
Bravo à tous continuons comme ça.
Quelle bonne nouvelle. Le projet de restructuration de Termignon avance et ce pour le plus grand bien de tout les acteurs locaux. Le domaine ne cesse de ce moderniser, nous avons rien à envier aux stations Tarine. La station de Val Cenis est très bien gérée et ce dirige dans la bonne direction. Il est important de consolider les secteurs au dessus de 2000m et ce projet s'inscrit dans cette démarche. (Le télésiège de la combe de l'Ours est une super alternative pour acquérir une remontée performante a moindre coup, si la restauration du télésiège se fait aussi bien que pour celui des Roches Blanches l'appareil sera un franc succès. De plus on participe au démantèlement et au retour à la nature du coté de la Chartreuse c'est un WIN/WIN).
Bravo à tous continuons comme ça.
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