Contribution n°27 (Web)
Déposée le 8 octobre 2024 à 19h12
Le projet éolien est prévu à proximité de zones résidentielles, ce qui est préoccupant en raison du bruit constant généré par les pales et des infrasons, qui, bien que souvent invisibles, peuvent affecter la santé et le bien-être des riverains. Des études ont montré que l’exposition prolongée aux infrasons peut causer des troubles du sommeil, des migraines, et des problèmes cardiovasculaires. La distance minimale de 500 mètres entre les éoliennes et les habitations est insuffisante pour garantir la tranquillité et la sécurité des habitants.
Contribution n°26 (Web)
Déposée le 8 octobre 2024 à 12h49
Je rappelle aux commissaires enquêteurs que le Prefet de l'Indre , lors de la conférence debat du 18 dec 2023 qui s'est tenue à Deols, a précisé qu'il respecterait la décision des maires sur l’opportunité au non de développer un parc éoliens sur leur commune. En l’espèce, le conseil municipal de Marôn est opposé au projet présenté par la SAS MARON ENERGIE; il convient en conséquence d’émettre sans réserve un avis négatif.
Par ailleurs, le collectif "Indre Energies Responsables", au nom des 20 associations anti-éoliennes de l'Indre qui en sont membre, s'oppose fermement à l'implantation de nouveaux parcs éoliens dans le departement, considérant qu'il faut stopper la prolifération des éoliennes dans l'Indre. En effet 1/3 du département est déjà saturé; Aller au delà ne ferait que confirmer que l'Indre est bien la poubelle éolienne de la région Centre Val de Loire.
Salutations distinguées
jean PANEL
Contribution n°25 (Web)
Déposée le 8 octobre 2024 à 07h52
Contribution n°24 (Web)
Déposée le 7 octobre 2024 à 23h35
Les promoteurs s’appuient sur le rapport de l’ADEME ???? pour affirmer que la présence d’un parc éolien sur nos territoires n’engendre aucune baisse de valeurs des biens immobiliers. La réalité :
Dans sa décision du 18 décembre 2020 qui fait maintenant jurisprudence, le Tribunal Administratif de Nantes invalide les propos du promoteur en reconnaissant que : - Les éoliennes sont bien un motif de déclassement fiscal, - Les éoliennes ont un impact négatif sur la valeur des biens des riverains, - Les nuisances environnementales des éoliennes sont reconnues pour les particuliers comme elles l’étaient déjà pour les collectivités locales, Ce jugement du Tribunal de Nantes balaye les déclarations des promoteurs éoliens, relayées par le ministère de l’Environnement et l’Agence de Maitrise de l’Energie (ADEME) qui depuis des années déclarent que les éoliennes n’ont pas d’impact sur les biens des riverains. Il concerne désormais, toutes les victimes des nouveaux parcs prévus par le gouvernement selon la programmation 13 pluriannuelle de l’énergie (PPE) dont le pivot est de doubler voire tripler le nombre d’éoliennes terrestres existantes.
Pour cette raison je suis contre l'implantation de ce parc éolien.
Gilbert blanc Maire de Mâron en Berry
Contribution n°23 (Email)
Déposée le 7 octobre 2024 à 10h48
Madame, Monsieur,
Nos amis nous ont mis au courant d’un projet d’implantation d’éoliennes sur votre région.
Nous n’irions plus à Mâron avec de telles machines en vue mais pire est de constater que l’on force encore à monter ces engins alors qu’ils ne sont ni performants, ni écologiques du tout.
Si vous nécessitiez des documents idoines, je veux volontiers vous les faire parvenir.
Des sommes pharaoniques seraient payées par nous, contribuables, pour laisser quel héritage à nos générations à venir ? Et bien, destruction de la nature environnante, de la faune, en particulier aviaire, pollution des accès à des mâts qui requièrent plus de 800 tonnes de béton, d’acier, des matières synthétiques et autres huiles polluantes. Sans compter les désagréments des proches habitants.
Les raccordements nationaux aux réseaux sont évalués à des milliards d’euros (là aussi je peux vous soumettre les montants chiffrés).
NON, de grâce, ne laissons pas construire ces machines. Les technologies d’énergies nouvelles sont disponibles.
Faisons aussi, ce qui a été possible récemment des économies d’électricité.
Je vous remercie par avance de votre attention.
Recevez mes respectueuses salutations,
Jean-Jacques Marchand
Contribution n°22 (Email)
Déposée le 7 octobre 2024 à 09h02
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
Notre société, spécialisée dans les travaux de terrassement, plateformes et réseaux, emploie près de 100 personnes dans le département de l’Indre.
Une part importante de notre activité est liée au développement des énergies renouvelables dans ce département. C’est pourquoi, en tant qu’employeur et entrepreneur du territoire, nous apportons notre soutien plein et entier à ce projet. Il pourrait mobiliser 6 personnes pendant 5 mois environ.
Cordialement,
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Gérard ROLLIN
Chef de service commercial Eolien et Solaire
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COLAS FRANCE
1, rue du Colonel Pierre Avia - 75730 PARIS CEDEX
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Contribution n°21 (Web)
Déposée le 6 octobre 2024 à 17h43
Voici les raisons qui me poussent à ne pas accepter des éoliennes à quelques centaines de mètres de mon habitation sur la commune de Mâron en Berry.
Le présent c’est maintenant, demain qu’en sera t’il ?
Et si l’on parlait de la fin de vie de ce parc des Noisetiers à Mâron ???
Oui implanter ce genre de machines à brasser le vent implique qu’un jour elles seront hors services et là nos chers promoteurs et sociétés ne seront plus là pour assumer leur démantèlement. Ils auront vendu, revendu, leur part du gâteau, il ne restera que des miettes.
Oui il est prévu la garantie financière que devra constituer le maître d’ouvrage, il est estimé à 460 000€ (75 000+25 000(3.6-2) x 4 éoliennes pour des éoliennes) (source JPEE)
Quand sera-t-il de la réalité ?
https://www.climato-realistes.fr/eoliennes-les-couts-caches/
Le coût caché des éoliennes
13 mai 2018 / Usbek
Par Michel Gay
Sur le projet de centrale éolienne en mer entre l’île de Noirmoutier et l’île d’Yeu, le collectif « Touche pas à nos îles » a reçu par erreur un courriel injurieux d’un commissaire enquêteur qui qualifie les opposants de « personnes sans scrupules et au QI qui n’est pas celui du Géranium ». Pourtant, les opposants aux éoliennes sur terre ou en mer (appelées aussi off-shore) ont quelques raisons à faire valoir dans leur combat contre ces projets nuisibles qui reposent davantage sur le business et l’idéologie que sur l’écologie.
Des éoliennes abandonnées
Les racines du mal peuvent être profondes sur terre et en mer comme le montre un passé récent. Des milliers d’éoliennes sont actuellement abandonnées aux États-Unis et à Hawaï. Les recherches de responsabilité sont difficiles ou impossibles car les entreprises se sont évaporées dans l’air du temps qui passe. Ce scandale éclatera bientôt aussi en France et en Europe car les techniques financières reposant sur la captation massive de subventions, notamment pour les éoliennes en mer, sont les mêmes. En France, des propriétaires ont loué leurs terrains aux promoteurs éoliens qui leur ont assuré prendre en charge le démantèlement et leur restituer le terrain en l’état. Ils ignorent que les éoliennes sont souvent revendues et gérées par des sociétés qui constituent pour chaque projet des coquilles vides au capital de quelques milliers d’euros. Les actionnaires changent au fil des années, selon des ramifications compliquées, y compris dans des paradis fiscaux. En cas de problème sur terre comme en mer, la recherche des responsabilités risque de ne jamais aboutir.
Les menaces qui planent sur les propriétaires des terrains sur lesquels sont implantées les éoliennes
Beaucoup de contrats de location de terrain ont été signés à l’amiable avec les promoteurs éoliens. Ils devraient faire relire leur bail par des experts, car selon la règle « pollueur-payeur », ce sont eux que les jurisprudences frappent.
La DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) a émis des doutes sur la légalité de certaines de ces opérations par rapport à la législation sur la vente à domicile. De nombreux baux risquent d’être non valables en cas de litige.
Deux menaces, en forme de bombes à retardement, planent sur les propriétaires des terrains :
1. les insuffisantes provisions de démantèlement qui couvrent la défaillance de la société avec laquelle ils ont contracté. (Malgré les dispositions légales contraignantes, il est souvent impossible de vérifier que ces sommes sont effectivement constituées. Plusieurs défaillances sont déjà survenues).
2. les socles en béton ferraillé dont les propriétaires restent responsables à vie.
Chaque grande éolienne standard (2 mégawatt et plus) nécessite en sous-sol plus de 1000 tonnes de béton (400 m3) et environ 60 tonnes de ferraille, qui constituent potentiellement une source de pollution du terrain et des nappes phréatiques. En cas de problème écologique, les propriétaires des terrains (et non le promoteur éolien) seront recherchés et pénalisés. Sans le savoir, ils vont hériter des immenses socles en béton implantés dans leurs terrains. Si les baux de location signés par les promoteurs ne le précisent pas, leur enlèvement restera probablement à leur charge (soit 250 000 euros par éolienne).
Un autre point important du démantèlement
https://www.energieverite.com/post/d%C3%A9mant%C3%A8lement-des-%C3%A9oliennes-terrestres-en-france-contraintes-et-perspectives
1 Introduction
Le coût de démantèlement des aérogénérateurs est un sujet de débat infini entre les tenants de la garantie financière[1] de 50 000 euros exigés lors de l'autorisation d'exploiter et les tenants d'un réalisme s'appuyant sur un devis de démolition CARDEM de 450 000 euros pour éliminer un aérogénérateur et ses fondations. En l'absence actuelle de filière de recyclage du fait de la faiblesse de ce marché naissant, les coûts réels sont certainement plus proches du devis CARDEM que de 50 000 euros de garantie. Mais d'ici quelques années, comme nous le montrons dans nos tableaux, des candidats au démantèlement vont apparaître pour une nouvelle manne financière [2] adossée à l'idée que les promoteurs voudront se montrer irréprochables même s'ils n'ont rien provisionné dans leurs comptes. Il n'en reste pas moins qu'en régime de croisière, la revente des produits recyclés ne rapportera que des sommes marginales dans les conditions actuelles du marché du recyclage : c'est ce que nous montrons ici. Les coûts de démantèlement que nous chiffrons en détail dépendent en outre de nombreuses hypothèses et sont loin des 50 000 euros affichés tant par l’État que par les industriels.
Pour toutes ces raisons je suis opposé à l’implantation d’éoliennes sur la commune de Mâron en Berry
Monsieur le Président de la commission d’enquête, je vous demande donc de donner un avis totalement défavorable à ce dossier.
Sincères salutations.
Gilbert Bauthamy
36120 Mâron
Contribution n°20 (Web)
Déposée le 6 octobre 2024 à 17h40
NON AUX ÉOLIENNES A MÂRON EN BERRY
Voici les raisons qui me poussent à ne pas accepter des éoliennes à quelques centaines de mètres de mon habitation sur la commune de Mâron en Berry.
https://www.mezencexceptionnel.fr/pour-une-gestion-responsable/lenergie/leolien/leolien-en-termes-simples/
LA FACE CACHÉE DE L’ÉOLIEN
Moins vert qu’on nous le vend
Quel marqueur est utilisé par la publicité pour illustrer l’écologie au sens large ? Fréquemment l’éolienne.
Les annonceurs qui surfent sur l’air du temps et les effets de mode en usent et en abusent.
Au crédit de cette idée :
• Le vent, élément naturel présent partout à des degrés divers ;
• La libre disposition de cette ressource censée être inépuisable et gratuite ;
• L’absence de consommation de matière première pour produire de l’énergie.
Observons plus dans le détail l’image d’Épinal présentée.
Les éoliennes s’inscrivent dans un environnement vierge de toute habitation et partant d’occupants des lieux. Le mensonge par omission n’est que l’élément avant-coureur d’une vaste manipulation visant à masquer une réalité peu ragoutante
1) Au plan de la construction-déconstruction de l’éolienne :
• Les fondations d’une éolienne terrestre dont la hauteur dépasse 200 m en bout de pale (en constante augmentation du fait de la recherche d’un vent toujours plus fort) nécessitent un socle de 2000 à 3000 tonnes de béton armé qui reste toujours dans le sol même après démantèlement. Ces fondations peuvent entraîner de graves perturbations dans les nappes phréatiques et affecter la qualité de l’eau dans certaines régions ;
• La construction de l’éolienne exige de nouvelles voies d’accès de large gabarit (passage des engins lors de l’installation) et la destruction parallèle des anciens chemins, des haies, de forêts, autant de facteurs concourant à l’artificialisation et à l’industrialisation de l’espace dans des zones à vocation rurale exclusive ;
• La fabrication des éoliennes nécessite l’emploi de terres rares produites presque exclusivement en Chine. Le dumping sur les prix de ce pays lui a permis d’éliminer quasiment les productions des Etats-Unis et de l’Afrique du sud, pays où les normes environnementales de rejet sont nettement plus sévères. La purification préalable à l’obtention du minerai « fini » s’effectue en diverses étapes avec des rejets d’autant plus polluants qu’une radioactivité est associée aux concentrés de terres rares. Dans son essai « la guerre des métaux rares : la face cachée de la transition énergétique » paru en 2018 Guillaume Pitron démontre que les énergies dites propres dépendent de minerais rares dont l’exploitation est sale et ampute des richesses du sous-sol vieilles de milliards d’années, non renouvelables ;
• Le recyclage de l’éolienne en fin d’activité : en fibre de verre ou de carbone les pales sont aujourd’hui difficiles à recycler. Compte tenu de la durée de vie moyenne des éoliennes (20 à 30 ans) 50000 tonnes de pales rebutées sont attendues d’ici 2020. Aucun procédé de valorisation des pales en carbone en fin d’exploitation n’existe à ce jour.
2) En phase de fonctionnement :
21) Agrément de vie et santé publique :
L’écologie s’entend comme la science étudiant les êtres vivants dans leur environnement. La santé (selon l’Office Mondial de la Santé) « est un état de complet bien- être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».
S’agissant de l’homme il recherche naturellement un cadre de vie agréable dans lequel il peut s’épanouir. Affecter cette situation ne peut être vécu que comme une dégradation avec les conséquences négatives qui y sont attachées.
En ce sens l’implantation d’éoliennes à proximité de son habitation est ressentie au minimum comme une forte gêne ou un enfer pour les personnes qui souffrent des sons à basse fréquence et des infrasons.
Le choix des gouvernements successifs de fixer la distance minimale entre éolienne et habitation à 500 mètres en France et de la maintenir alors que les machines ont des dimensions de plus en plus gigantesques ne repose pas sur un souci marqué de santé publique.
L’académie nationale de médecine en 2006 a recommandé l’implantation des éoliennes de puissance supérieure à 2,5 MW à une distance minimale de 1500 mètres.
Cette norme ou celle encore plus exigeante dite H 10 (distance définie par la multiplication par 10 de la hauteur en bout de pale) a cours dans de nombreux pays. Pourquoi la France, pays où le principe de précaution est souvent mis en avant (par les écologistes entre autres) le méconnait en l’espèce ?
Vous trouverez des développements plus approfondis sur le sujet dans les rubriques du site « syndrome éolien en Mézenc » et « éolien et santé »
22) Sauvegarde de la biodiversité :
L’écologie s’entend comme la science étudiant les êtres vivants dans leur environnement. Il s’agit donc en premier lieu d’assurer la sauvegarde des espèces, plus encore si elles sont en danger et classées dans la liste rouge des espèces menacées de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature).
La Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) a publié en juin 2017 une étude nationale sur la mortalité des oiseaux due aux éoliennes. Il en ressort une mortalité entre 0,3 et 18,3 oiseaux par éolienne et par an (fourchette très large à comparer aux données des Etats-Unis 5,2 et au Canada 8,2). Cette fourchette révèle une grande hétérogénéité létale entre les parcs avec une prévalence dans ceux situés à proximité des zones de protection spéciale (ZPS), multiplicateur de 2. 81 % des cadavres retrouvés appartiennent à des espèces protégées ou présentant une préoccupation majeure quant à leur état de conservation. Les passereaux migrateurs sont particulièrement impactés ainsi que les rapaces diurnes (les plus touchés rapportés à leur population.
Pour des motifs qui ne seront pas développés la LPO ne peut être accusée de surévaluer les effets négatifs de l’éolien sur l’avifaune.
Les chiroptères dont la population décroit et dont plusieurs espèces sont menacées sont victimes en masse des éoliennes par collision avec les pales lors des migrations ou lors de leurs activités de chasse ou par barotraumatisme (phénomène de surpression interne mortelle à proximité des aérogénérateurs). La mortalité (collision + barotraumatisme) est évaluée entre 0 et 69 chauves-souris par éolienne et par an. Les facteurs influençant ces données sont mal appréhendés.
Les recommandations Eurobats (accord tendant à fixer des normes européennes) proscrivent les installations des éoliennes en forêts quelles que soient les essences ni à une distance inférieure à 200 mètre des lisières compte tenu des risques qu’implique ce type d’emplacement pour toutes les chauves-souris. Pourtant bien connues des opérateurs ces recommandations sont allègrement bafouées. Exemple le plus récent dans le projet des Vastres avec des éoliennes en espace forestier.
23) Eoliennes et bilan carbone :
Bien que cette caractéristique soit volontairement masquée par utilisation du terme « renouvelable » l’éolien est une source d’énergie intermittente même très intermittente si l’on considère qu’elle n’est productive à concurrence de moins d’un quart de temps. Cela veut dire que pour plus de trois quarts du temps elle doit être suppléée (back up) par une ressource pilotable rapidement mise en action. Il s’agit de centrales à flammes alimentées par une énergie fossile, pétrole et plus fréquemment désormais gaz.
Quelles conséquences d’un développement de l’éolien dans le mix énergétique ? il dépend largement du mix initial. Deux exemples :
• Le Danemark : Le pays assurait il y a 30 ans sa production électrique presque exclusivement à partir de combustibles fossiles (charbon ou fuel). S’appuyant sur des facteurs spécifiques (population réduite, économie la plus tertiarisée du monde, front littoral balayé par les vents maritimes) il a fortement développé sa production éolienne qui assure désormais plus de 40 % des besoins électriques du pays. Cette croissance a permis de réduire l’utilisation des combustibles fossiles qui reste toutefois significative (le pays dispose de réserves importantes en mer du Nord) avec un bilan CO2 en retrait.
Globalement l’effet de substitution peut être jugé positif.
• L’Allemagne : Le pays s’est engagé sur la voie de la suppression totale du nucléaire. Pour y parvenir outre l’éolien et le solaire elle doit construire des centrales au charbon (surtout du lignite), au fuel ou au gaz pour pallier l’intermittence de l’éolien. Toutes choses égales par ailleurs, elle va donc augmenter ses rejets de gaz à effet de serre. Un choix qui ne peut être jugé écologique !
La France se trouve dans un contexte spécifique en raison de la part dominante prise par le nucléaire non carboné. Remplacer du nucléaire par des énergies renouvelables conduit à accompagner cette mutation par la construction de centrales à flamme avec des conséquences négatives : coûts directs et indirects (réseau), fragilité économique desdits équipements fonctionnant à temps partiel, bilan carbone dégradé, facture alourdie pour les consommateurs (fort différentiel négatif pour le consommateur allemand par rapport au français).
En2017 la production d’électricité allemande a généré près de 10 fois plus de CO2 par KWH que la production français (420 grammes de CO2 / KWH contre 53 grammes de CO2 / KWH en France).
L’émission des gaz à effet de serre étant reconnue comme responsable du réchauffement climatique et à ce titre problème mondial pour la planète du 21ème siècle (Conférence de Paris de décembre 2015 sur le climat) les arbitrages entre sources d’énergie devraient être dictés par la priorité majeure.
Il n’en n’est rien. La communauté Européenne, les gouvernements nationaux (à quelques exceptions près) promeuvent quelles que soient les spécificités locales un fort développement des énergies renouvelables comme la solution miracle.
Ils sont soutenus (inspirés) par un courant de pensée minoritaire mais agissant, des médias dévoués à la cause, par des associations « amies » partageant la même idéologie (tout sauf le nucléaire), par un lobby industriel prompt à profiter de la rente qui compte dans ses rangs des entreprises européennes les plus puissantes..
Toutefois ce conglomérat combinant idéologie et business peine à justifier une croissance massive du prix de l’électricité dont la part importante des impôts et taxes liés, contrepartie d’un subventionnement déraisonnable, face à une population dont près de 15 % est en situation de précarité énergétique (France).
Pour toutes ces raisons je suis opposé à l’implantation d’éoliennes sur la commune de Mâron en Berry
Monsieur le Président de la commission d’enquête, je vous demande donc de donner un avis totalement défavorable à ce dossier.
Sincères salutations.
Gilbert Bauthamy
36120 Mâron
Contribution n°19 (Web)
Déposée le 6 octobre 2024 à 16h24
vous trouverez ci-joint, les items argumentés et factuels pour la déposition contradictoire émise par notre association.
1) Quid des enquêtes publiques locales sans une vision globale ?
2) Les écritures officielles de certains commissaires enquêteurs relèvent-elles d’états d’âme ?
3) Les conclusions du préfet BREDIN (juillet 2023) auraient dû stopper tous les nouveaux projets éoliens dans l’Indre. L’éolien dans l’Indre ne doit plus être un sujet.
4) Projet éolien de MARON : Qui veut écraser la démocratie ?
5) Demande de publication des factures émises par les sociétés qui ont collaborées à l’étude d’impacts du projet
6) Parc éolien, une atteinte pour la liberté d’entreprendre dans le cadre d’un accueil touristique professionnel
7) ENR, source d’emplois !?
8) L’Indre, poubelle éolienne de la région Centre ? Consultation publique concernant la gestion des ENR dans l’Indre
Bien cordialement.
Document joint
Contribution n°18 (Web)
Déposée le 6 octobre 2024 à 16h20